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La chronique de Mohsen Abdelmoumen : quand la brosse à reluire n'a plus d'utilité...

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  • La chronique de Mohsen Abdelmoumen : quand la brosse à reluire n'a plus d'utilité...

    La chronique de Mohsen Abdelmoumen : quand la brosse à reluire n'a plus d'utilité...

    Le quatrième mandat, symbolisant l’échec d’un régime politique et son incapacité à se réformer, a débuté par des entorses à la loi et par des violations de la Constitution, au nom même de cette Constitution. Bouteflika représente un régime, un président et un gouvernement de pacotille, dirigé vers l’extérieur et non pas vers l’intérieur, qui ont usé d’une diversion, ruse dans laquelle excelle le clan présidentiel, en utilisant la gent féminine comme bouclier humain. Ruser n’est pas faire de la politique. Clientélisme, régionalisme, «douarisme» et populisme, il faut plaire aux maîtres occidentaux, et surtout à la France pour perdurer, et les choreutes de cette piètre parodie de tragédie antique encensent la promotion de la femme, de la veuve et de l’orphelin. Des milliards engloutis pour un résultat catastrophique, des corrompus comme Ghoul reconduits au lieu d’être jugés pour crimes économiques, et certains se disent satisfaits de ce gouvernement ? De qui se moque-t-on ? Les mots Constitution ou loi ont-ils encore une quelconque signification dans un régime dépourvu de légitimité ? Pourquoi ne pas plutôt gérer le pays par décret non publiable en nous épargnant une caricature de légalité dont personne n’est dupe, ni à l’intérieur ni à l’extérieur, sachant que ces changements n’ont pas touché le cœur du système ? Les postes clés ayant constitué le fer de lance de l’installation d’un président malade au pouvoir sont toujours détenus par les mêmes cerbères et le reste n’est que lifting, poudre (de riz) aux yeux. Comment ne pas être écœuré de voir certains féliciter ce gouvernement dont les molosses ont insulté le peuple algérien et qui continuent à le faire quand des compatriotes s’immolent par le feu dans l’indifférence totale de ce pouvoir qui ne se préoccupe que de la rapine ? Pendant ce temps, nous voyons la Cour constitutionnelle de la Thaïlande destituer la Première ministre et les membres de son gouvernement pour abus de pouvoir, honorant ainsi leur fonction de magistrats. Nous, nous avons vu tout le Conseil constitutionnel valider la candidature d’un président malade et nous avons assisté à la prestation de serment devant un magistrat de la Cour suprême pénétré par sa tâche et qui aurait souhaité qu’il fût foudroyé pour sa participation à cette ignominie. Tout le monde a été témoin de la mascarade organisée par le frère cadet qui a envoyé un agent pour récupérer les pages du discours que le Président était incapable de lire, afin de mettre fin au désastre devant le corps diplomatique médusé. Tout cela nous prouve que la justice est bel et bien morte chez nous, comme tous les autres secteurs d’ailleurs, et ce ne sont pas des inconnus cooptés par le clan présidentiel qui vont rendre un semblant de crédibilité à des institutions exsangues à l’image de ce président et de ce régime en faillite. Toutes les demandes des nombreuses danseuses du ventre qui espéraient gratter un numéro gagnant n’ont pas pu être satisfaites, les princes ne les ont même pas félicitées pour leur servilité et les ont jetées comme des kleenex usagés. Rangez la brosse à reluire «chita», elle n’a plus d’utilité. Et dans les nouvelles recrues, à l’ère des lanceurs d’alertes et des technologies de pointe, le clan présidentiel n’a pas trouvé mieux que de nommer un employé d’une boîte égyptienne comme ministre de la Communication, intronisant un commercial de Djezzy qui a apparemment chargé sa carte prépayée au gouvernement. En parfait schizophrène, ce nouveau ministre se dédouble en chroniqueur d’un site concurrent d’******************, pour pratiquer une flagornerie enthousiaste à l’égard du clan présidentiel. Le métier de journaliste que nous connaissons est celui pour lequel on nous emprisonne et on nous tire dessus. Cet individu est une insulte à la tombe de Mekbel et une offense aux martyrs Sebti et Yefsah, mais les plumes combattantes éradiqueront toutes les félonies. Réputé pour avoir menacé de licencier des journalistes lorsqu’il était chargé de la communication de son maître et bienfaiteur Nadjib Sawaris, ce sieur a été nommé par fait de prince en récompense de sa virtuosité légendaire dans le lèche-bottisme, illustrant parfaitement l’ascension du potentat-maquignon-arriviste parachuté par défaut. A chaque fois, la conception fossilisée du clan présidentiel reproduit le même processus de mauvaise gestion qualifiée du secteur de la communication, véritable parent pauvre de tous les gouvernements successifs. Le triste sire et nouveau sinistre a donc commencé