L'amour est un poème quand je parle de toi,
Même les dieux, les amants, sont novices avec moi,
De toutes les nuances, sur chaque pli de ma peau,
Il se fait le gardien, de ce démon si beau.
Pour toi je suis prêtresse, voleuse de ces baisers,
Désunie dans la crainte, amoureuse sans le vice,
Mendiante sous la coupe de ce corps vénéré,
Je pourrai me damner s'il fallait un supplice.
Sous l'égide de Satan, mes mains se font censure,
Quand elles glissent, jalouses, sur le fil du plaisir,
Est-ce pour moi une faute, qui pourrait m'interdire,
D'aimer sans faire semblant, à mourir je le jure.
Sur l'écho des silences, les cris te proclament Roi,
Aux lueurs des églises, il n'existe plus de croix,
Pour freiner mon errance et cette soif charnelle,
Qui se nomment promises sur un lit d'éternel.
L'amour est un poème, quand je l'écris ici bas,
Sur des murs si fidèles et trop empreints de toi,
Mais que peut la raison, que vaut surtout la vie,
Sans chérir la passion pour que l'autre ne l'oublie.
Caroll Riquet.
Même les dieux, les amants, sont novices avec moi,
De toutes les nuances, sur chaque pli de ma peau,
Il se fait le gardien, de ce démon si beau.
Pour toi je suis prêtresse, voleuse de ces baisers,
Désunie dans la crainte, amoureuse sans le vice,
Mendiante sous la coupe de ce corps vénéré,
Je pourrai me damner s'il fallait un supplice.
Sous l'égide de Satan, mes mains se font censure,
Quand elles glissent, jalouses, sur le fil du plaisir,
Est-ce pour moi une faute, qui pourrait m'interdire,
D'aimer sans faire semblant, à mourir je le jure.
Sur l'écho des silences, les cris te proclament Roi,
Aux lueurs des églises, il n'existe plus de croix,
Pour freiner mon errance et cette soif charnelle,
Qui se nomment promises sur un lit d'éternel.
L'amour est un poème, quand je l'écris ici bas,
Sur des murs si fidèles et trop empreints de toi,
Mais que peut la raison, que vaut surtout la vie,
Sans chérir la passion pour que l'autre ne l'oublie.
Caroll Riquet.
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