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Le FMI lance un débat sur le changement économique

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  • Le FMI lance un débat sur le changement économique

    Les pays du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord (MOAN) ont besoin de mesures résolues pour hisser la croissance, créer des emplois, promouvoir l’équité et diversifier leurs économies.


    C’est ce que le Fonds monétaire internationale (FMI) a recommandé dans le cadre d’un débat qu’il lance avec la Banque mondiale à l’occasion de la tenue des réunions de printemps 2014 à Washington. Selon le FMI, la situation économique dans la région «reste difficile pour les pays importateurs de pétrole, surtout ceux qui se sont engagés dans un processus de transition politique, il y a plus de trois ans». Et d’expliquer que «si la croissance économique demeure frileuse, c’est essentiellement parce que le niveau de confiance reste faible, surtout dans les pays engagés dans les processus de transition politique, en dehors des retombées des conflits régionaux, surtout celui qui ravage la Syrie».

    Ces pays vont connaître une autre année d’activité économique morose, avec une croissance attendue de 3% environ, a indiqué l’institution de Bretton Woods. En dépit de signes faiblement positifs (exportations et investissements en hausse), la reprise reste fragile. «Le chômage se maintient aux alentours de 13% dans les pays arabes en transition. Son taux est presque deux fois plus élevé pour les jeunes», a précisé le FMI.

    Pour s’attaquer à ce problème, l’institution a indiqué qu’il fallait, en priorité «renforcer les investissements publics créateurs d’emplois par des apports de ressources extérieures assortis de conditions libérales — dons et prêts à faibles taux d’intérêt, par exemple — mais sans la charge à long terme de sureffectifs dans le secteur public». Il aurait fallu également, selon le FMI toujours, «mener des réformes économiques qui stimulent l’investissement privé, augmentent la productivité, améliorent le climat des affaires, réduisent la corruption et les formalités administratives et contribuent à créer des emplois permanents, bien rémunérés».

    Dans le cas des pays exportateurs de pétrole, le FMI table sur un renforcement de la croissance globale qui devrait atteindre 3,5% cette année contre 2% en 2013, et ce, sous l’effet d’un accroissement de la production pétrolière dans certains pays et de la poursuite de l’activité du secteur privé dans d’autres. «Les gouvernements des pays exportateurs de pétrole de la région devront maîtriser les dépenses difficilement réversibles consacrées aux salaires et aux subventions, et en même temps, privilégier des programmes d’investissement productif et des programmes sociaux de qualité», a souligné le FMI. Il a ajouté que des réformes structurelles favorisant la diversification économique et la création d’emplois dans le secteur privé pour les ressortissants de ces pays sont aussi une priorité.

    Pour le «préteur mondial», il y a urgence de «lancer des réformes de politique économique qui aillent au-delà de la gestion macroéconomique à court terme pour promouvoir la stabilité économique et une croissance économique plus vigoureuse et créatrice d’emplois dans les pays arabes en transition». Le FMI suggère, à ce propos, d’adopter des politiques budgétaires et monétaires qui soutiennent la stabilité et la croissance, d’approfondir l’intégration commerciale, d’élargir l’accès aux financements, d’améliorer le climat des affaires pour appuyer l’entrepreneuriat, s’attaquer à la corruption et introduire sur le marché du travail et dans le système éducatif des réformes permettant de réduire les discordances entre les compétences acquises dans les écoles et les universités et celles dont le secteur privé a besoin

    el watan
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