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Yazaki Maroc : début en juillet des travaux d'une usine de cablage de 3 000 personnes à Meknès

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  • Yazaki Maroc : début en juillet des travaux d'une usine de cablage de 3 000 personnes à Meknès

    Le fabricant japonais de faisceaux de câbles pour l’automobile lance bientôt son projet de troisième usine au Maroc. Elle devrait employer 3 000 salariés alors qu’une activité dans un site provisoire a déjà été lancée à Meknes. Un investissement de 20 millions d'euros à terme.

    Bientôt le top départ. Les travaux de la nouvelle usine marocaine du fabricant japonais de faisceaux et harnais de câbles automobile Yazaki vont être lancés début juillet. C’est ce qu’a indiqué à L’Usine Nouvelle Redouane Kharibach, directeur général de Yazaki Maroc en marge du salon de la sous-traitance automobile qui se tenait à Tanger du 23 au 25 avril.

    Il s’agit de la troisième usine marocaine du groupe japonais qui compte déjà deux sites dans le royaume l’un le plus ancien à Tanger et l’autre à Kenitra ouvert en fin 2011 qui emploient chacune plus de 2500 personnes.
    « Ce nouveau site greenfield sera basé sur le modèle des deux précédents, cela a facilité les choses et le groupe a l’habitude de ce genre de projet », indique Redouane Kharibach. Le groupe japonais dispose aussi d'une quinzaine d'usines low-cost autour de l'Europe de l'ouest en Roumanie, Ukraine, Tunisie ou Bulgarie.

    Selon Redouane Kharibach, l’usine devrait être opérationnelle au terme d’un programme de travaux de 7 mois dès janvier 2015. L’investissement total s'élèvera à terme selon le Centre Régional d’Investissement de Meknès-Tafilalet à 223 millions de dirhams, soit 20 millions d'euros.
    Un géant japonais

    Basé à Tokyo, Yazaki est un groupe privé qui compte parmi les ténors des équipementiers automobiles mondiaux. Il réalise environ 10 milliards d’euros de chiffres à 60% hors du Japon et emploie plus de 220 000 personnes. Il opère dans les câbles, les harnais et la connectique et aussi la mesure, le solaire et la climatisation.

    A noter qu’en juillet 2013, la Commission européenne a infligé un total de 141 millions d’euros d'amendes pour ententes à Yazaki et ses concurrents Furukawa, S-Y Systems Technologies et Leoni « pour avoir constitué cinq ententes portant sur la fourniture de faisceaux de fils électriques à Toyota, Honda, Nissan et Renault. » Sumitomo coupable lui aussi étant exempté pour avoir dénoncé les faits.

    RENAULT TANGER EN VUE

    La nouvelle usine marocaine devrait comme les deux autres travailler pour des constructeurs automobiles européens avec l’espoir aussi de gagner des marchés chez Renault Tanger.

    Ce site de Meknès devrait compter 3 000 salariés, selon le directeur général de Yazaki Maroc. Dans cette ville, 300 employés s’activent en fait déjà dans un bâtiment provisoire depuis plusieurs mois. Un moyen de préparer l’effort de formation très important que nécessitera l’arrivée progressive sur le nouveau site de plusieurs milliers de nouveaux embauchés.

    L’assemblage de câble est une activité manuelle où la performance opérationnelle est critique en termes de coûts de production.
    Ce métier nécessite peu de qualification mais nécessite notamment une grande dextérité. Il connait de surcroit un fort turn-over naturel, en 2011 Yazaki avait dû ainsi embaucher 3 600 personnes pour en conserver 2 700. Les deux usines existantes de Yazaki Maroc tournent en 2X8 voire en 3X8 selon la charge et sont affectées chacune à deux ou trois clients constructeurs.

    «Les collaborateurs actuels de Meknès serviront de base de savoir-faire pour le training des futurs embauchés. Certains employés des usines de Tanger et Kenitra nous ont d’ailleurs aussi aidé pour cela», indique Redouane Kharibach.
    Quant au sujet du recrutement celui-ci se déclare confiant. Selon lui « le bassin d’emploi de Fès Meknès est bien dimensionné en terme de disponibilité de main d’œuvre". Et comme pour le plan d’embauche de Kenitra, Yazaki va s’appuyer pour la pré-sélection de candidats sur l’ANAPEC, l’agence marocaine de l’emploi.

    Le Maroc abrite de nombreux fabricants de harnais comme les japonais Sumitomo et Yazaki, l'américain Delphi ou l'allemand Leoni qui a néanmoins fermé l'an dernier un de ses 7 sites situé près de Rabat.
    Ces dernières décennies, cette activité nécessitant peu d'investissement mais intensive en main d'œuvre, a peu à peu déserté l'Europe de l'ouest puis désormais assi l'Europe de l'est pour se localiser vers des pays à plus bas coûts comme la Tunisie, l'Egypte ou le Maroc.

    L'an dernier à l'occasion de l'inauguration du huitième site de Sumitomo, le ministre de l'industrie Moulay Hafid Elalamy jugeait que le Maroc "est devenu aujourd’hui une référence internationale dans ce secteur avec une part de marché mondiale frôlant les 5% grâce à une vingtaine d’entreprises." Et bientôt une usine de plus.

    usine nouvelle

  • #2
    3000 emplois direct plus les sous traitant et les emplois indirects . c'est vraiment excellent pour la région de Meknès

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    • #3
      bien et bonne chance

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      • #4
        Toujours rien pour Taza, Guercif, Warzazate, errachidia, Berkane, Nador, Hoceima, Midelt, Taounate.... !!!

        Toujours Casa, toujours Rabat, toujours Kenitra, toujours Tanger....

        C'est quoi cette politique de m...e ?

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