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Le Maroc a décidé, le 30 avril, d'augmenter le salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG) de 10% sur deux ans, à partir de juillet prochain, au terme d’âpres négociations entre le gouvernement et les syndicats. «Cette augmentation, qui sera effective dans un premier lieu en juillet, à raison de 5%, s'étend sur deux ans, entre 2014 et 2015», a détaillé le ministre de l'Emploi et des affaires sociales, Abdessalam Seddiki.
«Les négociations entre le gouvernement, les syndicats et les représentants du patronat ont duré jusqu'à minuit, hier mardi, mais nous avons pu arracher l'augmentation», s’est félicité le secrétaire général de l'Union marocaine du travail (UMT), Miloudi Elmoukhariq.
La Confédération générales des entreprises marocaines (CGEM) a, cependant, déploré cette augmentation du SMIG. «Tout en renouvelant son attachement à l’amélioration du niveau de vie et du climat social, la CGEM prend acte de cette décision politique et tient à exprimer ses regrets et sa vive inquiétude quand à cette hausse du coût du travail qui s’inscrit en décalage total avec l’objectif de la nouvelle stratégie de relance industrielle 2014-2020 mise en place par le gouvernement il y a quelques semaines, et visant à créer 500 000 nouveaux emplois en 7 ans», a précisé la principale organisation patronale marocaine dans un communiqué.
L’augmentation du SMIG a été décidée à la veille de la fête du Travail, qui devrait être marquée par des rassemblements contre la détérioration de la situation sociale des salariés dans les grandes villes du royaume. Le 6 avril, des milliers de personnes avaient manifesté à l'appel des syndicats à Casablanca, la plus grande ville du Maroc, pour «la défense du pouvoir d'achat, de la liberté et de la justice»
Ecofin
«Les négociations entre le gouvernement, les syndicats et les représentants du patronat ont duré jusqu'à minuit, hier mardi, mais nous avons pu arracher l'augmentation», s’est félicité le secrétaire général de l'Union marocaine du travail (UMT), Miloudi Elmoukhariq.
La Confédération générales des entreprises marocaines (CGEM) a, cependant, déploré cette augmentation du SMIG. «Tout en renouvelant son attachement à l’amélioration du niveau de vie et du climat social, la CGEM prend acte de cette décision politique et tient à exprimer ses regrets et sa vive inquiétude quand à cette hausse du coût du travail qui s’inscrit en décalage total avec l’objectif de la nouvelle stratégie de relance industrielle 2014-2020 mise en place par le gouvernement il y a quelques semaines, et visant à créer 500 000 nouveaux emplois en 7 ans», a précisé la principale organisation patronale marocaine dans un communiqué.
L’augmentation du SMIG a été décidée à la veille de la fête du Travail, qui devrait être marquée par des rassemblements contre la détérioration de la situation sociale des salariés dans les grandes villes du royaume. Le 6 avril, des milliers de personnes avaient manifesté à l'appel des syndicats à Casablanca, la plus grande ville du Maroc, pour «la défense du pouvoir d'achat, de la liberté et de la justice»
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