Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Washington réservé, quand Paris félicite sans retenue Abdelaziz Bouteflika

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Washington réservé, quand Paris félicite sans retenue Abdelaziz Bouteflika

    La semaine dernière, les Américains ont, une fois encore, fait la preuve de leur indépendance à l’égard des jeux diplomatiques internationaux et au delà, de la politesse entre États.

    Alors que TSA avait révélé la malencontreuse erreur de traduction dans les propos de John Kerry diffusés par l’agence nationale APS, le porte-parole du Département d’État est revenu sur cet épisode. Interrogé par un journaliste américain le 15 avril, à deux jours de l’élection présidentielle, il avait définitivement clarifié la situation dans des propos en anglais tenus lors de son briefing quotidien. Effectivement, les propos d’Alger avaient été mal traduits et les «Américains ne soutenaient personne » dans cette élection « regardée de très près » dans « le cadre de le la lutte anti terroriste » et du « partenariat stratégique » avec l’Algérie.

    Neutralité affichée et froideur diplomatique côté américain. Tel n’est pas le cas de la diplomatie française. Ainsi, le président François Hollande s’est dépêché d’être parmi les premiers à féliciter Abdelaziz Bouteflika en lui souhaitant un « plein succès dans l’accomplissement de sa haute mission ». « Dans l’esprit d’amitié et de respect qui existe entre les deux pays, compte tenu des liens humains exceptionnels qui les unissent, la France forme des vœux chaleureux pour la prospérité de l’Algérie », poursuit le communiqué de l’Élysée. « La France réitère sa volonté de continuer à travailler avec les autorités et le peuple algériens à l’approfondissement de la relation bilatérale, au service du développement des deux pays », conclut François Hollande. Bien entendu, la diplomatie présidentielle française a fait complètement l’impasse sur les accusations de fraude portées par Ali Benflis. Ces accusations relayées par la presse indépendante privée algérienne l’ont également été par la presse internationale et d’abord française.

    Cela n’a pas toujours eu l’heur de plaire à certains éditorialistes stipendiés par le pouvoir d’Alger. Notamment ceux qui défendent des clientèles proches d’Abdelaziz Bouteflika et qui ne voient dans l’indépendance journalistique que le prurit d’une conscience professionnelle qu’ils n’ont peut-être jamais eue. Assurément, la politique et la couverture médiatique d’une élection, fut-elle algérienne, est plus subtile que la défense d’une équipe de football ou celle d’un régime chancelant. Et ce sont en général les mêmes qui, depuis Alger, crachent sur la France et les Français avec l’impression de participer à un noble sport national tout en allant discrètement passer leurs vacances à Paris ou sur la Côte-d’Azur quand ils ne font pas des pieds et des mains pour aller se faire soigner gracieusement dans les meilleurs hôpitaux français.

    Ceux-ci seraient bien en peine de commenter utilement la bizarrerie diplomatique entre Alger et Washington. Pour la deuxième fois, la première était en 2009, Barack Obama a soigneusement évité de s’adresser directement à Abdelaziz Bouteflika après son irréel plébiscite à plus de 80 %. Ce dernier avait pourtant dans son message de félicitation consécutif à l’élection d’Obama en 2012 souligné être « disponible pour donner au partenariat stratégique une nouvelle impulsion ». Depuis, Abdelaziz Bouteflika n’a eu guère de nouvelles du président américain lequel n’a pas jugé bon de lui adresser un quelconque message de courtoisie lors du dernier scrutin. Bien au contraire, le porte-parole du Département d’État, interrogé à nouveau au lendemain du 17 avril, a dit vouloir « regarder les accusations de fraude lesquelles devront être examinées », et ce alors qu’aucun observateur américain n’avait été envoyé, a même précisé le porte-parole américain. Des réserves qui révèlent peut-être les motifs qui ont, par deux fois, empêché le président américain de prendre sa plus belle plume pour s’adresser à Abdelaziz Bouteflika.

    TSA
    Othmane BENZAGHOU

  • #2
    L'obsession américaine des français tourne au ridicule, même quand elle sert à critiquer sa propre position diplomatique, présidentielle, souligne-t-il, par opposition à celle DGSE ienne...

