Le Premier ministre tunisien, Mehdi Jomaâ, est de retour à Alger pour une visite officielle de deux jours, après s’y être rendu le mois dernier.
Accompagné de son chef de la diplomatie, le Premier ministre tunisien devrait débattre de deux principaux sujets : la coopération sécuritaire et la coopération économique, notamment en ce qui concerne la mise en application de l’accord de libre-échange. Cette visite intervient quelques jours avant la tenue de la commission mixte entre les deux pays. Sur la coopération sécuritaire, la Tunisie entend profiter de l’expérience algérienne en matière de lutte antiterroriste, pour venir à bout des groupuscules terroristes encore en activité dans le mont Chaâmbi. La coopération est devenue d’autant plus nécessaire au regard de la dégradation de la situation sécuritaire en Libye, avec tous les risques d’infiltration de groupes armés dans l’un des deux pays voisins.
La coopération économique devrait également figurer en bonne partie des discussions, notamment en ce qui concerne l’encouragement des entreprises des deux pays à investir de part et d’autre, mais aussi de commercialiser leurs produits. Là, certains problèmes se posent de part et d’autre, que les deux Premiers ministres devraient solutionner. Mais au-delà des questions conjoncturelles, force est de constater que le dialogue politique algéro-tunisien n’a jamais été aussi intense qu’il l’est depuis la révolution du Jasmin. En effet, tous les responsables tunisiens viennent à Alger prendre conseil et débattre de la situation politique en Tunisie. Que ce soit le président Marzouki, le leader d’Ennahda, Ghannouchi, ou l’actuel Premier ministre, et même les acteurs politiques influents en Tunisie, tous ont tenu à partager leurs points de vue et leurs plans de sortie de crise en Tunisie avec les dirigeants algériens. Ces derniers se sont bien gardés de prendre position dans la crise interne tunisienne, tout en se disant disponibles à aider les frères Tunisiens et à les accompagner dans leurs réformes politiques, sans que cela apparaisse comme de l’ingérence dans les affaires internes de la Tunisie.
Le rôle du grand frère que joue l’Algérie lui confère vis-à-vis de la Tunisie certaines responsabilités, certains engagements, notamment en matière d’aide financière, au moment où ce pays connaît une grave crise financière, obligeant le gouvernement à réduire drastiquement ses dépenses et à chercher un peu partout des crédits et des aides financières pouvant l’aider à dépasser ce difficile cap. Au moment où le Qatar, qui “parrainait” les révolutions arabes, semble avoir retiré ses billes de la Tunisie et rechigne à sortir son chéquier, l’on parle d’un geste de la part d’Alger, à hauteur de 500 millions d’euros, en faveur de la Tunisie. Pour rappel, au lendemain de la révolution, Alger a fait un don de cent millions d’euros en faveur de la Tunisie. Elle a fait un peu plus pour les pays africains à qui elle a effacé les dettes.
Liberté
Accompagné de son chef de la diplomatie, le Premier ministre tunisien devrait débattre de deux principaux sujets : la coopération sécuritaire et la coopération économique, notamment en ce qui concerne la mise en application de l’accord de libre-échange. Cette visite intervient quelques jours avant la tenue de la commission mixte entre les deux pays. Sur la coopération sécuritaire, la Tunisie entend profiter de l’expérience algérienne en matière de lutte antiterroriste, pour venir à bout des groupuscules terroristes encore en activité dans le mont Chaâmbi. La coopération est devenue d’autant plus nécessaire au regard de la dégradation de la situation sécuritaire en Libye, avec tous les risques d’infiltration de groupes armés dans l’un des deux pays voisins.
La coopération économique devrait également figurer en bonne partie des discussions, notamment en ce qui concerne l’encouragement des entreprises des deux pays à investir de part et d’autre, mais aussi de commercialiser leurs produits. Là, certains problèmes se posent de part et d’autre, que les deux Premiers ministres devraient solutionner. Mais au-delà des questions conjoncturelles, force est de constater que le dialogue politique algéro-tunisien n’a jamais été aussi intense qu’il l’est depuis la révolution du Jasmin. En effet, tous les responsables tunisiens viennent à Alger prendre conseil et débattre de la situation politique en Tunisie. Que ce soit le président Marzouki, le leader d’Ennahda, Ghannouchi, ou l’actuel Premier ministre, et même les acteurs politiques influents en Tunisie, tous ont tenu à partager leurs points de vue et leurs plans de sortie de crise en Tunisie avec les dirigeants algériens. Ces derniers se sont bien gardés de prendre position dans la crise interne tunisienne, tout en se disant disponibles à aider les frères Tunisiens et à les accompagner dans leurs réformes politiques, sans que cela apparaisse comme de l’ingérence dans les affaires internes de la Tunisie.
Le rôle du grand frère que joue l’Algérie lui confère vis-à-vis de la Tunisie certaines responsabilités, certains engagements, notamment en matière d’aide financière, au moment où ce pays connaît une grave crise financière, obligeant le gouvernement à réduire drastiquement ses dépenses et à chercher un peu partout des crédits et des aides financières pouvant l’aider à dépasser ce difficile cap. Au moment où le Qatar, qui “parrainait” les révolutions arabes, semble avoir retiré ses billes de la Tunisie et rechigne à sortir son chéquier, l’on parle d’un geste de la part d’Alger, à hauteur de 500 millions d’euros, en faveur de la Tunisie. Pour rappel, au lendemain de la révolution, Alger a fait un don de cent millions d’euros en faveur de la Tunisie. Elle a fait un peu plus pour les pays africains à qui elle a effacé les dettes.
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