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Les exportations de la datte algérienne facilitées

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  • Les exportations de la datte algérienne facilitées

    Enfin on s'occupe de faciliter les exportations de la datte algérienne en instaurant un couloir vert entre les différentes institutions et en allégeant les procédures administratives évidement le but est de contrecarrer les pertes occasionnées par les tonnes de dattes qui passent frauduleusement les frontières.

    ====

    Pour faciliter la tâche aux producteurs de la datte, le ministère de l’Agriculture en collaboration avec plusieurs départements et institutions, notamment le commerce et la douane, a décidé de mettre en pratique un «couloir vert» pour l’exportation de la datte algérienne.

    Ce «couloir vert», a-t-on indiqué hier au cours d’une rencontre organisée à la chambre nationale de l’agriculture (Pins Maritimes, Alger), offre beaucoup de facilitations en ce qui concerne les procédures, permettant ainsi une fluidité maximale pour les opérations d’exportation de la datte algérienne dont des tonnes entières traversent les frontières frauduleusement chaque année. Ce «couloir vert» a pour objectif d’assurer une fluidité maximale des exportations, ce qui permet l’acheminement rapide de la datte aux ports d’entrée. Pour encadrer ce nouveau dispositif, une cellule de veille composée d’un responsable de chaque secteur et institution concernée par le «couloir vert» a été créée.

    Le ministre de l’Agriculture, M. Saïd Barkat, lors d’une brève allocution devant quelques exportateurs et producteurs venus des quatre coins du pays, a dénoncé sévèrement certains producteurs de datte qu’il n’a pas désignés directement, mais qu’il a accusés clairement de s’adonner à la spéculation. «Produire est une chose, commercialiser en est une autre», ne cessait de répéter hier le ministre de l’Agriculture à l’adresse de l’assistance à qui il a également rappelé que notre datte peut être exportée partout dans le monde et non pas seulement à Marseille comme cela se fait actuellement. Avançant les chiffres de 17 millions de palmiers, 10,3 millions de palmiers en rapport, 6,5 millions de palmiers Deglet Nour, 4,1 millions de palmiers Deglet Nour en rapport et pas moins de 125.700 exploitations pratiquant la phoeniciculture, le ministre a souligné que le potentiel de production s’est accru de 70% entre 1999 et 2006 puisque la superficie occupée par l’espèce est passée de 99.746 hectares en 1999 à près de 170.000 ha en 2006.

    La production a atteint 516.320 tonnes de dattes en 2005 contre 442.569 tonnes en 2004.

    Cependant, seulement 11.259 tonnes ont été exportées l’année 2005. En ajoutant l’opération d’échanges des produits, appelée aussi «le troc» et dont le volume s’élève à 12.650 tonnes pour la même année, cela porte un total de près de 24.000 tonnes de dattes exportées.

    Mais cela reste bien évidement en deçà des aspirations du département de l’agriculture qui souhaite une plus grande efficacité de la part des producteurs et des exportateurs. «Je ne suis pas le mur des lamentations. Je veux vous entendre proposer des solutions», lance M. Barkat à l’adresse des producteurs en soulignant que si le problème de la datte venait à être réglé, d’autres produits le seront à leur tour.

    Le ministre parlera même de penser à «labelliser» le maximum de produits algériens. Il y a lieu de souligner qu’un guide de l’exportation de la datte est en cours d’élaboration et l’ensemble des règles qui seront appliquées dans le cadre du dispositif «couloir vert».

    Par le Quotidien d'Oran

  • #2
    Enfin ! Et encore, faut voir...

    Je connais des importateurs qui cherchaient tellement à avoir de la datte algérienne... en vain ! Il se sont tournés vers d'autres pays et ne veulent plus entendre parler de produits algériens !
    La mauvaise langue n'est jamais à court d'inventions !

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    • #3
      Les dattes....

      La plus grande partie des dattes algériennes exportées le sont à travers la Tunisie.
      Un peu comme les moutons il fut un temps: on les vendait aux Tunisiens qui payaient en devises comme on dit, et ça rapportait beaucoup plus!

      Je connais personnellement un homme d'affaires tunisien, basé à Paris, qui va négocier des contrats pour des dattes acheminées vers la Tunisie.

      De là, c'est tous simplement en semi remorque qu'il les réceptionnent à Paris....

      J'ai déjà mentionné dans ce site que le problème fondamental en ALgérie, c'est le manque de CAPACITÉ à CONDITIONNER nos produit pour l'exportation!

      Avant d'exporter, il faudra peut-être envoyer nos gens faire des stage sur place au Maroc ou en Espagne ... pour voir ce qui s'y fait ... et surtout mettre sur pied en Algérie des industrie d'emballage (mise en contenant... etc..)

      Après cela il faut obtenir des Certificats d'Exportation aux Normes Internationales (homologation ?, Approbation ?)

      Après la mise en place d'un système de logistique..... ce ne sont pas les produit qui manquent à être exporter.
      L'homme parle sans réféchir...Le miroir réfléchit sans parler!

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