Un hommage a été rendu à Krim Belkacem, Si Rabah, le négociateur des accords d'Evian, le lion du Djebel au Carré des Martyrs , au cimetière d'el Alhia par sa famille, ses proches ses compagnons de lutte par contre pas un seul représentant de l'Etat n'a daigné se déplacer afin de lui rendre hommage.
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A l’occasion du 36ème anniversaire de la mort du lion du Djebel, en l’occurrence Krim Belkacem, un vibrant hommage lui a été rendu au cimetière d’El Alia. Hier à 11 h du matin, une ambiance particulière où l’émotion se lisait particulièrement sur les visages des présents, y régnait.
En plus de sa famille, des membres de l’association culturelle Tharwa n’Krim Belkacem, ses compagnons de lutte, des anciens moudjahiddines, ornés de l’emblème national qui se sont déplacés à El Alia, pour se recueillir sur la mémoire du martyr, aucun représentant officiel n’était présent.
Après avoir observé une minute de silence, les intervenants ont tous axé leurs interventions sur le parcours héroïque qu’a mené Krim Belkacem. Arezki Belkacem, frère du martyr, après avoir rappelé à l’assistance l’amour que vouait son frère à son pays, n’a pas mâché ses mots pour "dénoncer" les deux poids deux mesure de la télévision algérienne ainsi que les officiels quant à la non couverture de l’évènement. "Malgré l’absence de l’unique qui s’intéresse toujours aux anciens comités salut publique(Algérie française), l’histoire ne pardonne pas et malheureusement celui qui a donné toute sa jeunesse pour l’indépendance est récompensé de telle sorte."
Pour sa part, Belaid Abrika, porte parole du mouvement des archs, présent pour la circonstance, nous a déclaré que "Krim est l’un des pionniers de la lutte de la libération nationale et demeurera l’éternel lion du Djebel, mais ce qui est regrettable aujourd’hui c’est qu’il y a toujours des zones d’ombres sur les circonstances de son assassinat".
Pour rappel, le lion du Djebel est né le 14 décembre 1922 au douar Ait Yahia, prés de Dra-El-Mizan. Après avoir adhéré au PPA au début de l’année1946, il implantait des cellules clandestines. Deux fois condamné à mort par les tribunaux français en 1947 et 1950, il devient responsable du P.P.A-M.T.L.D pour toute la Kabylie et à la tête des 22 maquisards qui composent son état-major, multiplie les contacts directs avec les militants et la population.
Devenu le sixième membre de la direction intérieure du F.L.N, Krim est le responsable de la zone de Kabylie au moment du déclenchement de l'insurrection, le 1er novembre 1954. Il entre au C.E.E au lendemain du congrès de la Soummam en 1956 et domine le F.L.N-A.L.N en 1958-1959 comme vice-président du G.P.R.A et ministre des Forces armées. Vice-président du Conseil et ministre des Forces armées du G.P.R.A 1958, ministre des Affaires étrangères 1960, de l'intérieur 1961, il entame les négociations avec les autorités françaises à Evian où il fut parmi les signataires de ces accords.
Dès l'indépendance de l'Algérie, il désapprouve la politique de Ben Bella, se retrouve écarté de la vie politique. Après le coup d'Etat du 19 juin 1965, il repasse dans l'opposition. Accusé d'avoir organisé un attentat contre Boumediene, il est condamné à mort par contumace. Krim Belkacem est découvert assassiné, en octobre 1970, dans une chambre d’hôtel à Francfort.
Réhabilité à titre posthume, Krim Belkacem est enterré au Carré des Martyrs le 24 octobre 1984. 36 ans après son assassinat, le nom de Krim Belkacem est toujours respecté et le peuple algérien garde de lui l’image d’un révolutionnaire exceptionnel.
Par la dépeche de Kabylie
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A l’occasion du 36ème anniversaire de la mort du lion du Djebel, en l’occurrence Krim Belkacem, un vibrant hommage lui a été rendu au cimetière d’El Alia. Hier à 11 h du matin, une ambiance particulière où l’émotion se lisait particulièrement sur les visages des présents, y régnait.
En plus de sa famille, des membres de l’association culturelle Tharwa n’Krim Belkacem, ses compagnons de lutte, des anciens moudjahiddines, ornés de l’emblème national qui se sont déplacés à El Alia, pour se recueillir sur la mémoire du martyr, aucun représentant officiel n’était présent.
Après avoir observé une minute de silence, les intervenants ont tous axé leurs interventions sur le parcours héroïque qu’a mené Krim Belkacem. Arezki Belkacem, frère du martyr, après avoir rappelé à l’assistance l’amour que vouait son frère à son pays, n’a pas mâché ses mots pour "dénoncer" les deux poids deux mesure de la télévision algérienne ainsi que les officiels quant à la non couverture de l’évènement. "Malgré l’absence de l’unique qui s’intéresse toujours aux anciens comités salut publique(Algérie française), l’histoire ne pardonne pas et malheureusement celui qui a donné toute sa jeunesse pour l’indépendance est récompensé de telle sorte."
Pour sa part, Belaid Abrika, porte parole du mouvement des archs, présent pour la circonstance, nous a déclaré que "Krim est l’un des pionniers de la lutte de la libération nationale et demeurera l’éternel lion du Djebel, mais ce qui est regrettable aujourd’hui c’est qu’il y a toujours des zones d’ombres sur les circonstances de son assassinat".
Pour rappel, le lion du Djebel est né le 14 décembre 1922 au douar Ait Yahia, prés de Dra-El-Mizan. Après avoir adhéré au PPA au début de l’année1946, il implantait des cellules clandestines. Deux fois condamné à mort par les tribunaux français en 1947 et 1950, il devient responsable du P.P.A-M.T.L.D pour toute la Kabylie et à la tête des 22 maquisards qui composent son état-major, multiplie les contacts directs avec les militants et la population.
Devenu le sixième membre de la direction intérieure du F.L.N, Krim est le responsable de la zone de Kabylie au moment du déclenchement de l'insurrection, le 1er novembre 1954. Il entre au C.E.E au lendemain du congrès de la Soummam en 1956 et domine le F.L.N-A.L.N en 1958-1959 comme vice-président du G.P.R.A et ministre des Forces armées. Vice-président du Conseil et ministre des Forces armées du G.P.R.A 1958, ministre des Affaires étrangères 1960, de l'intérieur 1961, il entame les négociations avec les autorités françaises à Evian où il fut parmi les signataires de ces accords.
Dès l'indépendance de l'Algérie, il désapprouve la politique de Ben Bella, se retrouve écarté de la vie politique. Après le coup d'Etat du 19 juin 1965, il repasse dans l'opposition. Accusé d'avoir organisé un attentat contre Boumediene, il est condamné à mort par contumace. Krim Belkacem est découvert assassiné, en octobre 1970, dans une chambre d’hôtel à Francfort.
Réhabilité à titre posthume, Krim Belkacem est enterré au Carré des Martyrs le 24 octobre 1984. 36 ans après son assassinat, le nom de Krim Belkacem est toujours respecté et le peuple algérien garde de lui l’image d’un révolutionnaire exceptionnel.
Par la dépeche de Kabylie
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