sa tâche en s’attaquant à notre journal. Nous lui annonçons d’ores et déjà une offensive mondiale, et nos mots sont pesés au millimètre. Si Mister Grine s’imagine que l’intimidation des journalistes est encore à l’ordre du jour, il se fourvoie de bout en bout et nous nous chargerons de le lui prouver plus rapidement qu’il ne le pense. Ce ne sont pas ses chroniques chantant ses propres louanges qui pourront stopper notre élan et celui de la résistance mondiale qui s’inscrit dans notre combat. A chaque fois que ce personnage osera harceler ou proférer des menaces contre un journaliste, il nous trouvera sur son chemin. C’est un principe inébranlable. La télévision Atlas TV fermée en pleine campagne, un caricaturiste emprisonné, des journaux privés de publicité, tout sera dévoilé à la face du monde. D’autres noms sulfureux font l’objet d’une grande polémique au niveau populaire par leur nomination dans des secteurs très sensibles, telle l’éducation nationale où les enseignants sont en combat permanent. Le quatrième mandat commence donc fort avec des ministres dont certains sont issus de l’argent sale ou traînent derrière eux des histoires troubles. Tous, autant qu’ils sont, appartiennent à un gouvernement illégitime conchié par la majorité de la population algérienne, qu’elle soit à l’intérieur ou à l’extérieur, et appui des Français ou pas, nous ferons tout pour les renvoyer dans les égouts qui les ont mollardés. Par le refus de certains partis politiques traditionnels d’adhérer à son gouvernement, le pouvoir usurpatoire du président malade a ramassé une raclée magistrale et a dû se rabattre sur sa clientèle sans même attendre les enquêtes d’habilitation, ce qui fait de lui, encore une fois, un régime innovateur sur le plan mondial. Le choix de ces ministres n’est pas le fruit d’un hasard et les casseroles que tous trimballent font déjà un tintamarre assourdissant alors qu’ils viennent à peine de prendre leurs fonctions. Qui se ressemble s’assemble. Un pouvoir corrompu et illégitime, isolé sur le plan international et vomi par la population peut-il produire autre chose qu’un gouvernement dépourvu, pour le moins, d’intégrité ? Aucun contre-pouvoir n’est admis car le code génétique de ce régime est la corruption généralisée, la distribution clientéliste de la rente pétrolière, le recrutement de larbins, et une cour de sous-fifres soumis aux humeurs du monarque déifié. Le régime à bout de souffle, diminué et incapable de création, nous montre qu’il ne connaît aucune limite et qu’il est prêt à tout et à n’importe quoi pour se maintenir. Mais diantre ! Sur quoi donc repose le pouvoir de ce clan qui s’est vu refuser les félicitations d’Etats comme les Etats-Unis et l’Union européenne ? Cette clique vit en autarcie sans avoir la force et la détermination du dirigeant nord-coréen qui, lui, n’a pas hésité à renvoyer aux Etats-Unis leurs propres violations des droits de l’Homme, en réponse à un rapport accusateur de ceux-ci. Tout patriote a le devoir maintenant de suivre la voie des pays de l’axe anti-impérialiste comme le Venezuela de Chavez et Maduro, la Russie de Poutine, le Brésil de Lula et de Roussef, la Chine de Xi Jinping, l’Iran de Rohani, et la Corée du Nord de Kim Jong-Un, ce dernier qui tient tête aux Etats-Unis et à Israël avec constance alors que certaines voies d’évacuation autorisées chez nous osent évoquer le cas nord-coréen pour établir des contrastes grossiers et diffamants. Comparer un potentat qui pratique la vassalité à l’égard de l’étranger pour se maintenir au pouvoir et les dirigeants de nations qui se battent pour leur dignité sans faire la moindre concession – ce qui prouve leur stature de grands chefs d’Etat – est une imposture crasse. L’Algérie a vendu son âme au diable et l’on constate son recul sur le dossier du Sahel avec un retour en force du Maroc, et son déficit diplomatique incommensurable par rapport au Sahara Occidental, même si le pouvoir via son ministre continue ses gesticulations dérisoires, confondant celles-ci avec l’efficacité diplomatique, et c’est le Congrès des Etats-Unis qui exige de John Kerry qu’il règle rapidement la question du peuple sahraoui ! Bien évidemment, les efforts d’Aminatou Haidar, de Kerry Kennedy et de Javier Bardem ont porté leurs fruits, et il est vrai que ce n’est pas avec le régime algérien en déliquescence que les questions stratégiques, telle la question sahraouie, pourront avancer d’un iota. Notre pays est totalement absent du concert des nations, s’offrant le luxe de devenir la risée de la planète entière. Un régime comme celui de Bouteflika ne réglera aucun problème, mais, au contraire, les compliquera, car son déficit de légitimité l’amène à négocier à la baisse toutes les positions engageant l’avenir de la nation pour persister et garantir l’impunité de sa clientèle. L’ennemi mortel de ce calcul de boutiquier n’est autre que le temps

