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DANS le top 20 des plus gros investisseurs dans le monde, 12 sont issus des pays en développement. Le poids des pays émergents a augmenté de 4% pour atteindre 460 milliard de dollars, selon une étude publiée par la Cnuced.
Si la part des pays riches s’est résorbée passant de 88% à 61%, celle des pays en développement a continué à augmenter. Elle représente aujourd’hui 39% des flux d’investissements mondiaux contre seulement 12% il y a quinze ans. Ce sont l’Afrique et l’Asie qui ont été les plus actives. La Chine, qui est le troisième investisseur mondial derrière les Etats-Unis et le Japon, a réalisé l’an dernier 100 milliards de dollars d’investissements, soit une augmentation de 15%.
L’investissement réalisé par les pays émergents porte surtout sur les marchés d’actions, les pays développés préférant réinvestir davantage les bénéfices dans leurs filiales. Les firmes des pays émergents sont également très actives dans les acquisitions des multinationales des grandes économies développées. Les pays en développement ont donc fait le choix «judicieux» de s’intéresser aux industries délaissées par les investisseurs historiques comme les hôtels, restaurants, l’alimentation et les services aux entreprises. La Cnuced relève que les pays européens comme l’Espagne, les Pays-Bas et l’Italie, qui avaient ralenti leurs investissements à l’étranger en 2012, ont rebondi cette année. La France, l’Allemagne et le Royaume-Uni, quant à eux, ont au contraire freiné leurs investissements en 2013 -
l'économiste
Si la part des pays riches s’est résorbée passant de 88% à 61%, celle des pays en développement a continué à augmenter. Elle représente aujourd’hui 39% des flux d’investissements mondiaux contre seulement 12% il y a quinze ans. Ce sont l’Afrique et l’Asie qui ont été les plus actives. La Chine, qui est le troisième investisseur mondial derrière les Etats-Unis et le Japon, a réalisé l’an dernier 100 milliards de dollars d’investissements, soit une augmentation de 15%.
L’investissement réalisé par les pays émergents porte surtout sur les marchés d’actions, les pays développés préférant réinvestir davantage les bénéfices dans leurs filiales. Les firmes des pays émergents sont également très actives dans les acquisitions des multinationales des grandes économies développées. Les pays en développement ont donc fait le choix «judicieux» de s’intéresser aux industries délaissées par les investisseurs historiques comme les hôtels, restaurants, l’alimentation et les services aux entreprises. La Cnuced relève que les pays européens comme l’Espagne, les Pays-Bas et l’Italie, qui avaient ralenti leurs investissements à l’étranger en 2012, ont rebondi cette année. La France, l’Allemagne et le Royaume-Uni, quant à eux, ont au contraire freiné leurs investissements en 2013 -
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