Salah -Lemag- publié le Samedi 3 Mai 2014
Les lignes rouges à ne pas franchir :
Qui est réellement Mohamed Abdelaziz ? Quel est le bien fondé de la présence armée du Polisario sur le sol algérien ? Quel est le coût du Polisario dans la dépense de l'État algérien depuis 1975 ? Les droits de l'homme et le recensement des populations dans les camps de Tindouf ?
Les silences coupables de la presse algérienne, participent à l'entreprise planifiée du régime algérien à entretenir la discorde et la haine au sein des populations du Maghreb.
Extraordinaire liberté de presse !
Nous pouvons lire ici ou là, la présentation suivante du Secrétaire du Polisario :
"Mohammed Abdelaziz, de son vrai nom, Hmatou Ould Khelili Mohamed Salem Rguibi, est d’origine marocaine, né le 17 août 1947 à Marrakech, d’où son surnom « Abdelaziz el Marrakchi». La famille de Mohammed Abdelaziz vit toujours au Maroc. Son frère cadet, le Docteur Reguibi, est chirurgien à Casablanca où il s’est établi après une formation à la ville de Béni-Mellal dans laquelle il avait vécu pendant plus de dix ans. Le deuxième frère de Mohamed Abdelaziz, El Habib Reguibi, est avocat au barreau de la ville d’Agadir. Son père, Khelili Mohamed Salem Rguibi, est retraité des Forces Armées Royales (FAR). Le père de Mohamed Abdelaziz est également membre du Conseil Royal Consultatif pour les Affaires Sahariennes (CORCAS)."
Alors qu’elle est capable d’une liberté du ton qui peut aller jusqu’à poser la question des origines (marocaines) de certaines personnalités de premier plan du pouvoir algérien, à l’instar du fameux «pavé dans la mare identitaire» de CHAWKI Amari d’El Watan, jamais la presse algérienne n’a soulevé à sa une la question "Mohammed Abdelaziz" : Qui est-il ? d'où vient-il ? Que pèse-t-il dans le budget de l'Etat algérien ?
La question du Polisario, celle du bien fondé de sa présence armée sur le territoire algérien, celle encore de sa prise en charge politique, militaire et diplomatique dans le budget de l’État algérien depuis 1975, celle enfin des droits de l’homme et du recensement des sahraouis dans les camps de Tindouf, sont autant de lignes rouges qu’aucun journaliste n’aura la témérité de franchir.
Remarque : le jour où cette presse algérienne pourra titrer à sa une, à l’adresse de l’opinion algérienne : « Qui est réellement Mohammed Abdelaziz Président de la RASD ? » Ce jour-là voudra dire que les Marocains et les Algériens sont enfin venus à bout de leur guerre de cent ans… et repris le cours normal d’une relation de raison, de bon sens, de sagesse, dans l’intérêt partagé des habitants des pays du Maghreb.
Les lignes rouges à ne pas franchir :
Qui est réellement Mohamed Abdelaziz ? Quel est le bien fondé de la présence armée du Polisario sur le sol algérien ? Quel est le coût du Polisario dans la dépense de l'État algérien depuis 1975 ? Les droits de l'homme et le recensement des populations dans les camps de Tindouf ?
Les silences coupables de la presse algérienne, participent à l'entreprise planifiée du régime algérien à entretenir la discorde et la haine au sein des populations du Maghreb.
Extraordinaire liberté de presse !
Nous pouvons lire ici ou là, la présentation suivante du Secrétaire du Polisario :
"Mohammed Abdelaziz, de son vrai nom, Hmatou Ould Khelili Mohamed Salem Rguibi, est d’origine marocaine, né le 17 août 1947 à Marrakech, d’où son surnom « Abdelaziz el Marrakchi». La famille de Mohammed Abdelaziz vit toujours au Maroc. Son frère cadet, le Docteur Reguibi, est chirurgien à Casablanca où il s’est établi après une formation à la ville de Béni-Mellal dans laquelle il avait vécu pendant plus de dix ans. Le deuxième frère de Mohamed Abdelaziz, El Habib Reguibi, est avocat au barreau de la ville d’Agadir. Son père, Khelili Mohamed Salem Rguibi, est retraité des Forces Armées Royales (FAR). Le père de Mohamed Abdelaziz est également membre du Conseil Royal Consultatif pour les Affaires Sahariennes (CORCAS)."
Alors qu’elle est capable d’une liberté du ton qui peut aller jusqu’à poser la question des origines (marocaines) de certaines personnalités de premier plan du pouvoir algérien, à l’instar du fameux «pavé dans la mare identitaire» de CHAWKI Amari d’El Watan, jamais la presse algérienne n’a soulevé à sa une la question "Mohammed Abdelaziz" : Qui est-il ? d'où vient-il ? Que pèse-t-il dans le budget de l'Etat algérien ?
La question du Polisario, celle du bien fondé de sa présence armée sur le territoire algérien, celle encore de sa prise en charge politique, militaire et diplomatique dans le budget de l’État algérien depuis 1975, celle enfin des droits de l’homme et du recensement des sahraouis dans les camps de Tindouf, sont autant de lignes rouges qu’aucun journaliste n’aura la témérité de franchir.
Remarque : le jour où cette presse algérienne pourra titrer à sa une, à l’adresse de l’opinion algérienne : « Qui est réellement Mohammed Abdelaziz Président de la RASD ? » Ce jour-là voudra dire que les Marocains et les Algériens sont enfin venus à bout de leur guerre de cent ans… et repris le cours normal d’une relation de raison, de bon sens, de sagesse, dans l’intérêt partagé des habitants des pays du Maghreb.
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