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Le mariage du loup, de Abdelwahab Boumaza : Un conte riche d'enseignements

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  • Le mariage du loup, de Abdelwahab Boumaza : Un conte riche d'enseignements

    Notre confrère Abdelwahab Boumaza rédicive en publiant cette fois-ci, dans la collection Jeunesse des éditions El Ibriz, un conte intitulé Le mariage du loup.


    Journaliste au quotidien El Watan, Abdelawahab Boumaza propose à travers Le mariage du loup un conte qui a bercé son enfance. C’est dans le but de perpétuer la tradition et de préserver ce legs oral inestimable que l’auteur a voulu éveiller l’imaginaire de nos tendres enfants. L’entrée en matière de ce récit est des plus savoureuses. L’histoire contée est certes des plus simplistes, mais cependant l’écriture reste des plus élaborées.

    Ainsi, la captivante histoire choisie par Abdelwahab Boumaza est celle d’un loup qui use de tous les stratagèmes pour arriver à ses fins. Ce loup souffre d’une atroce épine plantée dans sa patte postérieure droite. Il trouve un remède auprès d’une vieille femme qui le soulage de ce terrible mal. Après s’être reposé, il demande à son hôte de lui rendre l’épine. Devant cette impossibilité d’exaucer son vœu, il réclame en contrepartie un œuf. Ce loup très rusé reproduit d’autres scénarios similaires avec d’autres âmes bienfaisantes. Il arrive en un laps de temps à faire plusieurs échanges de taille de ce genre. Il passe de l’œuf à la poule. De la poule à la chèvre. De la chèvre au cheval. Et du cheval à la mariée. Une mariée, en fait, qui se substituera en un lévrier aux crocs bien acérés.

    A travers Le mariage du loup, Abdelwahab Boumaza a prouvé que les contes du terroir sont à même de développer le patrimoine ancestral. A la question de savoir s’il faut démontrer l’importance du conte dans le développement de l’imaginaire de l’enfant, notre collègue Abdelwahab Boumaza estime que beaucoup l’ont fait et que, surtout, l’expérience des uns et des autres l’a confirmé. «Quand j’étais enfant, à l’âge de 7 ou 8 ans, ma grand-mère paternelle me berçait et me gavait de contes. Si bien que, une fois sa mémoire épuisée, ses contes ressassés maintes fois, quand elle me demandait de l’accompagner chez ses parents ou d’autres proches je ne partais avec elle que si elle me promettait de trouver quelqu’un qui sache raconter des contes pour me les narrer lors des veillées. Je n’acceptais qu’à cette condition.

    Effectivement, il y avait à chaque fois — la chose étant connue par je ne sais quel moyen de communication — une vieille (la conteuse) qui me souriait. Et défilaient alors devant moi des rois, des princes, des fées, des marâtres, des goules, des loups, des renards….». Et d’ajouter : «Je fus même émerveillé des nuits et des nuits par quelques scènes de la geste hillalienne, (Dhiab Lahleili) racontée par Khalti Halima, une voisine, que Dieu ait son âme… Plus tard, à l’école, je découvrais les contes de Perrault, ceux des frères Grimm, ceux d’Andersen, de Mme d’Aulnay… et c’était un régal, et ça l’est toujours.» Abdelwahab Boumaza est convaincu qu’en Algérie il s’agit de sauver ce patrimoine immatériel et oral de l’oubli. Il y a sûrement des contes qui ont disparu, qu’on doit avoir perdus à tout jamais.

    Donc, il faut en recueillir le plus possible et les transcrire en suivant, à mon avis, la procédure des frères Grimm, c’est-à-dire transcrire le conte, (indépendamment de la langue utilisée, en arabe, en tamazight ou en français), tel qu’il est raconté, avec son style propre, généralement imagé, et, parfois, quand il y a plusieurs versions, choisir la plus répandue. Car, comme on le sait, de par le monde beaucoup de contes se ressemblent, à quelques petites différences près. Il faut savoir que les contes sont des mythes antiques, selon les frères Grimm, et que «le pays qui n’a pas de légendes est condamné à mourir de froid», selon les mots du poète.

    Passionné d’écriture, Abdelwahab Boumaza compte prochainement publier un recueil de nouvelles dont quelques-unes sont déjà parues dans le quotidien El Watan. Il vient également de terminer un conte à épisodes d’une cinquantaine de pages. En somme, Le mariage du loup est une magnifique histoire moralisatrice, agrémentée d’illustrations en noir et blanc. Que ce conte s’adresse à l’enfant ou à l’adulte, chacun y trouvera, à coup sûr, sa part de plaisir et d’enseignements.

    Abdelwahab Boumaza - Le mariage du loup. Edition El Ibriz. Avril 2014 Prix public : 120,00 DA

    Nacima Chabani, El Watan

  • #2
    le mariage du loup .....celle que l'on m'a racontée

    Le lion dit au loup de sortir de la grotte et d'aller voir quel temps fait-il : s'il fait beau, je te mange, et s'il fait mauvais, je t'immole

    le loup revient et lui dit : j'ai vu un arc en ciel ....il ne fait ni beau ni mauvais ...le temps rahou mchercheh !

    J'en ai une autre pour toi ....source : el tourath el-watani

    Emela guellek, le loup et hérisson se baladaient en forêt ...quand ils trouvèrent un piège

    le loup : a'ami el guenfoud, c'est quoi ça ?
    El guenfoud : ya bni; hadi igouloulha, elli darouh al waldin youkhrodj fel deriya
    le loup : je m'en fous, je la fait et tant pis pour ma descendance !
    le piège : claque !!
    le loup : oh a'ami el guenfoud ...tu m'as trompé !
    le guenfoud : je n'y suis pour rien ya bni ....peut-être que tes parents l'avaient fait avant toi !!!

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    • #3
      C'est toujours un plaisir de lire et de relire les contes de Abdelwahab Boumaza. Je recommande vivement.

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      • #4
        C'est toujours un plaisir de lire et de relire les contes de Abdelwahab Boumaza. Je recommande vivement.
        En même temps un Boumaaza qui parle de loup!
        "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

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