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La Palestine sollicite l’aide de l’Algérie

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  • La Palestine sollicite l’aide de l’Algérie

    La Palestine, par le biais du président Mahmoud Abbas, vient de solliciter le soutien de l’Algérie pour pouvoir faire face à la délicate situation, dans les territoires palestiniens, née «d’un blocus financier et économique sans précédent».

    L’aide sollicitée par l’Autorité palestinienne auprès d’Alger vise à desserrer l’étau sur le peuple palestinien dont les divergences entre les mouvements Fatah et Hamas accentuent la difficulté d’arranger la rude situation. La sollicitation de l’aide internationale en général et algérienne en particulier intervient en vue de faire «face à ces circonstances difficiles», est-il souligné dans le message transmis par Mahmoud Abbas au président de la République, Abdelaziz Bouteflika.

    Cette demande a été formulée mardi auprès du chef de l’Etat algérien qui recevait l’envoyé spécial du président palestinien Mahmoud Abbas.
    Cet envoyé spécial et membre du comité central du mouvement Fatah, Ahmed Qoreï en l’occurrence, a été reçu par le président Bouteflika en présence du ministre du Travail et de la Sécurité sociale, Tayeb Louh, et de l’ambassadeur de Palestine à Alger. La missive du président Abbas rappelle que le peuple palestinien croupit «sous un blocus financier et économique sans précédent, doublé d’une agression israélienne permanente visant la terre, l’homme et les symboles sacrés». Dans son message, le président palestinien relève «les derniers développements du dialogue inter-palestinien et les efforts sans cesse consentis pour parvenir à la formation d’un gouvernement palestinien capable de trouver une issue à la crise» palestinienne accentuée notamment «par l’arrivée du Hamas à la tête du gouvernement».

    Début septembre dernier, et à partir de Stockholm, la communauté internationale s’était engagée à verser 500 millions de dollars d’aide à la Palestine afin d’éviter l’aggravation de la crise humanitaire qui y sévit.
    Dans le cas de la Palestine, et pour le compte de la décennie écoulée, l’Algérie a été un des principaux donateurs étrangers avec respectivement l’Union européenne, les Etats-Unis, la Suède, l’Arabie saoudite, le Royaume-Uni, l’Allemagne, la Norvège, la Banque mondiale, le Japon et la France. Il n’y a pas longtemps, l’Algérie a fait un don de 52 millions de dollars, versés sur les comptes de la présidence palestinienne.

    Avant cela, et dans le cadre de la Ligue arabe essentiellement, l’Algérie a versé dès les premières semaines ayant suivi l’arrivée du Hamas à la tête du gouvernement quelque 35 millions de dollars aux Palestiniens.
    «Nous n’oublierons jamais les positions constantes du président Abdelaziz Bouteflika, et ce, à travers les différentes étapes», écrit le dirigeant palestinien, en son nom et au nom du peuple palestinien, au président de la République, en qui -indique l’APS-, a-t-il dit, «nous saluons le militant, le pionnier des mouvements de libération et de l’indépendance, mais aussi l’ancien ministre des Affaires étrangères qui a contribué à porter haut la voix de la Palestine aux Nations unies, et également le Président qui a su rétablir la sécurité, la stabilité et la prospérité de l’Algérie».

    Selon les termes de Mahmoud Abbas, le président algérien «a défendu sans relâche les droits nationaux inaliénables du peuple palestinien, dont le droit au retour, le droit à l’autodétermination et le droit à l’instauration d’un Etat, avec El Qods comme capitale».

    Par ailleurs et tout en estimant que le mot d’ordre des années soixante-dix selon lequel «nous soutenons la Palestine qu’elle ait tort ou raison» demeure à ce jour celui «de l’Etat et du peuple algériens», l’envoyé spécial de Mahmoud Abbas relève que Abdelaziz Bouteflika «alors ministre des Affaires étrangères, avait valeureusement contribué à porter la voix de la cause palestinienne aux Nations unies». «La Palestine trouve aujourd’hui en lui un soutien en qui elle a confiance», souligne le prédécesseur de Haniyeh au poste de Premier ministre de l’Autorité palestinienne. Ahmed Qoreï ajoutera, toujours selon ce qu’a rapporté l’APS, son souhait que «l’Algérie soit toujours à l’avant-garde des pays qui soutiennent les causes de la nation arabe».

