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Révision de la Constitution : les consultations politiques confiées à Ouyahia

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    Révision de la Constitution : les consultations politiques confiées à Ouyahia

    TSA - Actualité - le 30 avril 2014 à 21 h 26 min - Achira Mammeri.



    Retour en force à la gestion des affaires politiques pour Ahmed Ouyahia. L’ancien Premier ministre, devenu chef de cabinet du président Abdelaziz Bouteflika, aura la mission de diriger les consultations politiques sur la révision de la Constitution, a-t-on appris de source sûre. « Le choix de mener les consultations avec les partis politiques, la société civile et les personnalités nationales, sur la révision de la Constitution est tombé sur Ahmed Ouyahia », souligne notre source.

    M. Ouyahia, destitué de la tête du RND par un mouvement de redressement, reprendra de zéro les consultations politiques sur la révision de la Constitution, déjà menées en 2011 par Abdelkader Bensalah. Le travail effectué par le président du Conseil de la Nation et actuel secrétaire général du RND se retrouve donc à la poubelle.

    La désignation d’Ouyahia pour mener ces consultations peut être interprétée comme un signe de confiance ou une volonté de récompenser « le commis de l’État » qui a mené une campagne électorale en faveur de Bouteflika lors de la présidentielle, malgré son éviction plusieurs mois auparavant du gouvernement et de son parti.

    Ouyahia ne se contentera pas de diriger le cabinet du président élu. Sa première mission consiste à réussir un pari qui s’annonce d’ores et déjà compliqué. Convaincre l’opposition de s’associer au dialogue en vue d’élaborer « une Constitution consensuelle ». Mission d’autant plus difficile, puisque elle intervient au lendemain d’une élection discréditée par la majorité de la classe politique et boycottée de la part de 50% des Algériens.

    Le choix d’Ahmed Ouyahia reflète aussi un changement dans la gestion des affaires par le président Bouteflika. Affaibli par sa maladie, le chef de l’État concède ce privilège à Ouyahia. Pourtant, lorsque ce dernier était à la tête du gouvernement, il n’avait pas les mains libres pour le diriger.

    Ouyahia sera appelé à gérer le dossier « le plus important » et le plus attendu de ce quatrième mandat, la nouvelle Constitution. Les discussions seront entamées « à partir de la semaine prochaine et s’étaleront sur un mois », précise notre source. La nouvelle Constitution devra être soumise au Parlement durant sa session d’automne pour adoption.
    Othmane BENZAGHOU

  • #2
    L'opposition avait vilipendé la mouture de la constitution en gestation depuis 2011, au motif qu'elle aurait été une constitution sur mesure pour un président en exercice, j'espère qu'ils ne vont pas dénoncer une constitution sur mesure pour le futur président... Ouyahia chargé de construire un consensus est l'une des taches politique les plus ardue qu'il ait eu à mener. Les responsables de cette désignation pourront peser les qualités consensuelles de leur future président...
    Othmane BENZAGHOU

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    • #3
      du vent

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      • #4
        Il faut bien entretenir et maquiller la constitution pour continuer à la violer.

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        • #5
          L'opposition serait bien avisée de rejeter ce cadeau empoisonné que lui tend le pouvoir, ou alors mettre la barre tellement haut que ce dernier finira par lâcher l'affaire. Qu'elle le laisse se dépatouiller tout seul dans son bourbier !

          A l'inverse, elle serait mieux inspirée d'aller se réconcilier avec le peuple (qui ne croit plus à grand chose), et reconquérir éventuellement les 12 millions d'électeurs qui n'ont pas "officiellement" voté pour ce régime. Cela suppose évidemment une "union sacrée" qui ne se laissera pas ébranler par les tentatives de déstabilisation et/ou de récupération que le pouvoir ne manquera pas de mettre en oeuvre, mais également un travail de proximité de longue haleine, qui ne sera certainement pas exempt de sacrifices, afin de contribuer à la conscientisation et l'éducation politique des masses. C'est cela le b-a ba du militantisme au sens noble, et non la production épisodique de communiqués rédigés dans les salons feutrés d'Alger...
          كلّ إناءٍ بما فيه يَنضَح

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          • #6
            c'est une mascarade politicienne, le seul article a changer dans cette constitution est celui du nombre de mandat or bouteftef s'est assis dessus, et pourquoi le changer maintenant, il peut si la nature le lui permet reste pour un cinquieme mandat aussi dez el gadam si dieu te le permet yal khabth

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