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D'énormes quantités de médicaments détournées

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  • D'énormes quantités de médicaments détournées

    C'est un nouveau scandale dans la gestion des structures hospitalières, notamment le détournement de médicaments et matériel médical, gérés par le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, M. Abdelmalek Boudiaf.

    A la suite des récentes affaires qui ont éclaboussé l'hôpital de Beni Messous d'Alger et des structures de santé, dans la wilaya d'Oran, le premier responsable du secteur a indiqué, hier, à Alger, que les services de sécurité enquêtent, actuellement, sur ces affaires.

    En marge des Assises régionales du Centre (3 et 4 mai), M. Boudiaf a annoncé que des instructions ont été données aux services de sécurité aux fins d'enquêter sur le vol de médicaments dans le secteur public et leur détournement, notamment vers l'étranger. Pour autant, la traçabilité des médicaments, dans les hôpitaux, a permis, au ministère de la Santé, a-t-il souligné, de constater le vol d'importantes quantités et le détournement du sang destiné aux malades.

    Les services de sécurité ont été informés de ces vols, selon le ministre qui a comparé les auteurs de ces détournements de médicaments, «au préjudice de la santé des malades, aux trafiquants de drogue», relevant qu'ils «doivent être sanctionnés et réprimés et leurs noms doivent être divulgués» à la société. Cette sortie du ministre de la Santé intervient, alors que les services de sécurité ont entamé une vaste enquête nationale sur le vol présumé de médicaments, de poches de sang et autres matériels médicaux. C'est lors des Assises de l'Ouest, à Oran, le 24 avril dernier, que le ministre de la Santé a révélé ces affaires.

    Dont celle du vol de médicaments du CHU de Béni Messous, sur les hauteurs d'Alger. M. Boudiaf avait, alors, révélé, une première pour un ministre de la Santé, que les services de police ont, en coordination avec l'Administration de l'hôpital de Beni Messous, intercepté deux employés de cet établissement, en flagrant délit de transfert d'une importante quantité de médicaments vers une destination extérieure, en complicité avec deux autres personnes. Les quatre personnes impliquées ont été arrêtées et mises en détention, selon M. Boudiaf, qui a ajouté qu'une enquête est ouverte pour élucider cette affaire et connaître ses tenants et aboutissants.

    De son côté, la direction de l'hôpital de Beni Messous s'est constituée partie civile, dans cette affaire traduite en justice, au moment où le ministre de tutelle a pris des mesures strictes pour le suivi de la gestion et de la traçabilité des médicaments, selon un responsable auprès du même ministère. Par ailleurs, certains établissements du secteur de la Santé de l'ouest du pays font l'objet d'inspection, sur la base d'informations parvenues au ministre, faisant état de détournement de médicaments vers des cliniques privées et même vers un pays voisin. Par ailleurs, le directeur général du CHU d'Oran avait, récemment, indiqué au «Quotidien d'Oran» que deux nouvelles affaires de vol de matériels et de produits médicaux ont été découvertes par l'Administration. Il s'agit, selon les informations fournies, par le même responsable, du vol de produits réactifs détergents, à la maternité (service ex-Marfan) conditionnés dans des jerricans de 10 litres, ainsi que d'une « importante quantité » de feuilles de plomb utilisées, en radiologie, pour la protection contre les radiations ionisantes, pour doubler les plafonds, sols, portes et cloisons de locaux destinés à des activités de radiodiagnostic et radiothérapie.

    Un troisième cas de vol a été, également, découvert et porte sur un lot de matériel informatique, au service d'épidémiologie et de médecine préventive. Des affaires mises à jour après celles du détournement d'importantes sommes d'argent, plusieurs millions de centimes, au Centre de transfusion sanguine (CTS) du même CHU.

    Deux employés sont poursuivis, dans ce vol, pour malversations dans la comptabilité des ventes de poches de sang à des cliniques privées. Enfin, à Blida, les services de police sont en train d'enquêter sur de présumés vols de matériel médical, dans des structures de santé de la wilaya, a appris «Le Quotidien d'Oran», auprès de personnes entendues, hier, samedi, par la Sûreté de daïra de Ouled Yaïch. Affaires à suivre.

    La facture des importations algériennes en produits pharmaceutiques a atteint, en janvier de cette année, 212,3 millions de dollars contre près de 131 millions de dollars, le même mois, en 2013, en hausse de 62%, alors que les importations sont passées de 2,35 tonnes, en janvier 2013 à 2,30 tonnes, à la même période en 2014, selon les Douanes.
    le quotidien d'oran
    عيناك نهر من جنون... عيناك أرض لا تخون

  • #2
    en janvier de cette année, 212,3 millions de dollars contre près de 131 millions de dollars, le même mois, en 2013, en hausse de 62%, alors que les importations sont passées de 2,35 tonnes, en janvier 2013 à 2,30 tonnes, à la même période en 2014, selon les Douanes.
    Une augmentation conséquente de la facture alors que le tonnage a baissé ? il y a un souci
    Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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    • #3
      Le pillage des hôpitaux et des structures hospitalières activité « normale » en Algérie, découle de la privatisation de la médecine, d’un marché d’importation au départ dominé par le secteur public et de la complicité des fonctionnaires avec les nouveaux riches ou les médecins hopitalo universitaires qui exercent tant à l’hôpital qu’en clinique privé.

      Les pistonnés n’ont même pas à se salir les mains. Ils se font livrer à domicile le matériel public, par ambulances

      Les employés du Service de transfusion sanguine d’Oran, ne sont que des lampistes dans une ville où les détournements des chefs étaient connus, dénoncés mais tolérés par les décideurs.

      Les premiers cas, exemplaires, concernèrent le Directeur du CHU, Professeur d’Orthopédie, qui au vu de tous, détenait à domicile le stock de matériel d’ostéosynthèse –clous, plaques, vis, prothèses et outils ancillaires – qu’il utilisait pour ses malades privés et facturait au prix d’or dans une en « clinique privée d’Etat ». A qui se plaindre ? Au Divisionnaire de la Santé ? Lui-même Professeur d’Hygiène, circulait dans une voiture de service portant le sigle de l'OMS avait occupé toute une immense clinique de la ville- Clinique Finck - biens de l’Etat, pour en faire un domicile de fonction avant de se l’approprier.
      Dernière modification par KHORE, 04 mai 2014, 13h48.

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      • #4
        Envoyé par KHORE

        Les employés du Service de transfusion sanguine d’Oran, ne sont que des lampistes dans une ville où les détournements des chefs étaient connus, dénoncés mais tolérés par les décideurs.
        .

        Comme d habitude ??? Tes propos dans le vide

        Plus toléré , inacceptable ceux qui s enrichissent sur le dos des malades

        ils sont en prison ...
        Ils peuvent être considéré dans le sens des loi anti -terroriste
        A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

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