  • #2
    (suite)

    Ce régime à l’article de la mort creuse sa propre tombe en occultant les enjeux stratégiques et la conjoncture géopolitique mondiale qui ne les concerne en aucune manière. Leur seul projet est comment gagner du temps, acheter la paix sociale au niveau interne en corrompant le plus possible comme avec cette loi obscène et perfide qui encourage le divorce en donnant des primes aux femmes divorcées. Dans ce cas-ci, est-ce pour améliorer la condition féminine ? Non ! C’est encore une diversion pour frapper la société, dont la famille est l’un des fondements. La même configuration est utilisée pour corrompre les partenaires économiques étrangers avec la démocratisation des pots-de-vin. Autre diversion, celle du matraquage médiatique par rapport à l’ex-otage algérien au Soudan, l’exhibant comme un trophée, alors que nous n’avons aucune nouvelle de nos diplomates enlevés au Mali et qui sont livrés à leur sort. Nous demandons à tous les spéculateurs assermentés du régime qui picorent dans la basse-cour d’arrêter de nous bassiner avec les soi-disant compétences et la parité, essayant de nous renvoyer à la république de Platon alors que nous vivons dans une monarchie archaïque. Saïdani nous a offert la même supercherie en évoquant un pouvoir civil et un Etat de droit sous Bouteflika, version l’entreprise L’Olivier à Paris gérée par sa fille Kenza, et qui fait un tapage sans précédent en Europe. Néanmoins, malgré toutes les révélations qui, dans un Etat qui se respecte, enverraient un tel énergumène en prison pour un bon nombre d’années, celui-ci n’en reste pas moins le secrétaire général du FLN de Ben M’hidi et de Ben Boulaïd dont il a souillé le sigle glorieux. Quels sacrifices ne ferait-on pas pour sa famille ? Avoir des appartements de luxe dans les beaux quartiers de Paris, quelle abnégation ! Diriger l’Algérie derrière un écran télé, quel dévouement ! Des diversions, rien que des diversions, pour nous faire oublier que le pays est aux mains d’une bande de sangsues qui n’aspirent qu’à le vider de toute substance. Ces basses manœuvres peuvent-elles propulser l’Algérie en tant qu’Etat sérieux et respectable ? Non ! C’est d’ailleurs le contraire qui se produit, car nul ne nous accordera plus aucune crédibilité désormais et, forcément, la magie se retournera contre le magicien.
    Ainsi, nous apprenons que les Américains commencent à travailler avec le parquet de Milan sur le dossier du scandale de corruption compromettant Chakib Khelil, signe évident envers la justice algérienne que nous enjoignons à nous informer sur la situation de l’ami du Président qui traverse en ce moment de grandes turbulences avec l’implication des Etats-Unis dans l’enquête, et sur Farid Bedjaoui, recherché par Interpol. On se demande ce que fait la justice algérienne à part truquer les élections au su et au vu du monde entier, car le chiffre du taux de participation de 20% est connu dans toutes les capitales, ce qui rend ce pouvoir illégal même s’il cherche à se dissimuler derrière un paravent afin de séduire les Occidentaux sensibles sur les questions de la liberté de la femme, des droits de l’Homme, de la liberté de la presse, etc. Concernant le dessaisissement des dossiers de corruption du DRS pour les transmettre à la Gendarmerie nationale, sur décision d’un chef d’état-major qui devrait être à la retraite depuis des lustres, ceux qui dirigent l’Algérie comme une propriété privée (dar babahoum) devraient savoir que les différents scandales qui les éclaboussent ont défrayé la chronique judiciaire mondiale et qu’il serait temps pour eux de mettre leurs pendules à l’heure. Il est évident que la situation leur échappe et il est inutile de frapper le DRS pour avoir fait son travail comme il se doit, la justice italienne a brisé des hommes politiques plus consistants et des pouvoirs plus puissants que le clan, puisque Berlusconi est devenu aide-soignant. La question n’est pas liée au portail du ministère de la Défense, en stipulant qui doit entrer ou sortir, et le pouvoir ne s’exerce pas en faisant pression sur les sentinelles du porche d’entrée. Concernant l’enquête en elle-même, elle a échappé des mains du clan et, à titre d’information, nous signalons, après avoir pris attache avec le parquet de Milan, que le dossier est clôturé et ce sont les Etats-Unis qui prennent le relais de la justice italienne. Il est clair que Khelil ne va pas hésiter à balancer des noms, donc, au lieu de grappiller du temps comme le fait Saïdani en ce moment, et comme ils le font tous, le clan devrait penser à organiser sa fuite. Mais fuir où ? C’est une question que nous laissons à leur appréciation. Autre signe de la part des Etats-Unis, Kabila a payé pour le clan en se voyant intimer l’ordre par John Kerry de ne pas toucher à la Constitution, et surtout de ne pas se présenter en 2016. Même si cet événement semble étranger à l’Algérie, il s’agit de l’une des conséquences directement liée au quatrième mandat aberrant du malade. L’Amérique, qui n’a toujours pas adressé ses félicitations au président impotent et qui l’invite au sommet Etats-Unis-Afrique au mois d’août, mène une opération à l’allure d’embuscade. Les Américains veulent constater de leurs propres yeux la déchéance de Bouteflika, et sachant que celui-ci ne peut déléguer personne pour le remplacer et que ce sommet concerne tous les dirigeants africains, comment le clan va-t-il résoudre ce big problem qui se profile à l’horizon ? Nous doutons de l’efficacité des micros et autres subterfuges dans ce cas de figure. Voilà donc un souci supplémentaire s’ajoutant à l’absence de légitimité sur le plan interne et qui se répercute sur le plan externe. C’est ce qui arrive quand on prend le pari fou de placer un président diminué à la tête d’un Etat, au mépris de toutes les lois de la Constitution et à l’encontre du discernement le plus élémentaire. Nous ne sommes pas face à un gouvernement de transition, mais bel et bien face à un gouvernement temporaire qui gère les affaires courantes, naviguant à vue comme un autre Titanic qui refuse de voir l’iceberg de rejet sur sa route et qu’il n’aura ni la capacité ni le pouvoir d’éviter. Le compte à rebours de la chute d’un pouvoir lié à la seule constante du bulletin médical de Bouteflika s’est mis en marche inéluctablement. Tic-tac, tic-tac...

