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Une nouvelle arme Individuelle sous forme ed seringue vient d'être mise au point contre le risque terroriste chimique par le Centre de recherche du service de santé des armées (CRSSA) en collaborationavec la Pharmacie centrale des armées d'Orléans. Il permet de lutter contre les organophosphorés (OP), du type gaz sarin utilisé lors de l'attentat dans le métro de Tokyo en 1995, ou le VX, autre gaz neurotoxique d'effet rapide. Ce dispositif astucieux se nomme AIBC (auto-injecteur bicompartimenté) : il repose en effet sur une seringue à double compartiment.
<<D'un côté de l'eau, de l'autre, une poudre contenant l'antidote des OP, l'atropine, associée à un anticonvulsivant, pour réactiver les enzymes du système nerveux, les cholinestérases, bloquées par les OP, détaille Guy Lallement, toxicologue au CRSSA.
Son principal objectif : s'opposer à la paralysie musculaire respiratoire. L'avantage des deux compartiments est de permettre au mélange de se faire au moment de l'artivation du dispositif, juste avant l'auto-injection en intramusculaire, à travers les vêtements. >> Qui peut être répétée en cas de nécessité. Impératif pour que l'AIBC soit efficace : l'administrer dans les quinze
minutes qui suivent l'attaque terroriste.
Pour l'instant, son usage est strictement militaire, mais une demande d'autorisation de mise sur le marché vient d'être déposée. << Ce qui le rendrait utilisable par les services d'urgences ( Samu, pompiers) en cas d'attentat contre des civils >>, conclut le toxicologue. S. R.-M.
S et A
<<D'un côté de l'eau, de l'autre, une poudre contenant l'antidote des OP, l'atropine, associée à un anticonvulsivant, pour réactiver les enzymes du système nerveux, les cholinestérases, bloquées par les OP, détaille Guy Lallement, toxicologue au CRSSA.
Son principal objectif : s'opposer à la paralysie musculaire respiratoire. L'avantage des deux compartiments est de permettre au mélange de se faire au moment de l'artivation du dispositif, juste avant l'auto-injection en intramusculaire, à travers les vêtements. >> Qui peut être répétée en cas de nécessité. Impératif pour que l'AIBC soit efficace : l'administrer dans les quinze
minutes qui suivent l'attaque terroriste.
Pour l'instant, son usage est strictement militaire, mais une demande d'autorisation de mise sur le marché vient d'être déposée. << Ce qui le rendrait utilisable par les services d'urgences ( Samu, pompiers) en cas d'attentat contre des civils >>, conclut le toxicologue. S. R.-M.
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