Poutine interdit les insultes dans les arts et les médias
ladimir Poutine a apposé sa signature, mardi 6 mai, sur un texte de loi promulguant l'interdiction des injures dans les films, pièces de théâtre, programmes télévisés et médias russes, rapporte la BBC. Les livres qui contiennent de telles injures devront quant à eux afficher sur leur couverture une mention stipulant leur caractère grossier.
Les contrevenants se verront infliger une amende, pouvant atteindre 50 000 roubles (1 013 euros) pour les sociétés et 2 500 roubles (50 euros) pour les individus. Les diffuseurs de tels propos pourront en outre se voir retirer leur licence ; c'est notamment le cas des chaînes de télévision. La loi se montre par contre floue sur la législation en matière de réseaux sociaux.
Bien que la liste des mots considérés comme des injures ne soit pas établie, la loi prendra effet le 1er juillet. En cas de difficulté à statuer sur le caractère vulgaire de certains mots, un panel d'experts devra se pencher sur la question.
« Cette loi renvoie directement au conservatisme de la période soviétique, quand le Parti communiste exigeait des artistes et auteurs d'éviter les modes occidentales considérées comme décadentes et de s'en tenir aux valeurs traditionnelles », affirme la BBC.
The Wall Street Journal rappelle pour sa part que cette loi s'inscrit dans une suite de textes restreignant la liberté d'expression, notamment celui, signé lundi 5 mai, qui « prévoit de lourdes amendes pour les blogueurs ayant plus de 3 000 pages vues quotidiennes proférant des grossièretés à partir du mois d'août ».
le monde
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Un nouvel aspect de la censure
Si, pour l'heure, le doute demeure sur l'application de la loi aux utilisateurs russes des réseaux sociaux internationaux comme Twitter et Facebook ou aux films importés, ce nouveau texte s'inscrit dans une vaste entreprise de renforcement du contrôle des médias et d'Internet en Russie. Ainsi, fin avril, la chambre basse du Parlement russe avait adopté une série de lois renforçant le contrôle des autorités sur les blogs. Et depuis février, une autre loi permet, sur ordre d'un procureur, de bloquer l'accès à des sites internet, notamment ceux tenus par des opposants. Pour tenter d'endiguer toute polémique face au texte de loi signé lundi, l'administration Poutine a pris les devants. Le ministre de la Culture Vladimir Medinski a ainsi assuré que cette nouvelle mesure concernerait la culture de masse mais pas l'art.
BMTV
ladimir Poutine a apposé sa signature, mardi 6 mai, sur un texte de loi promulguant l'interdiction des injures dans les films, pièces de théâtre, programmes télévisés et médias russes, rapporte la BBC. Les livres qui contiennent de telles injures devront quant à eux afficher sur leur couverture une mention stipulant leur caractère grossier.
Les contrevenants se verront infliger une amende, pouvant atteindre 50 000 roubles (1 013 euros) pour les sociétés et 2 500 roubles (50 euros) pour les individus. Les diffuseurs de tels propos pourront en outre se voir retirer leur licence ; c'est notamment le cas des chaînes de télévision. La loi se montre par contre floue sur la législation en matière de réseaux sociaux.
Bien que la liste des mots considérés comme des injures ne soit pas établie, la loi prendra effet le 1er juillet. En cas de difficulté à statuer sur le caractère vulgaire de certains mots, un panel d'experts devra se pencher sur la question.
« Cette loi renvoie directement au conservatisme de la période soviétique, quand le Parti communiste exigeait des artistes et auteurs d'éviter les modes occidentales considérées comme décadentes et de s'en tenir aux valeurs traditionnelles », affirme la BBC.
The Wall Street Journal rappelle pour sa part que cette loi s'inscrit dans une suite de textes restreignant la liberté d'expression, notamment celui, signé lundi 5 mai, qui « prévoit de lourdes amendes pour les blogueurs ayant plus de 3 000 pages vues quotidiennes proférant des grossièretés à partir du mois d'août ».
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Un nouvel aspect de la censure
Si, pour l'heure, le doute demeure sur l'application de la loi aux utilisateurs russes des réseaux sociaux internationaux comme Twitter et Facebook ou aux films importés, ce nouveau texte s'inscrit dans une vaste entreprise de renforcement du contrôle des médias et d'Internet en Russie. Ainsi, fin avril, la chambre basse du Parlement russe avait adopté une série de lois renforçant le contrôle des autorités sur les blogs. Et depuis février, une autre loi permet, sur ordre d'un procureur, de bloquer l'accès à des sites internet, notamment ceux tenus par des opposants. Pour tenter d'endiguer toute polémique face au texte de loi signé lundi, l'administration Poutine a pris les devants. Le ministre de la Culture Vladimir Medinski a ainsi assuré que cette nouvelle mesure concernerait la culture de masse mais pas l'art.
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