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    • #3
      (Suite et fin)

      Au moment où ceux qui ont violé l’Algérie cumulent les milliards, le peuple encaisse les coups, mais gageons qu’il n’a pas dit son dernier mot et que son silence est porteur de toutes les colères et de tous les périls. L’autisme du régime actuel ayant atteint son apogée, reste maintenant la riposte d’un peuple qui a fait preuve d’une grande retenue et d’une grande patience lors des «printemps» dits arabes, quand des dictateurs de poche se sont fait lyncher à qui mieux mieux, lâchés comme des poulets par leurs maîtres occidentaux qui n’ont pas hésité un seul instant à les sacrifier pour se réadapter à la nouvelle conjoncture. Les exemples de Moubarak, de Saleh, de Morsi, de Ben Ali ou de Kadhafi sont éclairants à ce sujet, mais bien sûr, pour un pouvoir qui ne se projette dans aucune vision d’avenir pour la nation et le peuple, toutes ces expériences ne sont pas signifiantes. Nous comptons les heures et les jours de la fin inéluctable. Saïdani a beau se prendre pour un nouveau McCarthy en essayant de nous effrayer avec sa liste noire secrète constituée de noms de journalistes, nous leur disons «dazou maâhoum» lui et ses maîtres. Nous assumons nos écrits à propos de ses trahisons et nous l’assurons de notre indéfectible désir de le combattre jusqu’à ce qu’il disparaisse des écrans radar et qu’il croupisse dans une geôle. Ses dernières déclarations fiévreuses où il a osé dire qu’on ne court pas après les postes au FLN, lui qui s’accroche comme une tique au fauteuil du Président, masquent mal sa détresse et sa crainte de rejoindre la même cellule que Khalifa. Notre tâche principale est de mener tous les pourris impliqués dans le pillage de nos richesses devant un tribunal pénal impartial et nous y consacrerons toutes nos forces. Si l’objectif du règne actuel est d’engloutir l’argent public jusqu’au moindre centime, le nôtre est de restituer tout ce qui a été volé au peuple. Et à propos de dilapidation, nous exigeons de savoir quel est le poids réel de la banque sioniste Goldman Sachs en Algérie.
      Au niveau du bilan de ces trois dernières mandatures, l’état des dépenses et la contrepartie des réalisations ne peuvent que nous laisser pantois. Des économistes, des gestionnaires sérieux et compétents, tels le directeur de la Banque d’Algérie, et même l’ex-ministre des Finances, n’arrêtent pas de tirer la sonnette d’alarme concernant les dépenses disproportionnées qui nous conduisent droit au mur sans que leurs avertissements soient pris en considération, l’ex-ministre des Finances ayant fini par jeter l’éponge devant l’amateurisme avec lequel est géré un secteur stratégique. En effet, comment administrer ce secteur efficacement quand on jette l’argent par les fenêtres pour corrompre tout le monde ? On essaie de lier le départ du ministre à son état de santé, mais il est plus que probable qu’il a claqué la porte, complètement dégoûté de la façon dont on ruine l’économie nationale avec des dépenses pharaoniques. 