Abdelaziz Bouteflika, alors ministre des Affaires étrangères, avait commis au détriment du Trésor public, il était accusé d’avoir placé sur des comptes particuliers en Suisse, entre 1965 et 1978, et à l’insu du Trésor algérien, les reliquats budgétaires de certaines ambassades algériennes à l’étranger. Dans son arrêt définitif du 8 août 1983, la Cour des comptes concluait ceci : « M. Abdelaziz Bouteflika a pratiqué à des fins frauduleuses une opération non conforme aux dispositions légales et réglementaires, commettant de ce fait des infractions prévues et punies par l’ordonnance n° 66-10 du 21 juin 1966 et les articles 424 et 425 du Code pénal. »
Dont voici un extrait du rapport de cette même cour des compte, publié à l’époque par le journal El-Moudjahid.
- M. Abdelaziz Bouteflika a pratiqué à des fins frauduleuses une opération non conforme aux dispositions légales et réglementaires, commettant de ce fait des infractions prévues et punies par l’ordonnance n°66-10 du 21 juin 1966 et les articles 424 et 425 du code pénal.
Agissant alors en qualité de ministre des Affaires des Étrangères, M. Abdelaziz Bouteflika avait successivement ordonné aux chefs de missions diplomatiques et consulaires, par instructions
•N° 20 du 14 février 1966
•N° 33 du 1er décembre 1966
•N° 36 du 1er mai 1967
•N° 68 du 1er octobre 1969:
•en 1966, de conserver au niveau des postes les soldes disponibles qui devront faire l’objet d’instructions ultérieures particulières;
•en 1967, d’ouvrir des comptes particuliers devant abriter ces disponibilités;
•en 1969, enfin de procéder au transfert des reliquats disponibles vers deux comptes bancaires ouverts auprès de la Société des Banques Suisses, les reliquats des exercices ultérieurs devant désormais avoir désormais la même destination »
« Le gel de cette importante trésorerie, qui a notamment profité à un organisme étranger, n’a donc obéi à aucun texte législatif ou réglementaire et sa gestion échappait totalement au contrôle du Trésor ».
Par la suite, l’ancien ministre des Affaires étrangères avait procédé au remboursement d’une petite partie des fonds détournés, à savoir la somme de 12 212 875 de dinars restant toutefois redevable du solde représentant la somme de 58 868 679de dinars. Ces sommes réévaluées à la parité actuelle seraient à multiplier par 20.
En 1999, Abdelaziz Bouteflika devient président de la république algérienne, il décrète le gel de la Cour des comptes.
Le Matin
Dont voici un extrait du rapport de cette même cour des compte, publié à l’époque par le journal El-Moudjahid.
- M. Abdelaziz Bouteflika a pratiqué à des fins frauduleuses une opération non conforme aux dispositions légales et réglementaires, commettant de ce fait des infractions prévues et punies par l’ordonnance n°66-10 du 21 juin 1966 et les articles 424 et 425 du code pénal.
Agissant alors en qualité de ministre des Affaires des Étrangères, M. Abdelaziz Bouteflika avait successivement ordonné aux chefs de missions diplomatiques et consulaires, par instructions
•N° 20 du 14 février 1966
•N° 33 du 1er décembre 1966
•N° 36 du 1er mai 1967
•N° 68 du 1er octobre 1969:
•en 1966, de conserver au niveau des postes les soldes disponibles qui devront faire l’objet d’instructions ultérieures particulières;
•en 1967, d’ouvrir des comptes particuliers devant abriter ces disponibilités;
•en 1969, enfin de procéder au transfert des reliquats disponibles vers deux comptes bancaires ouverts auprès de la Société des Banques Suisses, les reliquats des exercices ultérieurs devant désormais avoir désormais la même destination »
« Le gel de cette importante trésorerie, qui a notamment profité à un organisme étranger, n’a donc obéi à aucun texte législatif ou réglementaire et sa gestion échappait totalement au contrôle du Trésor ».
Par la suite, l’ancien ministre des Affaires étrangères avait procédé au remboursement d’une petite partie des fonds détournés, à savoir la somme de 12 212 875 de dinars restant toutefois redevable du solde représentant la somme de 58 868 679de dinars. Ces sommes réévaluées à la parité actuelle seraient à multiplier par 20.
En 1999, Abdelaziz Bouteflika devient président de la république algérienne, il décrète le gel de la Cour des comptes.
Le Matin
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