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REPORTAGE : À Iboudrarene, après l’attaque sanglante contre les militaires

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  • REPORTAGE : À Iboudrarene, après l’attaque sanglante contre les militaires

    Lundi 21 avril. Plus de 36 heures après les faits, les traces de la violente attaque terroriste contre un convoi de l’armée, qui a fait 11 morts et 5 blessés, sont encore visibles au lieu-dit La Carrière, à quelques centaines de mètres d’Iboudrarene, une localité de 5 000 habitants située à 50 km à l’est de Tizi Ouzou. Des débris de verre des véhicules des militaires attaqués samedi soir jonchent encore la route. Dimanche, au lendemain de l’attaque, l’armée a nettoyé tout le lieu, ne laissant presque aucune trace de sang. Elle a également déplacé le minibus de la commune qui transportait les militaires.

    Sur les lieux de l’attaque, un militaire accepte de parler. « Cette attaque lâche a laissé un lourd bilan. Des familles sans père, frère ou ami ». Il confirme le bilan annoncé par le ministère de la Défense : « Nous avons perdu onze de nos frères et amis durant cette embuscade ». Puis, il se montre déterminé : « Nous allons continuer à les pourchasser jusqu’à ce qu’on retrouve tous ces terroristes pour qu’ils paient pour leur crime abject ». Et de poursuivre : « Cette contre-embuscade préparée par huit à dix terroristes au maximum n’a pas pu être faite sans qu’il y ait d’informations ayant filtré et nous allons tôt ou tard savoir qui a vendu la mèche ».

    Le convoi militaire attaqué revenait d’une opération de sécurisation de bureaux de vote dans la région, explique notre interlocuteur. « Il y avait des informations selon lesquelles un groupe terroriste opérant dans la région allait s’attaquer à des bureaux de vote », explique-t-il. Puis, le militaire nous invite à quitter les lieux : « L’opération de ratissage est toujours en cours un peu plus loin. Vous ne pouvez pas vous attarder ici ».

    Plus bas au chef-lieu de la commune d’Iboudrarene, l’attaque est sur toutes les lèvres. Dans un café, mitoyen du siège de l’APC, chacun donne sa version des faits. « Durant la soirée, nous avons aperçu des balles traçantes et entendu leur retentissement », témoigne un client. En fait, il est impossible d’avoir le récit exact de ce qui s’est réellement passé samedi soir. « Il n’y a que les militaires qui étaient sur place qui peuvent vraiment dire ce qui s’est passé cette nuit-là », tranche Said, la trentaine.

    « La peur ? Bien sûr qu’elle est encore présente car tout le monde ici est sous le choc, mais ce n’est pas pour autant que nous allons fermer nos commerces et nous cacher chez nous », affirme-t-il.

    Un autre jeune du village se dit « soulagé que cette attaque ne se soit pas produite durant la journée. Sinon il y aurait eu plus de victimes ».

    Source: TSA
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

  • #2
    Beaucoup de zones d'ombre mériteraient d'être éclairées, dans cet épisode dramatique dont les premières victimes sont des enfants du peuple, donnés en chair à canon à je ne sais quel groupe de sanguinaires.

    D'abord, on ne peut pas passer sous silence le timing, le lendemain de l'annonce des résultats de l'élection présidentielle, comme si cela relevait de la pure coïncidence. La dernière attaque d'envergure dans ces régions, et qui s'est soldée par 13 morts si je ne dis pas de bêtise, remonte à 2011 (Azazga), le lendemain du discours de Boutef où il annonçait ses "réformes"...

    Ensuite, les explications fournies jusqu'ici laissent pour le moins dubitatif. Je lisais ce matin dans El Watan l'interview d'un ancien chef d'état-major de la 1ère RM, qui mettait l'ampleur du dégât sur "un excès de confiance et une erreur d'appréciation" du commandement militaire local. C'est tout de même ahurissant pour des troupes supposées aguerries à la lutte anti-terroriste et maîtrisant les lieux, du moins tel que ça nous est régulièrement présenté dans le discours officiel !
    كلّ إناءٍ بما فيه يَنضَح

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    • #3
      A mon avis les terroristes mercenaires étaient très bien informés et ils choisi le moment juste après la fin des élections par dépit, car, ils espéraient que le peuple algérien allait se soulever ou quelque chose de ce genre; Mais, leur espoir a été déçu alors ils int attaqué des algériens; leur traîtrise n'a pas de limite. Je suis certain qu'ils seront abattus comme des chiens et rien ne pourra les sauver. Allah yarham les victimes du devoir nos frères militaires morts.

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      • #4
        On ne tranporte pas des soldats dans un minibus de la commune dans une zone de guerre,faut equiper les unites dans ces zones de vehicules de transport blindés comme celui ci:


        عيناك نهر من جنون... عيناك أرض لا تخون

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        • #5
          d'ou la pertinence de l'achat d'un navire de débarquement ( je ne sais ou?) qui ne sert à rien et qui coûte la peau des fesses alors qu'a vol d'oiseau dans les maquis , les unités opérationnelles sont transportées en mini bus chinois appartenant aux communes ?
          je ne comprends rien à ce pays comment il est géré ..
          ارحم من في الارض يرحمك من في السماء
          On se fatigue de voir la bêtise triompher sans combat.(Albert Camus)

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