    Pour certains, l'Algérie devrait rester une chasse gardée...
    Othmane BENZAGHOU

    Commentaire


    • #3

      de la relation bilatérale, au service du développement des deux pays », conclut François Hollande. Bien entendu, la diplomatie présidentielle française a fait complètement l’impasse sur les accusations de fraude portées par Ali Benflis. Ces accusations relayées par la presse indépendante privée algérienne l’ont également été par la presse internationale et d’abord française.
      Pourquoi s'en étonner ?

      Depuis Yalta le monde est partagé entre grandes puissances et le seul changement à prendre en considération est celui qui résulte de l'effondrement de l'URSS.
      L'Algérie n'a pas changé de statut et depuis le succès de l'opération DAF s'est encore rapproché de la France.
      L'équipe BOUTEFLIKA par la fraude et la répression en Kabylie a démontré à l'occident qu'elle maintient bien en mains le peuple et la stabilité sociale. A la grande satisfaction de tous les occidentaux .VALLS n'aura pas comme MAM pour BEN ALI , à proposer matériel et formation aux policiers de HAMEL.

      Commentaire


      • #4
        Des réserves qui révèlent peut-être les motifs qui ont, par deux fois, empêché le président américain de prendre sa plus belle plume pour s’adresser à Abdelaziz Bouteflika »
        Les motifs doivent être divers, les USA ont de nombreuses relations avec le gouvernement mais aussi avec les Algériens dans le monde. Ils sont actifs et entrepreneurs aux USA comme en France ou au Canada, plusieurs ont participé aux campagnes d'Obama et ont collaboré avec ses proches conseillers qui ont un réel intérêt envers l'Algérie. Pour Au bonheur des Femmes c'est William Burns, un conseiller Obama, qui est notre soutien et notre porte voix.
        Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

        Commentaire


        • #5
          Kerry était venu le féliciter bien avant les élections.
          وإن هذه أمتكم أمة واحدة

          Commentaire


          • #6
            Azul Okba

            Kerry n'a pas fait de félicitations, il a souhaité la transparence dans ces élections . Un communiqué est d'ailleurs disponible sur son site. Evite d'utiliser Google pour la traduction, il y a un bug.
            Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

            Commentaire


            • #7
              Salut zwina

              Ouin! la transparence. Kerry veut notre bien ....
              Mister B, you are our man for an other presidential term.
              وإن هذه أمتكم أمة واحدة

              Commentaire


              • #8
                Il ne veut pas féliciter un président temporaire pour ne pas froisser ceux qui lui succéderont, craignant un probable règlement de compte vis à vis de tous les chiyatine.

                Commentaire


                • #9
                  Les américains attendent le serment a mon avis ,ça va être quelque chose de light genre , l'Amérique a pris note du résultat et espère continu a travailler avec l'Algérie pour répondre a l'aspiration du peuple algérien .........
                  Et chaqu'un l'interprétera a sa guise..

                  Commentaire


                  • #10
                    Vu de Paris : Washington réservé, quand Paris félicite sans retenue Abdelaziz Bouteflika

                    Vu d'ailleurs : Kerry participe à la campagne electorale de bouteflika, quand paris se contente de le féliciter

                    Commentaire


                    • #11
                      Paris félicite sans retenue Abdelaziz Bouteflika
                      et pour cause;les francais;en échange pour les soins prodiguées a sa"sainte" personne;reçoivent des méthaniers, gratos;les sous sol algérien alimentent les raffineries françaises ;sans interruptions;...etc

                      Commentaire


                      • #12
                        Y a des experts qui rodent par ici ??

                        Commentaire


                        • #13
                          Les francais sont largués et ont toujours un train de regard, en felicitant boutef qui n'est autre que celui qui preserve leur interets, ont une vision court termes, bien que les americains ont une vision beaucoup plus long termiste car anticipent le depart de boutef et son clan d'une maniere ou d'une autre.
                          "Le patriotisme c'est l'amour des siens. Le nationalisme c'est la haine des autres". Romain Gary

                          Commentaire


                          • #14
                            et les «Américains ne soutenaient personne »
                            Tu parles... Charles!

                            Le déplacement de Kerry en pleine campagne électorale est pour le moins inexplicable!...
                            "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

                            Commentaire


                            • #15
                              Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

                              Commentaire

                              Chargement...
                              X