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Les méandres du pouvoir
De même que la vie conduit inéluctablement dans son itinéraire à la mort, ses trajectoires sont différentes, celle que nous empruntons à présent avec la reconduite de Bouteflika à la présidence est de trop. Il ne fera pas de l’Algérie une grande puissance. Elle pourrait être décisive, alors qu’on est tenu de vivre au rythme de l’histoire fut elle accélérée.
En vérité, avec le temps en découvre dans les méandres du pouvoir que Bouteflika n’est pas un homme de réflexion, d’autres réfléchissent à sa place déja au temps où il se croit impavide, que dire des lorst que ses capacités physiques et mentales sont largement affectées.
Non Bouteflika n’est pas un homme de réflexion, c’est un homme dont l’instinct est de durée sur le trône !...
En cette année 2014, Bouteflika et les siens se tiennent pour propriétaire de l’Algérie et de ses dépendance, la sagesse devrait leur donnée une vue précise de l’état de la société, et du besoin quasi biologique du changement. Ils devaient céder le pas au discernement et à la raison.
Leur « logique » leur souffle que c’est en maintenant sa présence sans vitalité au pouvoir que ce besoin de changement pourrai advenir (lui qui a besoin de calme, de soins et de sommeil).
Leur « logique » toujours elle – les convaincs que son premier ministre Sellal qui n’a jamais fait partie des « barons », jeune, sans ambition, « dynamique » saura mener sous leurs ordres l’assaut de la Réforme.
-Pensait-il – ou pensait-on au tour de lui que Bouteflika parle de réforme pour n’avoir pas à le faire ? Possible, mais pas certain.
-Aurait-il pu, au moins pendant un temps, être l’opérateur d’une politique Bouteflikienne ? Pas certain, mais possible.
A présent nous découvrant lors de ses apparitions chaque jour un peu plus que l’autorité que conférait la fonction de chef de l’Etat apparait moins assurée. L’âge, le physique, la volonté, l’énergie… se conjuguent et coïncide désormais plus que jamais avec l’image d’un homme au crépuscule de sa vie.
Arezki HAMOUDI
Détenu de la cause berbère