"Ce qui est arrivé aux juifs durant l'Holocauste est le crime le plus odieux qui soit survenu contre l'humanité pendant l'ère moderne." Diffusée en arabe et en anglais dimanche, à la veille de la journée consacrée au souvenir de la Shoah, la sortie de Mahmoud Abbas a été très remarquée.
Si ce n'est pas la première fois que le président de l'Autorité palestinienne, taxé dans le passé de négationnisme, dénonce le génocide juif, il s'agit de sa condamnation la plus forte. Mahmoud Abbas, qui a également dit sa "sympathie aux familles des victimes et (aux) nombreux autres innocents tués par les nazis" et a appelé le gouvernement israélien à conclure une paix "juste" avec les Palestiniens, a tenu ces propos lors d'un entretien, la semaine dernière, avec un rabbin américain, Marc Schneier, avocat du dialogue entre musulmans et juifs. Le moment choisi pour leur diffusion ce dimanche, alors que le processus de paix israélo-palestinien, est dans l'impasse, n'est pas anodin.
Impasse des pourparlers
Les pourparlers de paix, relancés en juillet 2013 sous l'égide des Etats-Unis, ont été suspendus jeudi par le gouvernement de Benjamin Netanyahou après l'annonce d'un accord de réconciliation entre l'Organisation de libération de la Palestine (OLP), et le mouvement islamiste Hamas, qui ne reconnaît pas Israël. Aux termes de cet accord, l'OLP et le Hamas ont convenu de former un gouvernement de "consensus national" que dirigera le président Abbas et qui sera composé de personnalités indépendantes. Face aux inquiétudes de la communauté internationale, le leader palestinien avait promis samedi que ce futur gouvernement rejetterait la violence et reconnaîtrait l'Etat d'Israël.
Mais cette nouvelle condamnation de la Shoah ne suffira pas à faire revenir le Premier ministre israélien à la table des négociations. Ce dernier a estimé qu'en renouant une alliance avec le Hamas - qu'il considère comme une "organisation terroriste" - le dirigeant palestinien a donné "le coup de grâce" au processus de paix. "Le président Abbas ne peut pas jouer sur les deux tableaux. Il ne peut pas dire que l'Holocauste est effroyable tout en s'alliant avec ceux qui nient l'Holocauste et cherchent à commettre une autre destruction du peuple juif", a déclaré froidement Benjamin Netanyahou ce dimanche sur CNN. "Je pense que ce que tente le président Abbas, c'est de calmer l'opinion publique occidentale qui comprend qu'il a porté un coup terrible au processus de paix."
Métronews
Si ce n'est pas la première fois que le président de l'Autorité palestinienne, taxé dans le passé de négationnisme, dénonce le génocide juif, il s'agit de sa condamnation la plus forte. Mahmoud Abbas, qui a également dit sa "sympathie aux familles des victimes et (aux) nombreux autres innocents tués par les nazis" et a appelé le gouvernement israélien à conclure une paix "juste" avec les Palestiniens, a tenu ces propos lors d'un entretien, la semaine dernière, avec un rabbin américain, Marc Schneier, avocat du dialogue entre musulmans et juifs. Le moment choisi pour leur diffusion ce dimanche, alors que le processus de paix israélo-palestinien, est dans l'impasse, n'est pas anodin.
Impasse des pourparlers
Les pourparlers de paix, relancés en juillet 2013 sous l'égide des Etats-Unis, ont été suspendus jeudi par le gouvernement de Benjamin Netanyahou après l'annonce d'un accord de réconciliation entre l'Organisation de libération de la Palestine (OLP), et le mouvement islamiste Hamas, qui ne reconnaît pas Israël. Aux termes de cet accord, l'OLP et le Hamas ont convenu de former un gouvernement de "consensus national" que dirigera le président Abbas et qui sera composé de personnalités indépendantes. Face aux inquiétudes de la communauté internationale, le leader palestinien avait promis samedi que ce futur gouvernement rejetterait la violence et reconnaîtrait l'Etat d'Israël.
Mais cette nouvelle condamnation de la Shoah ne suffira pas à faire revenir le Premier ministre israélien à la table des négociations. Ce dernier a estimé qu'en renouant une alliance avec le Hamas - qu'il considère comme une "organisation terroriste" - le dirigeant palestinien a donné "le coup de grâce" au processus de paix. "Le président Abbas ne peut pas jouer sur les deux tableaux. Il ne peut pas dire que l'Holocauste est effroyable tout en s'alliant avec ceux qui nient l'Holocauste et cherchent à commettre une autre destruction du peuple juif", a déclaré froidement Benjamin Netanyahou ce dimanche sur CNN. "Je pense que ce que tente le président Abbas, c'est de calmer l'opinion publique occidentale qui comprend qu'il a porté un coup terrible au processus de paix."
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