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Rita Verdonk, surnommé "affectueusement" La Dame de Fer est la ministre néerlandaise de l'immigration( elle a aussi été directrice de prison) qui avait jugé que les immigrants illégaux homosexuels et chrétiens pouvaient être renvoyés en Iran en toute sécurité parce qu'ils ne courraient aucun risque de la part du régime de Téheran. Grand émois à ces propos et finalement la dame de Fer a décidé de reporter sa décision et ne renverra , ni les chrétiens convertis, ni les homosexuels vers l'Iran.
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Rita Verdonk, la ministre néerlandaise de l'immigration, est revenue, mercredi 18 octobre, sur sa décision d'autoriser le renvoi vers Téhéran d'homosexuels iraniens qui avaient demandé l'asile aux Pays-Bas. Dans une lettre adressée la veille aux députés de la Seconde Chambre, Mme Verdonk a indiqué que tous ceux qui "craignent d'être poursuivis ou de subir des traitements inhumains (...) peuvent prétendre à recevoir une autorisation de séjour".
Les éventuelles expulsions de chrétiens iraniens, dont des musulmans convertis, sont, elles, suspendues jusqu'en mai 2007. Elles feront l'objet d'un moratoire en l'attente d'un rapport de la diplomatie néerlandaise sur la situation précise des croyants non musulmans en Iran.
A un mois des élections législatives du 22 novembre aux Pays-Bas, celle que la presse néerlandaise appelle "Rita de fer" met ainsi fin à une polémique qu'elle avait déclenchée en février à la Chambre en affirmant, en réponse à des députés, que les homosexuels et les chrétiens ne risquaient rien en Iran.
RÉPRESSION SYSTÉMATIQUE
S'appuyant, disait-elle, sur des rapports officiels néerlandais, la ministre affirmait que personne ne pouvait, en Iran, être exécuté pour homosexualité. Même si elle est passible de la peine capitale, la sodomie, justifiait la ministre, n'est plus la "cause unique" d'une condamnation à mort. Quant aux chrétiens, ils ne risquaient rien, selon elle, à condition de pratiquer leur religion dans la discrétion.
Ces prises de position avaient suscité un tollé, y compris au sein de la propre formation de Mme Verdonk, le Parti populaire pour la liberté et la démocratie (VVD, libéral). La ministre avait finalement suspendu les expulsions.
Entre-temps, l'organisation non gouvernementale Human Rights Watch a confirmé que le code iranien prévoit la flagellation des homosexuels, hommes et femmes, ainsi que leur exécution si leur "crime" se répète à trois reprises. L'ONG, évoquant une répression systématique des homosexuels, invitait également à la prudence face aux assurances diplomatiques obtenues de Téhéran.
En 2005, quelque 500 Iraniens ont demandé l'asile aux Pays-Bas ; 166 ont été rapatriés. Une dizaine s'étaient déclarés homosexuels, dont l'un se disait menacé de mort dans son pays. Compte tenu du revirement opéré par la ministre, les Iraniens qui, désormais, prouveront leur nationalité, leur homosexualité ainsi que le fait qu'ils n'ont pas de casier judiciaire et qu'ils n'ont pas introduit de demande dans un autre Etat de l'Union européenne, bénéficieront du droit d'asile. En cas de mensonge, ils seront immédiatement privés de leur titre de séjour.
En pleine campagne électorale, la très populaire et controversée "Rita de fer" se rappelle ainsi à l'attention de ceux qui critiquent la gestion chaotique de son département. Le gouvernement avait chuté, en juin, sur l'affaire de la députée d'origine somalienne Ayaan Hirsi Ali, membre du VVD, qu'elle avait privée de sa nationalité néerlandaise après qu'elle eut été accusée d'avoir mentie sur son parcours lors de son arrivée aux Pays Bas. Mme Hirsi Ali a, depuis, récupéré sa nationalité, mais s'est exilée à Washington. L'affaire avait provoqué la sortie du gouvernement du petit parti réformateur D66, qui n'avait pu obtenir la démission de Mme Verdonk.
Par Le Monde
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Rita Verdonk, la ministre néerlandaise de l'immigration, est revenue, mercredi 18 octobre, sur sa décision d'autoriser le renvoi vers Téhéran d'homosexuels iraniens qui avaient demandé l'asile aux Pays-Bas. Dans une lettre adressée la veille aux députés de la Seconde Chambre, Mme Verdonk a indiqué que tous ceux qui "craignent d'être poursuivis ou de subir des traitements inhumains (...) peuvent prétendre à recevoir une autorisation de séjour".
Les éventuelles expulsions de chrétiens iraniens, dont des musulmans convertis, sont, elles, suspendues jusqu'en mai 2007. Elles feront l'objet d'un moratoire en l'attente d'un rapport de la diplomatie néerlandaise sur la situation précise des croyants non musulmans en Iran.
A un mois des élections législatives du 22 novembre aux Pays-Bas, celle que la presse néerlandaise appelle "Rita de fer" met ainsi fin à une polémique qu'elle avait déclenchée en février à la Chambre en affirmant, en réponse à des députés, que les homosexuels et les chrétiens ne risquaient rien en Iran.
RÉPRESSION SYSTÉMATIQUE
S'appuyant, disait-elle, sur des rapports officiels néerlandais, la ministre affirmait que personne ne pouvait, en Iran, être exécuté pour homosexualité. Même si elle est passible de la peine capitale, la sodomie, justifiait la ministre, n'est plus la "cause unique" d'une condamnation à mort. Quant aux chrétiens, ils ne risquaient rien, selon elle, à condition de pratiquer leur religion dans la discrétion.
Ces prises de position avaient suscité un tollé, y compris au sein de la propre formation de Mme Verdonk, le Parti populaire pour la liberté et la démocratie (VVD, libéral). La ministre avait finalement suspendu les expulsions.
Entre-temps, l'organisation non gouvernementale Human Rights Watch a confirmé que le code iranien prévoit la flagellation des homosexuels, hommes et femmes, ainsi que leur exécution si leur "crime" se répète à trois reprises. L'ONG, évoquant une répression systématique des homosexuels, invitait également à la prudence face aux assurances diplomatiques obtenues de Téhéran.
En 2005, quelque 500 Iraniens ont demandé l'asile aux Pays-Bas ; 166 ont été rapatriés. Une dizaine s'étaient déclarés homosexuels, dont l'un se disait menacé de mort dans son pays. Compte tenu du revirement opéré par la ministre, les Iraniens qui, désormais, prouveront leur nationalité, leur homosexualité ainsi que le fait qu'ils n'ont pas de casier judiciaire et qu'ils n'ont pas introduit de demande dans un autre Etat de l'Union européenne, bénéficieront du droit d'asile. En cas de mensonge, ils seront immédiatement privés de leur titre de séjour.
En pleine campagne électorale, la très populaire et controversée "Rita de fer" se rappelle ainsi à l'attention de ceux qui critiquent la gestion chaotique de son département. Le gouvernement avait chuté, en juin, sur l'affaire de la députée d'origine somalienne Ayaan Hirsi Ali, membre du VVD, qu'elle avait privée de sa nationalité néerlandaise après qu'elle eut été accusée d'avoir mentie sur son parcours lors de son arrivée aux Pays Bas. Mme Hirsi Ali a, depuis, récupéré sa nationalité, mais s'est exilée à Washington. L'affaire avait provoqué la sortie du gouvernement du petit parti réformateur D66, qui n'avait pu obtenir la démission de Mme Verdonk.
Par Le Monde
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