50 milliards de dollars sont dépensés annuellement depuis quinze ans sans qu’aucune industrie ne soit créée. Faisons le calcul, au bout du quatrième mandat, la horde sauvage aura flambé 1 000 milliards de dollars. Tout cet argent est parti en fumée, a engraissé la faune et la flore composée d’opportunistes devenus milliardaires par copinage avec la cour du président mégalomane et ils continuent leur pillage et leur mise à sac de notre pays, avec une audace et une outrecuidance inégalables, boostés par ce quatrième mandat de l’infamie. Parlons donc de la production du gaz de schiste où, selon les propos du ministre des Ressources en eau, le gouvernement a donné son accord pour l’exploitation des sites d’extraction au Sahara avec tous les risques environnementaux très graves que cela comporte au niveau de la nappe phréatique. Ce régime incapable de sortir notre pays de la dépendance totale aux hydrocarbures et de l’économie de bazar et de l’import-import, et qui n’a jamais réuni le Conseil national de l’énergie en quinze ans, ose nous jeter le dossier du gaz de schiste en pâture alors que les Français, qui espèrent rafler le marché en Algérie, ont renoncé à l’exploitation du gaz de schiste sur leur propre territoire. En effet, des experts nous confirment que jamais le gaz de schiste ne pourra remplacer le gaz naturel, chaque pays étant en situation d’assurer sa propre production et l’abondance entraînera obligatoirement une baisse des prix. Il est bon de savoir également que le coût de production dépasse le prix de vente et représente cinq fois celui de l’extraction du gaz naturel. En outre, l’Algérie est dépourvue de l’industrie de forage adéquate, contrairement aux Etats-Unis. La transition énergétique n’est donc pas pour demain avec un régime corrompu qui génère les problèmes au lieu de les régler et nous voulons connaître les noms des multinationales auxquelles le gouvernement a donné son accord pour l’extraction du gaz de schiste ! Autre question sur un sujet différent, mais tout aussi grave qui commence à émerger : le régime de Bouteflika prépare-t-il une amnistie générale englobant les terroristes impliqués dans les crimes du sang et les mafieux compromis dans les crimes économiques ?
      Nous sommes confrontés à une horde de barbares sans foi ni loi qui ont englouti les richesses naturelles de notre pays comme s’il s’agissait de leur patrimoine familial. Ils cumulent échec sur échec et foncent dans une fuite en avant, telle une bête blessée qui ravage tout sur son passage. Incapables de combler le déficit de légitimité et souffrant de l’absence totale de confiance populaire traduite par l’abstention massive lors de cette réélection funeste, qu’ils sachent que les forces patriotiques resteront debout contre vents et marées et que nous ferons tout pour les contrecarrer. Nous, les patriotes, représentons l’avenir tandis que ces aventuriers traînent une carcasse de régime agonisant destiné à disparaître. Dénués de tout bon sens et obnubilés par l’appât du gain et la prédation, ils ont semé les graines de la tempête qui finira par les emporter. Nous résisterons jusqu’à restituer notre patrie au souffle de Novembre, car notre devoir historique est de poursuivre l’œuvre de nos martyrs en mettant les usurpateurs et les traîtres de la patrie hors d’état de nuire.

      Mohsen Abdelmoumen

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      • #4
        Il faudrait pour cela commencer à dénoncer son employeur...
        Othmane BENZAGHOU

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