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Pourquoi toutes les multinationales veulent un patron indien

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  • Pourquoi toutes les multinationales veulent un patron indien

    Rajeev Suri, nouveau PDG de Nokia ajoute son nom à la liste de plus en plus longue des patrons (de grandes entreprises) d’origine indienne. L’agence Bloomberg en tire une leçon : et si ces patrons nés dans le sous-continent avaient quelque chose en plus qui les rendaient plus performants que les autres ?

    "Le style de direction traditionnel en Inde encourage des liens affectifs entre supérieurs et subordonnés", pointent les auteurs d'une étude de l'université St Gallen en Suisse, citée par Bloomberg. Son sujet ? Le management "à l'indienne", qui aurait comme spécificité, par rapport à celui des dirigeants occidentaux, de rendre les équipes plus performantes tout en s'épargnant des "incitations financières".

    Une particularité - parmi d'autres - qui serait même de nature à convaincre de plus en plus de conseils d'administration de multinationales à nommer à leur tête des patrons provenant du sous-continent.

    Pepsi, Mastercard, Deutsche Bank...
    Pour Leonid Bershidsky de l'agence Bloomberg, cela pourrait même contribuer à expliquer "Pourquoi Microsoft et tous les autres adorent les PDG indiens."


    Car de fait, outre Satya Nadella, nommé PDG de Microsoft, les grands patrons d'origine indienne sont de plus en plus nombreux à la tête de grandes entreprises étrangères. Parmi eux: Indra Nooyi (PepsiCo), Anshu Jain (Deutsche Bank), Ajay Banga (MasterCard) ou encore Shantanu Narayen (Adobe Systems). Auparavant, Vikram Pandit, l'ancien patron de Citibank ou Rajat Gupta (ex-Mc Kinsey) avaient déjà marqué ces grandes entreprises de leur empreinte.

    Quasiment tous éduqués sur les bancs de prestigieuses universités anglo-saxonnes, ils ont, comme la plupart des grands dirigeants, des formations d'ingénieurs ou de managers.

    Habitués à la diversité, entraînés à la compétition
    La BBC s'est elle aussi interrogée sur les éventuelles qualités spécifiques de ces dirigeants. Dans un reportage mis en ligne sur son site ce 6 février, la chaîne britannique donne la parole à un associé du cabinet PwC en Inde, Shashank Tripathi. Ce dernier pointe le fait que les dirigeants indiens "sont capables de comprendre plusieurs cultures parfois plusieurs religions". En outre, le "système éducatif très compétitif" préparerait particulièrement bien les futurs patrons à devenir plus tard des "travailleurs acharnés"


    la tribune
    Dernière modification par haddou, 29 avril 2014, 21h00. Motif: Pourquoi toutes les multinationales veulent un patron indien

  • #2
    Ne te fie pas aux racontars polis des employeurs.
    C'est parce que soit les chairmen indiens reviennent moins cher, en tout ils sont moins exigeants, soit parce qu'ils peuvent ramener de la main d'oeuvre pas chère du tout. C'est le monde cruel de la rentabilité à moindre cout.

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    • #3
      les multinationales ne cherchent pas des cadres au rabais , ils cherchent avant tout la compétence ,ce genre de poste exige de la rigueur et des objectifs à atteindre , c'est la rentabilité

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      • #4
        Ai-je dis qu'ils étaient incompétents? Les chairmen sont des gestionnaires et uniquement des gestionnaires. C'est les conseils d'actionnaires qui décident des grandes lignes.
        Je vais te donner le topo des grilles salariales des multis. Alors tu as les expatriés de première zone (européens, nord-américains, australiens, japonais). Ceux là coutent très cher. Les expats de seconde zone dont les indiens ( les algériens aussi) qui coutent jusqu'à 5 fois moins cher ( ça peut etre un peu moins ou un peu plus). Les locaux, mis à part l'Arabie Saoudite et le Venezuela les locaux coutent encore moins cher que les expats de zone 2
        As-tu idée combien pèse la masse salariale du staff managérial si celui est composé uniquement d'expats de zone 1? Ca peut aller jusqu'à 15 % du CA. Cette masse est reduite de presque 10 % en prenant des zone 2.
        Quoi? Les multi sont xénophobes? Tout ce qui intéresse les actionnaires est le fric.

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        • #5
          C'est les conseils d'actionnaires qui décident des grandes lignes.
          ce n'est pas le conseil d'administration qui présente les grandes lignes , mais c'est le management , le conseil approuve après discussion la stratégie présentée


          As-tu idée combien pèse la masse salariale du staff managérial si celui est composé uniquement d'expats de zone 1? Ca peut aller jusqu'à 15 % du CA. Cette masse est reduite de presque 10 % en prenant des zone 2
          ce n'est pas à cause de la masse salariale , même si son taux est élevé , qui normalement doit atteindre 11% ,mais ce qui les inter ressent ce sont les bénéfices et de voir les actions augmenter

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          • #6
            Alors si tu crois que les chairmen ou les vip décident par eux-memes tu te goures. C'est avant tout lean six sigma pour tout le monde et grandes lignes ( d'obligations) décidées par le conseil d'actionnaires. Quand je dis conseil d'actionnaires il ne faut pas comprendre petits-porteurs. Ceux là ne comptent pas. Il faut comprendre actionnaires majoritaires. Dans ces actionnaires majoritaires tu vas retrouver soit de gros pontes soit d'autres sociétés écran représentant les gros pontes, une nébuleuse de majors quoi. J'avais lu quelque part sur le WP qu'une grosse vingtaine de conseils décidaient de l'essentiel pour une très grosse partie des corporates. Je ne sais pas si c'est vrai mais j'ai tendance à le croire.
            Dernière modification par jagelloul, 29 avril 2014, 21h45.

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            • #7
              Alors si tu crois que les chairmen ou les vip décident par eux-memes tu te goures

              je crois qu'il faudrait clarifier certaines choses , pour tout ce qui est à court terme , donc une année , c'est du ressort du manager qui doit présenter son plan d'action avec des objectifs , par contre tout ce qui est à long terme c'est le conseil d'administration qui dresse une stratégie

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              • #8
                Ce plan peut courir plus longtemps qu'une année. Il colle aux contrats d'investissement. Si ces contrats sont du genre apm, il court indéfiniment. Les chairmen et autres area managers sauteront en cours de chemin , pour différentes raison dont la sacro-sainte pratique de la rotation six sigma. Les actionnaires n'interviendront qu'en cas de renégociation contractuelle, de retract ou de reinvestment, en gros car c'est plus compliqué que ça. Au final la décision en projection/obligations réelle revient aux bonzes. Le staff ne fera que suivre et gare aux incartades. C'est une autre raison pour recruter des zone 2 car plus malléables.

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