Chaîne et chêne
De nouvelles chaînes de télévision nous sont tombées du ciel pétodolareux ou pétrodinareux, nul ne le sait. Elles sont algériennes mais nées là-bas.
Elles font du bruit, ça on ne peut pas le nier. Elles font dans une langue abordable, celle de nos maternelles. Elles savent à quel public elles s'adressent. Au fait, elles n'avaient pas beaucoup d'efforts à faire, tant en face il n'y avait rien. Il s'agissait juste d'éviter les erreurs des chaînes dites publiques.
Elles ont évité la langue de bois. Elle font dans une autre menuiserie. Le populisme. Ça marche à coup sûr. La preuve les pages publicitaires foisonnent. Elles sont jeunes, on peut leur pardonner tous les travers de l'apprentissage. Elles ont le mérite de nous démontrer qu'il existe un potentiel, une ressource humaine et pas des moindres dans notre pays. Mais où étaient donc cachés tous ces jeunes talents que l'on découvre ? Ils n'ont quand-même pas été importés ! Non ! Ils sortent bien de nos écoles de nos rues de nos troupes théâtrales mystère ya khouti, mystère. Pendant des ans nous sommes convaincus qu'il n'y a pas de potentialités et du coup, fi ramcha, c'est la surprise. Kayène rjel, jeunes dynamiques. Kayène dans tous les domaines. Cela doit exister dans le sport, aussi. Il suffit juste de leur permettre l'épanouissement et leur donner l'occasion de s'exprimer.
De ne pas les étouffer. En politique aussi. Ca doit exister, des jeunes génies. Oui, mais là c'est une autre paire de manches. La politique ce n'est pas du spectacle. Et c'est ça la décadence d'une société. C'est lorsque qu'on a tout fait pour conditionner le jeune autour d'une seule question : Que va-t-il arriver? au lieu de « Que puis-je faire? ».
par El-Guellil
Le Quotidien d'Oran
De nouvelles chaînes de télévision nous sont tombées du ciel pétodolareux ou pétrodinareux, nul ne le sait. Elles sont algériennes mais nées là-bas.
Elles font du bruit, ça on ne peut pas le nier. Elles font dans une langue abordable, celle de nos maternelles. Elles savent à quel public elles s'adressent. Au fait, elles n'avaient pas beaucoup d'efforts à faire, tant en face il n'y avait rien. Il s'agissait juste d'éviter les erreurs des chaînes dites publiques.
Elles ont évité la langue de bois. Elle font dans une autre menuiserie. Le populisme. Ça marche à coup sûr. La preuve les pages publicitaires foisonnent. Elles sont jeunes, on peut leur pardonner tous les travers de l'apprentissage. Elles ont le mérite de nous démontrer qu'il existe un potentiel, une ressource humaine et pas des moindres dans notre pays. Mais où étaient donc cachés tous ces jeunes talents que l'on découvre ? Ils n'ont quand-même pas été importés ! Non ! Ils sortent bien de nos écoles de nos rues de nos troupes théâtrales mystère ya khouti, mystère. Pendant des ans nous sommes convaincus qu'il n'y a pas de potentialités et du coup, fi ramcha, c'est la surprise. Kayène rjel, jeunes dynamiques. Kayène dans tous les domaines. Cela doit exister dans le sport, aussi. Il suffit juste de leur permettre l'épanouissement et leur donner l'occasion de s'exprimer.
De ne pas les étouffer. En politique aussi. Ca doit exister, des jeunes génies. Oui, mais là c'est une autre paire de manches. La politique ce n'est pas du spectacle. Et c'est ça la décadence d'une société. C'est lorsque qu'on a tout fait pour conditionner le jeune autour d'une seule question : Que va-t-il arriver? au lieu de « Que puis-je faire? ».
par El-Guellil
Le Quotidien d'Oran
Commentaire