Les jeunes du ksar bloquent la route et exigent la libération des arrêtés.
La protection civile a réussi à maîtriser, dimanche matin, un début d’incendie causé par le jet d’un cocktail Molotov au niveau de la salle d’attente du poste de garde du siège de la wilaya de Ouargla.
Comme chaque matin depuis plusieurs mois, des chômeurs non affiliés à la CNDDC ont essayé de s’introduire au cabinet du wali pour parler de leur principale requête, le boulot mais les gardes leurs ont conseillé d’attendre le mardi, jour de réception ou ils peuvent exposer leurs problèmes au chef du cabinet du wali ou un attaché du cabinet qui transmettra leurs doléances.
Mais les jeunes chômeurs se disent éreintés, las et fatigués de devoir encore attendre deux jours arguant que « les responsables nous ont demandé de revenir après les élections, et voilà, la présidentielle a eu lieu et Bouteflika réélu, ou sont nos postes ? » disent ceux qui sont revenus devant le portail principal de la wilaya après le départ des forces de l’ordre qui sont intervenue de manière musclée pour éloigner les chômeurs, d’ailleurs plusieurs d’entre eux sont actuellement au commissariat pour être entendues sur ce grave incident.
Tolérés jusque là, poussés à bout par le mutisme des autorités qui banalisent la présence quotidienne des chômeurs devant les édifices publics notamment la wilaya, les chômeurs ont tenté de se brûler à l’essence, ils veulent à présent mettre le feu au symbole même de l’Etat, le siège de la wilaya de Ouargla.
Les jeunes du ksar bloquent la route et exigent la libération des arrêtés
L’avenue Si El Haoués, sur le prolongement de l’axe comptant le siège de la wilaya de Ouargla, le secteur militaire opérationnel, le quartier des banques et l’hôpital Mohamed Boudiaf vient d’être rouverte à la circulation après un blocage de plus d’une heure suite à l’arrestation par la police de 7 jeunes du ksar de Ouargla dans le sillage des arrestations opérées en fin de matinée suite à l’incendie du poste de garde de la wilaya de Ouargla. La route de Bahmid était fermée à la circulation des véhicules, seuls les piétons pouvaient accéder à la cité Bahmid attenante à l’école paramédicale et au bureau de poste du 1er mai.
Les jeunes ksourien sont en colère, ils dénoncent une arrestation arbitraire et déclarent que les habitants du ksar sont connus pour leur refus de la violence et du saccage des biens publics. Selon l’un d’eux « les chômeurs étaient regroupés devant le portail de la wilaya quand un incendie a été annoncé au niveau du portail latéral ouvert au public ».
Un autre témoin rajoute que « la police a brutalisé les chômeurs et opéré une arrestation au bâton à l’encontre de ceux qui n’étaient même pas devant le poste de garde incendie ». D’autres témoins parlent d’un incendie interne déclenché pour mettre en cause les chômeurs et les empêcher de solliciter leurs droits ».
La police qui a promis de relâcher les chômeurs arrêtés en fin de matinée, au nombre de 23, selon une source sécuritaire, poursuit ses auditions dans le cadre de l’enquête ouverte suite à l’incendie qui a partiellement endommagé, ce matin, un des bureaux administratifs du poste de garde de la wilaya de Ouargla.
Fermé au public, les journalistes ont été empêchés de prendre des photos rapprochées des lieux, nos informateurs parlent de dommages considérables ayant touché du mobilier de bureau. Aucune information n’a filtré pour le moment sur le délai de présentation devant le parquet ou l’éventuelle libération d’une partie ou tous les chômeurs arrêtés.
El Watan
La protection civile a réussi à maîtriser, dimanche matin, un début d’incendie causé par le jet d’un cocktail Molotov au niveau de la salle d’attente du poste de garde du siège de la wilaya de Ouargla.
Comme chaque matin depuis plusieurs mois, des chômeurs non affiliés à la CNDDC ont essayé de s’introduire au cabinet du wali pour parler de leur principale requête, le boulot mais les gardes leurs ont conseillé d’attendre le mardi, jour de réception ou ils peuvent exposer leurs problèmes au chef du cabinet du wali ou un attaché du cabinet qui transmettra leurs doléances.
Mais les jeunes chômeurs se disent éreintés, las et fatigués de devoir encore attendre deux jours arguant que « les responsables nous ont demandé de revenir après les élections, et voilà, la présidentielle a eu lieu et Bouteflika réélu, ou sont nos postes ? » disent ceux qui sont revenus devant le portail principal de la wilaya après le départ des forces de l’ordre qui sont intervenue de manière musclée pour éloigner les chômeurs, d’ailleurs plusieurs d’entre eux sont actuellement au commissariat pour être entendues sur ce grave incident.
Tolérés jusque là, poussés à bout par le mutisme des autorités qui banalisent la présence quotidienne des chômeurs devant les édifices publics notamment la wilaya, les chômeurs ont tenté de se brûler à l’essence, ils veulent à présent mettre le feu au symbole même de l’Etat, le siège de la wilaya de Ouargla.
Les jeunes du ksar bloquent la route et exigent la libération des arrêtés
L’avenue Si El Haoués, sur le prolongement de l’axe comptant le siège de la wilaya de Ouargla, le secteur militaire opérationnel, le quartier des banques et l’hôpital Mohamed Boudiaf vient d’être rouverte à la circulation après un blocage de plus d’une heure suite à l’arrestation par la police de 7 jeunes du ksar de Ouargla dans le sillage des arrestations opérées en fin de matinée suite à l’incendie du poste de garde de la wilaya de Ouargla. La route de Bahmid était fermée à la circulation des véhicules, seuls les piétons pouvaient accéder à la cité Bahmid attenante à l’école paramédicale et au bureau de poste du 1er mai.
Les jeunes ksourien sont en colère, ils dénoncent une arrestation arbitraire et déclarent que les habitants du ksar sont connus pour leur refus de la violence et du saccage des biens publics. Selon l’un d’eux « les chômeurs étaient regroupés devant le portail de la wilaya quand un incendie a été annoncé au niveau du portail latéral ouvert au public ».
Un autre témoin rajoute que « la police a brutalisé les chômeurs et opéré une arrestation au bâton à l’encontre de ceux qui n’étaient même pas devant le poste de garde incendie ». D’autres témoins parlent d’un incendie interne déclenché pour mettre en cause les chômeurs et les empêcher de solliciter leurs droits ».
La police qui a promis de relâcher les chômeurs arrêtés en fin de matinée, au nombre de 23, selon une source sécuritaire, poursuit ses auditions dans le cadre de l’enquête ouverte suite à l’incendie qui a partiellement endommagé, ce matin, un des bureaux administratifs du poste de garde de la wilaya de Ouargla.
Fermé au public, les journalistes ont été empêchés de prendre des photos rapprochées des lieux, nos informateurs parlent de dommages considérables ayant touché du mobilier de bureau. Aucune information n’a filtré pour le moment sur le délai de présentation devant le parquet ou l’éventuelle libération d’une partie ou tous les chômeurs arrêtés.
El Watan
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