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Bonjour, ce ne sont pas les compagnies aériennes du Moyen Orient qui vont se plaindre de la fuite du personnel navigant d'Air Algérie, elles sont en plein boom.
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Le DG d’Air Algérie, Tayeb Benouis, serait-il réellement malade au point de voir sa position professionnelle à Air Algérie réellement compromise ?
En tout cas, des sources du ministère du Transport le donnent sur la sellette après les terribles accidents d’avions qui se sont produits cet été.
Lors d’une rencontre avec les familles des deux pilotes, dont l’avion s’est écrasé à Milan le 11 août dernier, Tayeb Benouis, poussé à bout par les rudes remontrances des familles des victimes, a eu un malaise cardiaque qui a nécessité son hospitalisation en urgence au début du mois de septembre. Depuis ce jour, le Président-directeur général de la compagnie nationale n’a toujours pas repris ses activités et n’est pas réapparu publiquement.
Récemment encore, un communiqué rendu public par voie de presse et émanant de cette entreprise nationale, portait bizarrement le sceau de la direction nationale et non pas la griffe de son P-DG comme l’usage hiérarchique le recommande. Si son intérim est assuré par Abdennacer Hadj Roubia, directeur financier de la compagnie, les spéculations sur l’avenir de Benouis à la tête d’Air Algérie vont bon train. Officiellement en congé, il pourrait être remplacé incessamment. Parmi ses éventuels successeurs le général à la retraite Slim Benabdallah ou Mohamed Salah Boultif.
Le premier nommé est un ancien membre du Groupe de liaisons aériennes ministérielles (GLAM) et ex-directeur du Protocole à la présidence de la République tandis que le second est en poste en tant que directeur général de l’Entreprise de gestion des services aéroportuaires (EGSA). Confronté à d’énormes problèmes d’ordre socioprofessionnel et à un risque de faillite qui menace même les fondements de la société, le ministre des Transports, Mohamed Maghlaoui, a ordonné la constitution de commissions de travail mixtes regroupant les cadres dirigeants d’Air Algérie et les syndicats libres ou relevant de l’UGTA. Il a aussi, et dans la foulée, tenu une réunion avec les cadres dirigeants d’Air Algérie et les cadres des syndicats indépendants.
La commission de Transport au Conseil de la Nation a reçu le rapport établi par les commissions mixtes installées au niveau de la compagnie Air Algérie à la demande du ministre, M. Maghlaoui, au début du mois de Ramadan. La commission du Transport à l’APN a programmé une visite sur le terrain et dans les locaux de la compagnie nationale suite aux nombreuses plaintes déposées par les différents syndicats. Les commissions de travail ont indiqué, dans leurs rapports, qu’elles ont soumis dernièrement au président de la commission du Transport au Conseil de la Nation que la « mauvaise gestion » ainsi que « l’incompétence des cadres dirigeants » sont parmi les causes principales qui ont fait que la compagnie risque, à terme, la faillite commerciale. Une copie des rapports a été présentée au directeur par intérim de la compagnie, Hadj Rabia qui, à son tour, est chargé de prendre les mesures nécessaires, et draconiennes, pour sauver la compagnie de la disparition pure et simple.
Lors de sa dernière visite à la nouvelle aérogare, M. Maghlaoui, qui avait qualifié la situation de la compagnie de « critique » avait ordonné l’installation de commissions de travail pour chaque secteur entre les syndicats et les cadres d’Air Algérie à l’effet de trouver des solutions aux problèmes de la compagnie.
La crise, qui persiste à Air Algérie, pousse de plus en plus de pilotes à quitter la compagnie. La dégradation des conditions de travail à Air Algérie provoque la fuite du personnel navigant. L’enquête diligentée sur la gestion de la compagnie et décidée par les hautes instances du pays n’a, pour l’instant, révélé aucun secret.
Hocine Adryen
jeudi 19 octobre 2006. La Voix de L’Oranie
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Le DG d’Air Algérie, Tayeb Benouis, serait-il réellement malade au point de voir sa position professionnelle à Air Algérie réellement compromise ?
En tout cas, des sources du ministère du Transport le donnent sur la sellette après les terribles accidents d’avions qui se sont produits cet été.
Lors d’une rencontre avec les familles des deux pilotes, dont l’avion s’est écrasé à Milan le 11 août dernier, Tayeb Benouis, poussé à bout par les rudes remontrances des familles des victimes, a eu un malaise cardiaque qui a nécessité son hospitalisation en urgence au début du mois de septembre. Depuis ce jour, le Président-directeur général de la compagnie nationale n’a toujours pas repris ses activités et n’est pas réapparu publiquement.
Récemment encore, un communiqué rendu public par voie de presse et émanant de cette entreprise nationale, portait bizarrement le sceau de la direction nationale et non pas la griffe de son P-DG comme l’usage hiérarchique le recommande. Si son intérim est assuré par Abdennacer Hadj Roubia, directeur financier de la compagnie, les spéculations sur l’avenir de Benouis à la tête d’Air Algérie vont bon train. Officiellement en congé, il pourrait être remplacé incessamment. Parmi ses éventuels successeurs le général à la retraite Slim Benabdallah ou Mohamed Salah Boultif.
Le premier nommé est un ancien membre du Groupe de liaisons aériennes ministérielles (GLAM) et ex-directeur du Protocole à la présidence de la République tandis que le second est en poste en tant que directeur général de l’Entreprise de gestion des services aéroportuaires (EGSA). Confronté à d’énormes problèmes d’ordre socioprofessionnel et à un risque de faillite qui menace même les fondements de la société, le ministre des Transports, Mohamed Maghlaoui, a ordonné la constitution de commissions de travail mixtes regroupant les cadres dirigeants d’Air Algérie et les syndicats libres ou relevant de l’UGTA. Il a aussi, et dans la foulée, tenu une réunion avec les cadres dirigeants d’Air Algérie et les cadres des syndicats indépendants.
La commission de Transport au Conseil de la Nation a reçu le rapport établi par les commissions mixtes installées au niveau de la compagnie Air Algérie à la demande du ministre, M. Maghlaoui, au début du mois de Ramadan. La commission du Transport à l’APN a programmé une visite sur le terrain et dans les locaux de la compagnie nationale suite aux nombreuses plaintes déposées par les différents syndicats. Les commissions de travail ont indiqué, dans leurs rapports, qu’elles ont soumis dernièrement au président de la commission du Transport au Conseil de la Nation que la « mauvaise gestion » ainsi que « l’incompétence des cadres dirigeants » sont parmi les causes principales qui ont fait que la compagnie risque, à terme, la faillite commerciale. Une copie des rapports a été présentée au directeur par intérim de la compagnie, Hadj Rabia qui, à son tour, est chargé de prendre les mesures nécessaires, et draconiennes, pour sauver la compagnie de la disparition pure et simple.
Lors de sa dernière visite à la nouvelle aérogare, M. Maghlaoui, qui avait qualifié la situation de la compagnie de « critique » avait ordonné l’installation de commissions de travail pour chaque secteur entre les syndicats et les cadres d’Air Algérie à l’effet de trouver des solutions aux problèmes de la compagnie.
La crise, qui persiste à Air Algérie, pousse de plus en plus de pilotes à quitter la compagnie. La dégradation des conditions de travail à Air Algérie provoque la fuite du personnel navigant. L’enquête diligentée sur la gestion de la compagnie et décidée par les hautes instances du pays n’a, pour l’instant, révélé aucun secret.
Hocine Adryen
jeudi 19 octobre 2006. La Voix de L’Oranie
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