Selon un chercheur britannique, les femmes au quotient intellectuel élevé ont moins envie de procréer que les autres. Cette conclusion controversée divise la communauté scientifique.
Plus les femmes sont intelligentes, et moins il est probable qu’elles deviennent mères un jour, selon une étude de la London School of Economics, rapportée par The Guardian. Cette conclusion est le fruit des recherches du psychologue évolutionnaire Satoshi Kanazawa, auteur du livre «The Intelligence Paradox: Why the Intelligent Choice Isn't Always the Smart One».
Le chercheur s'est basé sur le quotient intellectuel des femmes, après avoir préalablement contrôlé les facteurs économiques ou l’éducation. Selon lui, pour chaque tranche de 15 points de QI en plus, la probabilité qu'une femme ait des enfants chute de 25%, rapporte le Daily Mail.
Chiffres alarmants
Pour parvenir à ces conclusions, Satoshi Kanazawa a étudié les données d’une étude britannique, la United Kingdom’s National Child Development Study, selon le Telegraph. Une étude qui montre que le nombre de femmes sans enfant a pratiquement doublé outre-Manche depuis 1990.
Autre constat: 20% des femmes âgées de 45 ans ne sont jamais devenues mère. Une proportion qui grimpe à 43% pour les femmes nées entre 1965 et 1978 titulaires d’un diplôme d’études supérieures.
Plusieurs raisons expliqueraient cette tendance, selon le chercheur: la réussite professionnelle qui risque d’être freinée par l’arrivée d’un enfant, ou le simple fait de ne pas en avoir envie.
Vers une société qui s'abêtit?
Mais Satoshi Kanazawa s'inquiète pour les facultés mentales futures des Britanniques. Car les gènes déterminent à 80% l'intelligence à l'âge adulte. Autrement dit: plus les parents sont intelligents, plus ils y a des chances que leurs enfants soient également intelligents. Et inversement...
Hic: ce sont les femmes surtout qui influencent les facultés de leurs rejetons. Car les gènes de l'intelligence sont placés sur le chromosome X. Du coup, les hommes ne peuvent hériter de leur intelligence que de leur mère, tandis que les femmes la reçoivent de leurs deux parents. Une société où les femmes intelligentes font moins d’enfants évolue donc vers plus de stupidité...
Mais les conclusions de Satoshi Kanazawa ne font pas l'unanimité. Selon les critiques, le chercheur, auteur d'une étude déjà controversée qui annonçait que les femmes noires étaient moins attirantes que les blanches, n'a pas pris en compte la problématique du prix des garderies et des soins dans la santé, des horaires de travail pas assez flexibles, ou les congés maternité, dans ses conclusions.
Une autre étude de l'Université de York, toujours en Angleterre, rejoint en partie ces critiques. Elle montre que la notion selon laquelle les enfants apportent le bonheur est illusoire, raison pour laquelle les femmes intelligentes ne veulent pas de gosses.
Par ailleurs, protestent d'autres spécialistes, le quotient intellectuel n'est de loin pas la seule façon de calculer l'intelligence humaine.
tdg.ch
Plus les femmes sont intelligentes, et moins il est probable qu’elles deviennent mères un jour, selon une étude de la London School of Economics, rapportée par The Guardian. Cette conclusion est le fruit des recherches du psychologue évolutionnaire Satoshi Kanazawa, auteur du livre «The Intelligence Paradox: Why the Intelligent Choice Isn't Always the Smart One».
Le chercheur s'est basé sur le quotient intellectuel des femmes, après avoir préalablement contrôlé les facteurs économiques ou l’éducation. Selon lui, pour chaque tranche de 15 points de QI en plus, la probabilité qu'une femme ait des enfants chute de 25%, rapporte le Daily Mail.
Chiffres alarmants
Pour parvenir à ces conclusions, Satoshi Kanazawa a étudié les données d’une étude britannique, la United Kingdom’s National Child Development Study, selon le Telegraph. Une étude qui montre que le nombre de femmes sans enfant a pratiquement doublé outre-Manche depuis 1990.
Autre constat: 20% des femmes âgées de 45 ans ne sont jamais devenues mère. Une proportion qui grimpe à 43% pour les femmes nées entre 1965 et 1978 titulaires d’un diplôme d’études supérieures.
Plusieurs raisons expliqueraient cette tendance, selon le chercheur: la réussite professionnelle qui risque d’être freinée par l’arrivée d’un enfant, ou le simple fait de ne pas en avoir envie.
Vers une société qui s'abêtit?
Mais Satoshi Kanazawa s'inquiète pour les facultés mentales futures des Britanniques. Car les gènes déterminent à 80% l'intelligence à l'âge adulte. Autrement dit: plus les parents sont intelligents, plus ils y a des chances que leurs enfants soient également intelligents. Et inversement...
Hic: ce sont les femmes surtout qui influencent les facultés de leurs rejetons. Car les gènes de l'intelligence sont placés sur le chromosome X. Du coup, les hommes ne peuvent hériter de leur intelligence que de leur mère, tandis que les femmes la reçoivent de leurs deux parents. Une société où les femmes intelligentes font moins d’enfants évolue donc vers plus de stupidité...
Mais les conclusions de Satoshi Kanazawa ne font pas l'unanimité. Selon les critiques, le chercheur, auteur d'une étude déjà controversée qui annonçait que les femmes noires étaient moins attirantes que les blanches, n'a pas pris en compte la problématique du prix des garderies et des soins dans la santé, des horaires de travail pas assez flexibles, ou les congés maternité, dans ses conclusions.
Une autre étude de l'Université de York, toujours en Angleterre, rejoint en partie ces critiques. Elle montre que la notion selon laquelle les enfants apportent le bonheur est illusoire, raison pour laquelle les femmes intelligentes ne veulent pas de gosses.
Par ailleurs, protestent d'autres spécialistes, le quotient intellectuel n'est de loin pas la seule façon de calculer l'intelligence humaine.
tdg.ch
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