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Explosion sur le gazoduc Hassi R'mel - Arzew

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  • Explosion sur le gazoduc Hassi R'mel - Arzew

    L'explosion sur le gazoduc Hassi R'mel - Arzew s'est produit jeudi à 7h30 et fait plusieurs dizaines de blessés au lieu dit Djirou de la commune de Mohammadia ( wilaya de Mascara).

    ===

    L'explosion d'un gazoduc "suite à une fuite" a fait plusieurs dizaines de blessés parmi les riverains au lieu-dit Djirou dans le département de Mascara (450km au sud ouest d'Alger), a annoncé jeudi la compagnie pétrolière algérienne Sonatrach.

    Dans son communiqué, la compagnie ne précise pas le nombre exact de blessés mais indique que "quarante d'entre eux sont toujours en observation à l'hôpital". Parmi les blessés, quatre "sont brûlés au deuxième degré dont un dans un état grave", indique le communiqué.

    Les équipes de secours locales et celles de Sonatrach ont "réussi à circonscrire le feu, et "la remise en état du gazoduc" a été entamée et sera achevée dans un délai de 48 heures, selon Sonatrach.

    La compagnie assure par ailleurs que l'incident "n'aura pas d'impact sur la disponibilité de gaz aussi bien pour les particuliers que pour les raffineries, les complexes de GNL et les centrales électriques de Sonelgaz".

    Par AP

  • #2
    L'explosion d'un gazoduc "suite à une fuite" a fait plusieurs dizaines de blessés parmi les riverains au lieu-dit Djirou dans le département de Mascara (450km au sud ouest d'Alger), a annoncé jeudi la compagnie pétrolière algérienne Sonatrach.

    Reponse:
    Voila des gens qui etaient peinards chez eux et on vient les deranger de bon matin en faisant exploser un gazoduc sous leurs pieds. Pour moins que ca l'Emir Abd El Kader a declare la guerre aux Francais.

    Commentaire


    • #3
      il n'est pas mentionné que c'est un attentat !

      En France , en Alsace une fuite de gaz à provoqué beaucoup de dégats, il ya eu des morts .

      Sa peut arriver n'importe ou.

      Commentaire


      • #4
        Plus de détails concernant cet accident dus selon toute vraisemblance à une fuite de gaz. Il y a quand même 78 blessés dont une quarantaine sont des riverains et parmi eux trois petits enfants en bas âge mais les chiffres ne sont pas données avec certitude.

        ==

        Il était 7h30 exactement, en cette matinée de jeudi, lorsque les habitants de Mohammadia ont été réveillés en sursaut par une forte déflagration. Nombreux ceux qui se sont précipités à l’extérieur de leurs habitations. Et tout le monde se posait des questions sur ce qui venait de se passer et d’où provenaient ces gigantesques flammes qui jaillissaient au nord de Mohammadia.

        Aux premières minutes, des habitants de Mohammadia, ont pensé à un tremblement de terre, d’autres affolés parlaient d’une éruption volcanique et même du crash d’un avion.

        Mais les gigantesques flammes et les colonnes de fumée blanche qui ont couvert le ciel ont vite fait revenir, pour ceux qui s’en souviennent, les habitants de Mohammadia à un certain 19 septembre 2004, date à laquelle un incident sur une canalisation de gaz à El-Ghomri s’était produit.

        10 mn n’étaient pas passées que les sirènes des ambulances et de la protection civile commençaient à retentir. Les véhicules de secours prennent la direction de la localité de Bekhaitia 2, dit douar Julo à 6 km au nord de Mohammadia, sur la RN17.

        Une demi-heure plus tard nous étions sur les lieux. Les flammes étaient très hautes et formaient une sorte de champignon juste à proximité des habitations du douar, à quelque 200 m seulement. Les services de sécurité de la gendarmerie déjà sur place ne peuvent stopper le flux humain et la procession de personnes qui s’approchaient du lieu de l’accident. La chaleur commençait à se faire sentir à quelque 500 m du foyer de l’incendie d’où une odeur forte se dégageait.

        07h45, les premiers secours ont déjà commencé et des premiers blessés ont été déjà évacués par les ambulances sur l’hôpital de Mohammadia.

        Aux urgences, les blessés étaient pris en charge par les équipes sur place, renforcées par le personnel médical et paramédical venu donner un coup de main à leurs collègues de permanence.

        Les autorités locales sur place avec les cadres de Sonatrach et Sonelgaz, entourés par une marée humaine. Nous entendons dire que les flammes s’éteindront une fois le gaz contenu dans la conduite sera épuisé. Les secours se poursuivent, des femmes, des hommes et des enfants, brûlés au visage, aux membres inférieurs et ou supérieurs sont secourus. D’autres étaient «sonnés» par la déflagration.

        Les agents de la protection civile se déploient sur le périmètre pour rechercher des blessées, tandis que les milliers de personnes venues de Mohammadia, Sig, Aïn Nouissy, Mostaganem et des douars avoisinants sont là surpris par le spectacle. D’autres ont prêté main forte aux secouristes.

