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La porte-étendard de l’extrême gauche a subi une défaite extrême.
La candidate du Parti des travailleurs (PT), de courant lambertiste, Louisa Hanoune, a essuyé une déroute historique. Elle qui était quasi sûre d’obtenir la seconde place derrière son candidat favori, Abdelaziz Bouteflika, est arrivée au final quatrième avec le très faible score de 1,37%, soit 140 253 voix. Elle a perdu plus de 400 000 voix par rapport à la présidentielle de 2009.
Louisa Hanoune a mené campagne sur des thèmes «ultranationalistes», allant jusqu’à traiter vertement les opposants au quatrième mandat de Bouteflika et les boycotteurs d’attenter à la souveraineté nationale. Voyant partout des «plans de conspiration» contre l’Algérie, l’unique candidate à la présidentielle s’est même permis d’envoyer à la vindicte des activistes pour avoir seulement réclamé un changement démocratique.
Agitant le chiffon rouge de la menace d’une intervention étrangère, la cheftaine du PT s’en est pris violemment au candidat Ali Benflis, lui reprochant ainsi qu’à ses partisans d’avoir tenté de «saboter» ses meetings dans la région des Aurès. Paradoxalement, Louisa Hanoune a soigneusement ménagé le président-candidat. Un fait rare dans les annales. Lors de sa conférence de presse à deux jours de l’élection, elle s’en est pris également à Tahar Belabas, l’ancien porte-parole du Comité national des chômeurs. «Avec les agissements de Tahar Belabas, qui a des liens étroits avec les organisations étrangères et l’association Rachad, l’Algérie pourrait sombrer dans l’anarchie et le désordre, fruit d’un complot machiavélique et savamment préparé par des organisations voulant la déstabilisation du pays», accusait-elle.
Une campagne calamiteuse qui en a rajouté une couche au chantage à la peur agité par les partisans de Bouteflika. S’autoproclamant «conscience d’une nation en danger», Louisa Hanoune a manifestement prêché sa «bonne parole» dans le désert, loin de la classe ouvrière.
EL WATAN
La candidate du Parti des travailleurs (PT), de courant lambertiste, Louisa Hanoune, a essuyé une déroute historique. Elle qui était quasi sûre d’obtenir la seconde place derrière son candidat favori, Abdelaziz Bouteflika, est arrivée au final quatrième avec le très faible score de 1,37%, soit 140 253 voix. Elle a perdu plus de 400 000 voix par rapport à la présidentielle de 2009.
Louisa Hanoune a mené campagne sur des thèmes «ultranationalistes», allant jusqu’à traiter vertement les opposants au quatrième mandat de Bouteflika et les boycotteurs d’attenter à la souveraineté nationale. Voyant partout des «plans de conspiration» contre l’Algérie, l’unique candidate à la présidentielle s’est même permis d’envoyer à la vindicte des activistes pour avoir seulement réclamé un changement démocratique.
Agitant le chiffon rouge de la menace d’une intervention étrangère, la cheftaine du PT s’en est pris violemment au candidat Ali Benflis, lui reprochant ainsi qu’à ses partisans d’avoir tenté de «saboter» ses meetings dans la région des Aurès. Paradoxalement, Louisa Hanoune a soigneusement ménagé le président-candidat. Un fait rare dans les annales. Lors de sa conférence de presse à deux jours de l’élection, elle s’en est pris également à Tahar Belabas, l’ancien porte-parole du Comité national des chômeurs. «Avec les agissements de Tahar Belabas, qui a des liens étroits avec les organisations étrangères et l’association Rachad, l’Algérie pourrait sombrer dans l’anarchie et le désordre, fruit d’un complot machiavélique et savamment préparé par des organisations voulant la déstabilisation du pays», accusait-elle.
Une campagne calamiteuse qui en a rajouté une couche au chantage à la peur agité par les partisans de Bouteflika. S’autoproclamant «conscience d’une nation en danger», Louisa Hanoune a manifestement prêché sa «bonne parole» dans le désert, loin de la classe ouvrière.
EL WATAN
et merci de m'avoir amusé des années durant avec tes idées sorties du musée de l'histoire.
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