    Selon l’APS qui rapporte l’information, l’émissaire palestinien a affirmé avoir trouvé «comme à l’accoutumée, tout le soutien et l’assistance de la part du président de la République». Ahmed Qoreï rappelle qu’il s’agit là d’une «position constante du président de la République et de l’Algérie qui a de tout temps témoigné son soutien au peuple palestinien et à sa révolution depuis son déclenchement».

    Ahmed Qoreï a indiqué à sa sortie de l’audience présidentielle avoir informé Bouteflika des contacts inter-palestiniens en cours, en vue de «la formation d’un gouvernement en mesure de lever le blocus imposé au peuple dans ces circonstances difficiles». Les parties palestiniennes, relève Ahmed Qoreï, œuvreraient en faveur d’une «issue loin des divergences», précise-t-il en mettant l’accent sur «la nécessaire sauvegarde du devenir de cette cause et du peuple palestinien».

    La réalité palestinienne est peu reluisante à tous points de vue. Le retard dans la mise sur pied d’un gouvernement d’union nationale, seule issue pour redresser une situation économique et financière chaotique, ainsi que les agressions israéliennes qui ne veulent guère cesser (hier matin, trois palestiniens membres du Hamas ont été tués dans la bande de Ghaza et en Cisjordanie) rendent la situation explosive dans les territoires palestiniens. Contrôlant le gouvernement palestinien depuis mars dernier, le mouvement Hamas (mouvance islamiste) bloque la mise en place d’un cabinet d’union à travers son rejet d’une plate-forme politique incluant notamment une reconnaissance d’Israël et des accords israélo-palestiniens signés par le passé.

    A ce sujet, le président palestinien a réitéré qu’un gouvernement d’union avec le Hamas pourrait permettre aux Palestiniens de «sortir de l’impasse car la situation actuelle est impossible». Plus encore, et faute d’un gouvernement d’union, le président palestinien a déclaré mardi à Ramallah qu’un «gouvernement de technocrates indépendants est la solution la plus simple et la plus pratique». «Cela dit, je n’ai pas d’objection à la mise en place d’un gouvernement d’union capable de mettre fin au siège», a-t-il précisé à la presse représentée en Cisjordanie.

    En Etat de cessation de paiement, depuis le gel au printemps 2006, des aides internationales directes, le gouvernement du Hamas voit toujours son Premier ministre, Ismaïl Haniyeh, promettre de ne pas céder aux pressions étrangères. «Les Américains ne veulent pas que le peuple palestinien forme un gouvernement basé sur un consensus national mais sur leur vue et leurs conditions», a-t-il estimé à ce propos, le jour même où Abbas sollicitait l’aide de l’Algérie. Jusqu’à quand durera ce refus du Hamas ? En tout cas, Mahmoud Abbas n’écarte pas d’autres «options» comme c’est le cas de l’organisation d’un référendum sur une initiative de sortie de crise.

    Par la Tribune

  • #2
    La Palestine, par le biais du président Mahmoud Abbas, vient de solliciter le soutien de l’Algérie pour pouvoir faire face à la délicate situation, dans les territoires palestiniens, née «d’un blocus financier et économique sans précédent».
    La cagnotte ne tarde pas à attirer toute sorte de pique-assiettes!!!
    On se rappelle, en 88, les hôpitaux algériens n'avaient pas de seringues jetables et Chadli organise les assises de l'Etat Palestinien à coup de milliards!!!
    "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

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    • #3
      La cagnotte ne tarde pas à attirer toute sorte de pique-assiettes!!!
      On se rappelle, en 88, les hôpitaux algériens n'avaient pas de seringues jetables et Chadli organise les assises de l'Etat Palestinien à coup de milliards!!!

      Reponse:
      On ne refuse jamais l'aumone a quelqu'un qui tend la main. Meme les Francais n'ont pas refuse de soigner Boutef qui les insultait deux jours avant d'aller trainer chez eux.

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      • #4
        Je ma souviens que lorsque Boudiaf a pris le pouvoir (pas tout le pouvoir) il a trouvé les caisses de l'Etat vide alors il a envoyé Lakhder Brahimi chercher de l'aide chez nos "frères" arabes, il est revenu bredouille, pas même de quoi faire manger un chat.
        Les Palestiniens on droit a notre aide, ils sont réellement dans le besoin, demain nous n'aurons pas honte de notre attitude car l'histoire nous jugeras.

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