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Amar saâdani revient sur les réformes politiques

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  • Amar saâdani revient sur les réformes politiques

    Révision de la Constitution avec appel du pied à l’opposition, situation de la presse, les attaques contre sa personne et la cuisine interne au FLN ont été les temps forts de cette conférence de presse.

    Amar Saâdani se montre bienveillant à l’égard de l’opposition pour l’inciter à prendre part à la prochaine révision constitutionnelle. “Nous refusons que la révision de la Constitution soit fermée. Je m’oppose à ce que la mouture de cette Constitution soit présentée uniquement pour adoption. Nous donnerons l’opportunité et la possibilité à l’opposition de s’exprimer sur cette question à travers un appel que nous lui lançons à nouveau aujourd’hui”, a-t-il annoncé, hier, lors d’une conférence de presse animée à l’hôtel Moncada, à Ben Aknoun, à l’occasion de la Journée internationale de la presse.
    Et pour convaincre les formations politiques de l’opposition de la sincérité de sa sollicitation, il fera remarquer que “nous avons même délaissé nos anciennes propositions concernant cette révision pour donner plus de chances à l’opposition de faire les siennes”, appuie encore le chef du FLN. Et d’assurer encore que “le président de la République ne refusera jamais les positions et opinions qui émaneront des débats autour de cette révision”. Saâdani promet que “le Président prendra en considération les propositions qui seront formulées à cette occasion”.
    Le patron de la formation majoritaire, qui révèle l’obsolescence de l’ancienne mouture de la loi fondamentale concoctée par Abdelkader Bensalah en 2011, annonce de nouvelles consultations sur cette question. Faisant état d’une révision “profonde” de la première loi du pays, l’ancien président de l’Assemblée nationale promettra “des changements et des nouveautés importantes qui satisferont tout un chacun, y compris l’opposition”. “Plus de libertés et plus d’espaces pour l’opposition, plus de libertés pour la presse, plus de garanties en ce qui concerne l’État de droit et la séparation des pouvoirs”, insiste-t-il, avant de certifier : “Croyez-moi, vous serez vraiment très agréablement surpris de ce qu’apportera la nouvelle Constitution.”

    “Pas de protection aux journalistes en dehors des syndicats”
    Le patron du FLN s’est fait hier l’avocat des journalistes. “Il faut que les journalistes soient véritablement syndiqués pour se défendre et se prémunir contre les licenciements”, a-t-il recommandé devant un important parterre de journalistes qu’il a conviés à un déjeuner à l’occasion de la journée du 3 mai. “Il ne faut pas accepter que le syndicat soit créé par une poignée de personnes qui viennent en costume pour des raisons politiques et qui, en définitive, ne serviront que leurs propres intérêts”, prévient-il encore, avant d’expliquer que “l’adhésion à un syndicat de journaliste doit être une revendication de ses acteurs et non pas une imposition de quelque partie que ce soit”. Regrettant “la clochardisation” de la profession de journaliste en raison de “leurs conditions socioprofessionnelles déplorables”, Amar Saâdani évoque l’existence “d’une presse jeune qui ne défend pas les journalistes, même quand ils sont licenciés après 30 ans de métier”. C’est dans ce cadre-là qu’il plaide pour une élection de syndicats à travers “les urnes” pour, dit-il, “redonner à la corporation ses lettres de noblesse”. Concrètement parlant, il suggérera aux personnels des médias encore réticents à se syndiquer “d’aller à la Centrale syndicale pour concrétiser leur adhésion”. Sollicité à propos de la publicité accordée aux médias, le premier responsable du parti n’a pas manqué de la qualifier de répartition tendancieuse. Regrettant que la publicité soit “donnée tantôt en fonction des critiques et tantôt en fonction de l’allégeance”, Saâdani estimera que “la publicité ne doit pas être un obstacle pour les journaux et doit être répartie en fonction du lectorat et du tirage”. “Nous disons franchement que cette façon de faire doit changer et que les choses doivent aller dans le sens d’une répartition en fonction de l’audience”, lance-t-il, avant de relever que “la seule manière pour la presse de se libérer est de s’extirper des pressions”.

    “Je les défie de présenter des preuves contre moi”
    Le patron du FLN a vigoureusement dénoncé hier la campagne de déstabilisation le ciblant : “Depuis 2007, j’ai mis au défi mes pourfendeurs de présenter les preuves de leurs accusations”, lance-t-il à l’assistance.
    Pour Saâdani, il n’y a pas seulement “des médias” qui tentent de le destabiliser. Il est aussi question de ceux qui convoitent son poste de secrétaire général. C’est ce qu’il a désigné sous le vocable “el tabouh el khamess” (la cinquième chaîne). En ce sens que “des militants et responsables du FLN veulent l’éjecter de son poste comme ils ont fait avec Mehri, Benhamouda, Benflis et Belkhadem”, argue-t-il sans pour autant ciller, en notant que “si Saâdani part, l’essentiel est que le parti demeure”. Aux yeux du leader de la formation majoritaire, “ceux qui font la chaîne pour éjecter des responsables de leur poste est un problème endémique en Algérie qui empoisonne l’exercice de la politique et de toute autre fonction dans la sérénité”.
    Sollicité, par ailleurs, pour une réaction à propos de la revendication de la porte-parole du parti des travailleurs, Louisa Hanoune, demandant la dissolution de l’Assemblée nationale, Saâdani relevera d’entrée qu’“en politique, il n’y a pas de spontanéité”. “Si elle émet une telle proposition, c’est qu’elle veut avoir plus de députés et peut-être aussi que les députés qui sont actuellement avec elles veulent la quitter”, estime-t-il. Quid d’une information faisant état d’un deal avec la porte-parole du PT sur cette question de dissolution du Parlement ? “Nous sommes le parti majoritaire, comment peut-on débattre avec Louisa Hanoune sur cette question ?” interroge-t-il, avant de préciser : “Pour faire admettre cette position, il faut au moins présenter des arguments pour convaincre la classe politique et la société civile. On ne peut pas raisonnablement avancer une telle exigence sans arguments sérieux.”
    Par : Nadia Mellal
    LIBERTE
    dz(0000/1111)dz

  • #2
    مالي و للناس كم يلحونني سفها
    ديني لنفسي و دين الناس للناس

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    • #3
      Volte face! miracle

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      • #4
        “nous avons même délaissé nos anciennes propositions concernant cette révision pour donner plus de chances à l’opposition de faire les siennes”
        Depuis 2011 le FLN revendique ses propositions de changement de constitutions, et voila qu'il est prêt à tout remettre en cause. FLN est à vomir, aucune conviction a part l’intérêt personnel des ses membres.

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