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Après l'Egypte qui a déclaré en décembre dernier la puissante organisation des Frères musulmans comme une organisation terroriste, c'est aujourd'hui au tour de l'Algérie de subir d'énormes pressions de pays du Golfe pour qu'elle emboîte le pas à cette décision des militaires égyptiens, qui ont renversé le président élu Mohamed Morsi. «Qoreich», un portail électronique basé à Londres, a indiqué hier dimanche, citant des sources diplomatiques à Alger, que l'Algérie a opposé un «niet» ferme mais policé à la proposition saoudo-émiratie de classer les FM comme organisation terroriste.
Pour rappel, le Conseil de Coopération du Golfe (CCG), qui regroupe six monarchies de cette région, a failli imploser à la suite d'une violente dispute entre l'Arabie Saoudite, épaulée par les Emirats et Bahrein, avec le Qatar. Le sujet de cette dispute était que le Qatar refusait d'obtempérer aux injonctions de Ryad, Doha étant connu pour soutenir la confrérie des Frères musulmans, et a donné asile à un de ses dirigeants, Youcef Al Qaradaoui. En fait, les trois pays avaient reproché à Doha de ne pas avoir encore mis en œuvre l'Accord de sécurité du Golfe, signé en novembre dernier, qui a pour objectif de renforcer la coopération des membres en matière de sécurité afin de faire face aux nouvelles menaces auxquelles leurs pays sont confrontés. Décrypté, le message est clair: Doha a été sermonné pour ne pas avoir rompu ses liens avec les Frères musulmans. C'est en quelque sorte le même scénario que les deux puissantes monarchies pétrolières du CCG ont voulu imposer à l'Algérie au cours de ces trois derniers mois. Selon donc le site ‘Qoreich», l'Algérie a récemment informé L'Arabie Saoudite et les Emirats arabes unis qu'elle «reste vigilante à respecter les décisions prises par ces pays pour assurer leur sécurité intérieure». Pour autant, elle (l'Algérie) ne peut travailler logiquement en dehors des mécanismes judiciaires compétents et sans preuves pour criminaliser les groupes islamiques dont les Frères musulmans», ont expliqué des sources diplomatiques algériennes, toujours selon le site «Qoreich». Les mêmes sources ont précisé que le ministre des Affaires étrangères Ramtane Lamamra, qui s'était rendu à la mi-avril à Ryadh où il a rencontré son homologue Saoud Al Fayçal, avait expliqué aux autorités saoudiennes la décision algérienne de ne pas suivre la proposition saoudo-emiratie de considérer les FM comme une organisation terroriste. «Aux autorités saoudiennes, selon le même site, il a calmement détaillé la position algérienne à ce sujet, tirée de son expérience de la gestion des groupes islamistes», en réponse à la proposition de l'Arabie Saoudite et les Emirats de considérer les FM comme un groupe terroriste. Par ailleurs, les mêmes sources, citées par le site Qoreich, ont affirmé que des émissaires saoudiens et émiratis se sont rendus à Alger au cours de ces trois derniers mois pour «exercer des pressions sur les autorités algériennes, à travers des investissements et des financements de projets à cette fin». M. Lamamra, qui s'était rendu à Rydah à la mi-avril où il a co-présidé avec son homologue saoudien l'émir Saoud Al Fayçal les travaux du mécanisme de coopération politique entre les deux pays, avait calmement expliqué la position algérienne de ne pas classer les FM comme une organisation terroriste. Pour autant, Ryadh ne s'est décidé à classer les Frères musulmans comme organisation terroriste que le vendredi 7 mars dernier. Dans cette même liste, il y a également Al Qaïda, le Front Al-Nosra, les Houthis (rebelles chiites zaïdites au Yémen) et l'Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL). En outre, le ministère de l'Intérieur saoudien précise dans son communiqué que toute personne ou groupe qui «appuiera moralement ou financièrement», ces organisations, «exprimera ses sympathies», ou fera la promotion à travers les médias ou les réseaux sociaux» sera poursuivi en justice.
le Quotidien d'Oran
Pour rappel, le Conseil de Coopération du Golfe (CCG), qui regroupe six monarchies de cette région, a failli imploser à la suite d'une violente dispute entre l'Arabie Saoudite, épaulée par les Emirats et Bahrein, avec le Qatar. Le sujet de cette dispute était que le Qatar refusait d'obtempérer aux injonctions de Ryad, Doha étant connu pour soutenir la confrérie des Frères musulmans, et a donné asile à un de ses dirigeants, Youcef Al Qaradaoui. En fait, les trois pays avaient reproché à Doha de ne pas avoir encore mis en œuvre l'Accord de sécurité du Golfe, signé en novembre dernier, qui a pour objectif de renforcer la coopération des membres en matière de sécurité afin de faire face aux nouvelles menaces auxquelles leurs pays sont confrontés. Décrypté, le message est clair: Doha a été sermonné pour ne pas avoir rompu ses liens avec les Frères musulmans. C'est en quelque sorte le même scénario que les deux puissantes monarchies pétrolières du CCG ont voulu imposer à l'Algérie au cours de ces trois derniers mois. Selon donc le site ‘Qoreich», l'Algérie a récemment informé L'Arabie Saoudite et les Emirats arabes unis qu'elle «reste vigilante à respecter les décisions prises par ces pays pour assurer leur sécurité intérieure». Pour autant, elle (l'Algérie) ne peut travailler logiquement en dehors des mécanismes judiciaires compétents et sans preuves pour criminaliser les groupes islamiques dont les Frères musulmans», ont expliqué des sources diplomatiques algériennes, toujours selon le site «Qoreich». Les mêmes sources ont précisé que le ministre des Affaires étrangères Ramtane Lamamra, qui s'était rendu à la mi-avril à Ryadh où il a rencontré son homologue Saoud Al Fayçal, avait expliqué aux autorités saoudiennes la décision algérienne de ne pas suivre la proposition saoudo-emiratie de considérer les FM comme une organisation terroriste. «Aux autorités saoudiennes, selon le même site, il a calmement détaillé la position algérienne à ce sujet, tirée de son expérience de la gestion des groupes islamistes», en réponse à la proposition de l'Arabie Saoudite et les Emirats de considérer les FM comme un groupe terroriste. Par ailleurs, les mêmes sources, citées par le site Qoreich, ont affirmé que des émissaires saoudiens et émiratis se sont rendus à Alger au cours de ces trois derniers mois pour «exercer des pressions sur les autorités algériennes, à travers des investissements et des financements de projets à cette fin». M. Lamamra, qui s'était rendu à Rydah à la mi-avril où il a co-présidé avec son homologue saoudien l'émir Saoud Al Fayçal les travaux du mécanisme de coopération politique entre les deux pays, avait calmement expliqué la position algérienne de ne pas classer les FM comme une organisation terroriste. Pour autant, Ryadh ne s'est décidé à classer les Frères musulmans comme organisation terroriste que le vendredi 7 mars dernier. Dans cette même liste, il y a également Al Qaïda, le Front Al-Nosra, les Houthis (rebelles chiites zaïdites au Yémen) et l'Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL). En outre, le ministère de l'Intérieur saoudien précise dans son communiqué que toute personne ou groupe qui «appuiera moralement ou financièrement», ces organisations, «exprimera ses sympathies», ou fera la promotion à travers les médias ou les réseaux sociaux» sera poursuivi en justice.
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