En prévision de la saison estivale 2014, la wilaya de Béjaïa, qui constitue une destination touristique privilégiée, devrait réceptionner quatre nouvelles structures hôtelières. C’est ce qu’a annoncé, dernièrement, le directeur du tourisme et de l’artisanat de la wilaya de Béjaïa, lors de son intervention à la station régionale Radio Soummam.
Pour Abdelkayoum Ladhraâ, ces nouvelles infrastructures touristiques, dotées de toutes les commodités qui répondent aux normes internationales, seront d’un grand apport au secteur, d’autant qu’elles viendront renforcer les capacités d’accueil des touristes, d’une part, et permettront de créer des postes d’emploi et générer des recettes fiscales au profit des collectivités locales. Cependant, l’intervenant n’a pas jugé utile de préciser ni les capacités de ces hôtels, ni le lieu de leur implantation, se contentant de l’effet d’annonce.
Par ailleurs, le premier responsable du secteur du tourisme à Béjaïa affirmera que pas moins de 29 autres structures d’accueil sont inscrites au programme de développement de la wilaya, dont la majorité relève de l’investissement privé.
A noter que le complexe Les Hammadites, à Tichy, qui devait faire l’objet de travaux d’aménagement et de modernisation en vue d’augmenter ses capacités d’accueil et améliorer un tant soit peu la qualité de ses prestations, n’a connu aucune évolution. Alors que le complexe El Djorf Eddahabi, à Melbou, appartenant à la Caisse nationale d’assurance sociale (Cnas), est carrément fermé, sur décision du propriétaire. Cette fermeture ne sera pas sans incidence sur les capacités d’accueil du parc hôtelier de la wilaya, qui se réduit comme une peau de chagrin. Les chiffres officiels estiment les capacités actuelles à quelque 13 377 lits, dont 1 615 lits dans les hôtels et
12 162 lits dans les centres de vacances. Devant un tel déficit, les vacanciers sont d’ailleurs contraints de se rabattre sur la location de bungalows, de villas ou d’appartements appartenant aux particuliers de la région.
La situation peu reluisante de ces deux infrastructures hôtelières publiques renseigne à elle seule sur le marasme que connaît vraiment le secteur du tourisme dans la wilaya de Béjaïa. Néanmoins, il faut rappeler qu’en dépit de sa vocation touristique, la wilaya de Béjaïa souffre toujours d’un déficit criant en matière d’infrastructures hôtelières et de capacités d’accueil. Réputée être une ville touristique par excellence, de par ses nombreux monuments historiques et ses multiples sites pittoresques, Béjaïa draine chaque année plus de cinq millions de vacanciers qui viennent essentiellement durant la saison estivale. C’est dire que le tourisme n’est basé réellement que sur le balnéaire dans une région aux potentialités incommensurables.
En effet, de nombreux créneaux, de surcroit fort lucratifs, demeurent sous-exploités dans cette wilaya. C’est le cas surtout des trois stations thermales dont dispose la région, à savoir Hammam El Kiria (Adekar), Hammam Sillal (Tifra) et Hammam Sidi Yahia (Tamokra). Annoncé en grande pompe à plusieurs occasions, le projet d’aménagement et de modernisation de ces stations thermales semble être renvoyé aux calendes grecques.
Même constat pour le tourisme de montagne, un autre créneau qui pourrait faire le bonheur de plusieurs communes rurales dont les ressources financières actuelles demeurent insuffisantes, voire insignifiantes. La chasse au sanglier, circuits de promenades et randonnées pédestres ou équestres, bivouac en montagne… sont autant d’activités touristiques en jachère !
REPORTERS.DZ
Pour Abdelkayoum Ladhraâ, ces nouvelles infrastructures touristiques, dotées de toutes les commodités qui répondent aux normes internationales, seront d’un grand apport au secteur, d’autant qu’elles viendront renforcer les capacités d’accueil des touristes, d’une part, et permettront de créer des postes d’emploi et générer des recettes fiscales au profit des collectivités locales. Cependant, l’intervenant n’a pas jugé utile de préciser ni les capacités de ces hôtels, ni le lieu de leur implantation, se contentant de l’effet d’annonce.
Par ailleurs, le premier responsable du secteur du tourisme à Béjaïa affirmera que pas moins de 29 autres structures d’accueil sont inscrites au programme de développement de la wilaya, dont la majorité relève de l’investissement privé.
A noter que le complexe Les Hammadites, à Tichy, qui devait faire l’objet de travaux d’aménagement et de modernisation en vue d’augmenter ses capacités d’accueil et améliorer un tant soit peu la qualité de ses prestations, n’a connu aucune évolution. Alors que le complexe El Djorf Eddahabi, à Melbou, appartenant à la Caisse nationale d’assurance sociale (Cnas), est carrément fermé, sur décision du propriétaire. Cette fermeture ne sera pas sans incidence sur les capacités d’accueil du parc hôtelier de la wilaya, qui se réduit comme une peau de chagrin. Les chiffres officiels estiment les capacités actuelles à quelque 13 377 lits, dont 1 615 lits dans les hôtels et
12 162 lits dans les centres de vacances. Devant un tel déficit, les vacanciers sont d’ailleurs contraints de se rabattre sur la location de bungalows, de villas ou d’appartements appartenant aux particuliers de la région.
La situation peu reluisante de ces deux infrastructures hôtelières publiques renseigne à elle seule sur le marasme que connaît vraiment le secteur du tourisme dans la wilaya de Béjaïa. Néanmoins, il faut rappeler qu’en dépit de sa vocation touristique, la wilaya de Béjaïa souffre toujours d’un déficit criant en matière d’infrastructures hôtelières et de capacités d’accueil. Réputée être une ville touristique par excellence, de par ses nombreux monuments historiques et ses multiples sites pittoresques, Béjaïa draine chaque année plus de cinq millions de vacanciers qui viennent essentiellement durant la saison estivale. C’est dire que le tourisme n’est basé réellement que sur le balnéaire dans une région aux potentialités incommensurables.
En effet, de nombreux créneaux, de surcroit fort lucratifs, demeurent sous-exploités dans cette wilaya. C’est le cas surtout des trois stations thermales dont dispose la région, à savoir Hammam El Kiria (Adekar), Hammam Sillal (Tifra) et Hammam Sidi Yahia (Tamokra). Annoncé en grande pompe à plusieurs occasions, le projet d’aménagement et de modernisation de ces stations thermales semble être renvoyé aux calendes grecques.
Même constat pour le tourisme de montagne, un autre créneau qui pourrait faire le bonheur de plusieurs communes rurales dont les ressources financières actuelles demeurent insuffisantes, voire insignifiantes. La chasse au sanglier, circuits de promenades et randonnées pédestres ou équestres, bivouac en montagne… sont autant d’activités touristiques en jachère !
REPORTERS.DZ
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