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Baromètre essentiel de l’état de santé financier du pays, le solde de la balance des paiements vire de plus en plus au déséquilibre à mesure, notamment, que se précisent les tendances baissières des exportations d’hydrocarbures.
De fait, les premiers chiffres du commerce extérieur de l’Algérie pour 2014, tels que dévoilés par le Centre national de l’informatique et des statistiques (CNIS) des Douanes, n’augurent rien de bon pour la situation de la balance des comptes courants.
Au premier trimestre de l’année en cours, les importations algériennes de blé ont atteint 543,96 millions de dollars contre 462,31 millions de dollars à la même période de l’année dernière, augmentant ainsi de 17,66%, selon les services des Douanes.
La facture des importations de produits pharmaceutiques a enregistré, elle, un accroissement de 19,02% durant la même période, pour atteindre un montant de 514,9 millions de dollars, tirée essentiellement par la hausse des importations de médicaments à usage humain. Le bilan du commerce extérieur de l’Algérie au premier trimestre 2014 fait ressortir globalement une tendance nette à l’amenuisement de son excédent commercial. De 3,36 milliards de dollars lors des trois premiers mois de 2013, celui-ci est passé à 2,6 milliards de dollars à la même période en 2014.
Au-delà des effets du gonflement des importations, la balance commerciale de l’Algérie reste notamment marquée par l’accentuation de la tendance au recul des exportations globales, qui ont baissé à 16,43 milliards de dollars durant le premier trimestre 2014 contre 17,48 milliards à la même période en 2013, soit un recul de 6,02%. Cette contraction est d’autant plus inquiétante pour la situation de la balance des paiements, qu’elle est surtout le fait d’un recul de 6,8% des exportations d’hydrocarbures, soit le poste essentiel des ventes de l’Algérie à l’étranger.
Au premier trimestre de l’année en cours, les ventes d’hydrocarbures, qui ont représenté 95,59% du volume global des exportations algériennes, se sont contractées à 15,70 milliards de dollars contre 16,85 milliards de dollars à la même période de l’année précédente, soit une baisse de 6,81%, selon les chiffres du CNIS. Des chiffres qui confirment la tendance générale observée en 2013, année durant laquelle les exportations globales de l’Algérie ont fléchi de 8,28%.
Aussi, avec une facture d’importations quasiment incompressible faute de compétitivité hors hydrocarbures et des recettes d’exportations de gaz et pétrole en net déclin, la balance des comptes courants de l’Algérie devrait devenir, selon les dernières prévisions du FMI, négative dès 2015 pour s’établir à -1,3% du PIB.
Akli Rezouali- El Watan
De fait, les premiers chiffres du commerce extérieur de l’Algérie pour 2014, tels que dévoilés par le Centre national de l’informatique et des statistiques (CNIS) des Douanes, n’augurent rien de bon pour la situation de la balance des comptes courants.
Au premier trimestre de l’année en cours, les importations algériennes de blé ont atteint 543,96 millions de dollars contre 462,31 millions de dollars à la même période de l’année dernière, augmentant ainsi de 17,66%, selon les services des Douanes.
La facture des importations de produits pharmaceutiques a enregistré, elle, un accroissement de 19,02% durant la même période, pour atteindre un montant de 514,9 millions de dollars, tirée essentiellement par la hausse des importations de médicaments à usage humain. Le bilan du commerce extérieur de l’Algérie au premier trimestre 2014 fait ressortir globalement une tendance nette à l’amenuisement de son excédent commercial. De 3,36 milliards de dollars lors des trois premiers mois de 2013, celui-ci est passé à 2,6 milliards de dollars à la même période en 2014.
Au-delà des effets du gonflement des importations, la balance commerciale de l’Algérie reste notamment marquée par l’accentuation de la tendance au recul des exportations globales, qui ont baissé à 16,43 milliards de dollars durant le premier trimestre 2014 contre 17,48 milliards à la même période en 2013, soit un recul de 6,02%. Cette contraction est d’autant plus inquiétante pour la situation de la balance des paiements, qu’elle est surtout le fait d’un recul de 6,8% des exportations d’hydrocarbures, soit le poste essentiel des ventes de l’Algérie à l’étranger.
Au premier trimestre de l’année en cours, les ventes d’hydrocarbures, qui ont représenté 95,59% du volume global des exportations algériennes, se sont contractées à 15,70 milliards de dollars contre 16,85 milliards de dollars à la même période de l’année précédente, soit une baisse de 6,81%, selon les chiffres du CNIS. Des chiffres qui confirment la tendance générale observée en 2013, année durant laquelle les exportations globales de l’Algérie ont fléchi de 8,28%.
Aussi, avec une facture d’importations quasiment incompressible faute de compétitivité hors hydrocarbures et des recettes d’exportations de gaz et pétrole en net déclin, la balance des comptes courants de l’Algérie devrait devenir, selon les dernières prévisions du FMI, négative dès 2015 pour s’établir à -1,3% du PIB.
Akli Rezouali- El Watan
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