        Une heure et quart passée le wali de Mascara, arrive. Il demande des informations sur les blessés. Le plan d’urgence semble bien maîtrisé. Les flammes ne sont pas encore éteintes mais leur intensité diminue.

        Il est 08h45, les flammes s’éteignent. Les agents de la sécurité industrielle de Sonatrach interdisent toute tentative d’approche du lieu de l’explosion.

        Une excavation de 150 m de longueur, 20 m de largeur et une dizaine de mètres de profondeur, un pipe de 42 pouces coupé en deux, fait sortir quelques résidus de flammes restantes.

        Un agent de la sécurité s’abstient de toute déclaration et nous sommes obligés de nous éloigner, le risque n’étant pas totalement écarté. L’état de certaines habitations situées à quelque 200 m du lieu de l’accident montre bien la gravité de cette explosion. Nous sommes conduits par un villageois qui nous a fait visiter une quinzaine d’habitations détruites ou touchées. On nous montre une trentaine de têtes d’ovins calcinées dans leur «zriba», des arbres, arbustes et de l’orge détruits par le feu.

        Le réseau de Sonelgaz n’a pas échappé au sinistre, une vingtaine de branchements de foyers ont été détruits. Et notre guide de nous dire heureusement que les habitants étaient tous à l’intérieur de leurs habitations à cette heure-ci.

        Certains villageois sous le choc nous affirment que la terre a tremblé durant une bonne dizaine de minutes.

        Ahmed la trentaine nous révèle: «j’étais à moitié endormi lorsque j’ai entendu un bruit très violent et ressenti un mouvement de sol. J’ai vite pensé à un séisme. Et en sortant dehors j’ai vu des hommes, femmes et enfants pris de panique fuyant dans tous les côtés, dans une chaleur insupportable». Tout le monde a quitté son chez-soi pour s’éloigner des gigantesques flammes». Il est tout juste 10h, nous nous dirigeons vers l’hôpital de Mohammadia. Le personnel médical et paramédical assisté par les membres du Croissant-Rouge ont déjà pris en charge plus de 70 blessés. Le directeur de l’hôpital, le DSPS de Mascara, en présence de la délégation de wilaya, dressent le 1er bilan de 71 blessés, hommes, femmes et enfants atteints de brûlures des 1er et 2e degrés. Ils ont déjà reçu les premiers soins. Les cas les plus graves, brûlures au 3e degré, ont été évacués sur le CHUO d’Oran.

        Un comité de crise est mis en place pour gérer la situation.


        Nous revenons sur les lieux de l’accident vers 12h. Tout un chantier est en train de s’installer avec une cinquantaine de véhicules légers, des engins lourds, des grues et des porte-chars stationnés jusqu’à côté du trou provoqué par la déflagration et autour duquel une zone de protection a été délimitée.

        Les premières informations recueillies difficilement indiquent qu’il s’agit du gazoduc Hassi Rmel-Arzew de 42 pouces de diamètre (2m environ) qui a été endommagé sur une longueur de 60m sous le choc de la déflagration. Il a été cisaillé en deux

        Les causes de l’accident seront déterminées par l’enquête nous indique-t-on et personne n’a voulu parler de quoi que ce soit.

        Mais selon certaines sources, il s’agit d’une explosion de gaz qui s’est produite sur le gazoduc Hassi R’Mel-Arzew sous la nomenclature GZ 1 ou GZ 0 qui transporte le gaz naturel (CH4 méthane) à une pression de 50 bars. Ce gaz est destiné à la consommation domestique à une faible pression.

        Le pipe est l’un de ceux qui passent à proximité des villages et douars avec le respect d’une servitude de passage de 150 m.

        Selon des informations recueillies l’explosion de jeudi est similaire à celle du 19 septembre 2004 survenue sur le même gazoduc à El-Ghomri, à quelque 25 km à l’est du lieu de l’accident. La déflagration aurait pour origine une fuite du gaz (méthane) à la suite de la dégradation de la conduite sous l’effet de la corrosion.

        Posée en 1984, la conduite est protégée par un système dit «protection cathodique» qui fait face aux agressions du sol marécageux, riche en sels. Avec la stagnation de l’eau l’ouvrage subit une corrosion (dégradation) d’où la diminution de son épaisseur qui provoque des fuites de gaz très minimes à travers des petites perforations.

        Le bilan définitif des services de la santé indique que 78 personnes blessées ont été admises entre 7h40 et 11h du matin, pour brûlures de différents degrés sur le visage, la tête, les membres inférieurs et supérieurs. 28 blessés ont quitté l’hôpital après avoir subi des soins et une consultation générale. Du côté des familles sinistrées, la cellule de crise installée a enregistré une quinzaine de foyers touchés et autant de têtes d’ovins brûlées.

        Pour ce qui est des travaux de réparation, ils se sont poursuivis toute la nuit de jeudi à vendredi, et devaient être réceptionnés à la fin de la journée de ce vendredi.

        Par le Quotidien d'oran

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