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Centenaire de la basilique d’Hippone dédiée au père de l’église- Saint Augustin célébré dans la joie à Annaba

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  • Centenaire de la basilique d’Hippone dédiée au père de l’église- Saint Augustin célébré dans la joie à Annaba

    Par : Mohamed-Chérif LACHICHI
    “Nous ne sommes pas des chrétiens de passage !” a d’emblée affirmé, hier, le cardinal français, Jean-Louis Tauran, envoyé extraordinaire du pape François, pour présider le jubilé de la basilique de Saint-Augustin d’Hippone à Annaba. “Son éminence”, tel est le titre décerné à un dignitaire de son rang qui a surtout voulu rendre hommage aux chrétiens d’Algérie qui “ont pris racine dans ce pays, qu’y vivent et qui y travaillent”.
    Pour sa part, Abderrazak Sebgag, directeur des études juridiques et de la coopération au ministère des Affaires religieuses et représentant du ministre (dont l’absence serait liée à un remaniement gouvernemental imminent), a insisté sur le fait que son département est celui “du culte en général”. Gêné aux entournures par les questions de certains journalistes, notamment celles de deux chaînes de télévision désormais bien connues pour leur “hermétisme” à l’ère de la mondialisation, le représentant officiel de l’État algérien à cette célébration n’a pas lâché prise. “Il s'agit d'une coopération quotidienne et même routinière. On ne pouvait quand même pas être absent d'un événement religieux aussi important.Et puis, quand bien même la majorité des chrétiens qui vivent en Algérie est d'origine étrangère, il existe également des citoyens algériens qui le sont. Ceci est donc aussi une question de citoyenneté”, a-t-il fini par lâcher devant nos “confrères” qui n’admettent pas, semble-t-il, que des collectivités et des entreprises locales “censées être musulmanes” aient contribué à la restauration de ce lieu de culte chrétien.
    Qu’à cela ne tienne ! Le plus intéressant se déroule, d’après les clameurs, à l’intérieur de la basilique. Là, la place est aux festivités dans la joie et la communion. Des prières en “swahili” sont entonnées par de nombreux étudiants africains endimanchés. Il s’en suivra même une prière en tamazight formulée par une dame en robe kabyle.
    Après qu’il y eut, semble-t-il, une “défection”, le cardinal Tauran, fin diplomate s’il en est, a insisté pour que la prière de “Notre Père” (Pater Noster en latin) soit tout de même déclinée en arabe. Il y en aura d’autres également en français et en anglais. Si pour les organisateurs, il fallait retracer à l’évidence le caractère universel de saint Augustin, ils devaient répondre également à des commodités pratiques. Et pour cause ! Les quelque 500 participants réunis hier parlaient, en effet, plusieurs langues et provenaient des quatre coins de la planète. Nombre d’entre eux étaient, certes, chrétiens, mais il y avait également des musulmans, des athées, des agnostiques et même un… bouddhiste en la personne du Dr Minh Vu qui était accompagné, à cette occasion, de son épouse et de leur petit-fils. Ce spécialiste en pneumologie, originaire du Viêt Nam, a fait spécialement le voyage des États-Unis pour, dit-il, satisfaire sa “curiosité intellectuelle” à l’endroit même où naquit, vécut et mourut le célèbre philosophe.
    C’est dire que saint Augustin peut rassembler beaucoup de monde. Par ailleurs, la lecture de la lettre de mission écrite par le pape François, le 21 mars dernier, exhorte son envoyé extraordinaire pour témoigner de l’appartenance multiple de ce grand homme. Dans cette missive, le pape apporte également sa “parole de reconnaissance aux musulmans, particulièrement à ceux qui manifestent de manière significative leur bienveillance envers les chrétiens” (…). Il est à signaler, enfin, que lors d’une prière silencieuse, des psalmodies de Coran provenant de la mosquée toute proche, dédiées, celles-là, au saint patron de la ville d'Annaba, Sidi Brahim Bentoumi, sont venues donner la réplique aux prières chrétiennes par l’annonce de la prière du vendredi. Un syncrétisme inopiné qui n’a pas empêché l’ensemble des participants d’être gratifiés à la fin par “une bénédiction apostolique”, un rare privilège.

    M.-C. L.
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

  • #2
    Centenaire de la basilique d’Hippone dédiée au père de l’église- Saint Augustin célébré dans la joie à Annaba

    c'est sensé prouver quoi?,

    on met de l'eau dans son vin;
    pardon thé

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    • #3
      c'est sensé prouver quoi?,

      on met de l'eau dans son vin;
      pardon thé
      il faut être un amoureux de l'histoire pour comprendre ...

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      • #4
        il faut être un amoureux de l'histoire pour comprendre ...
        tu veux surement faire allusion aux 132 ans d'avant 62

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        • #5
          Non alfatima il veut faire allusion aux 600 ans d'avant 1956

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