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Leaders politiques. Le défi de la relève.

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  • Leaders politiques. Le défi de la relève.

    Ces hommes politiques sont issus de la génération de l’indépendance. Ils sont relativement jeunes et au sommet de leur carrière dans leur parti, mais incarnent-ils pour autant la relève politique du pays ?


    -Mohcine Belabbas : S’émanciper de Saïd Sadi

    Né le 15 septembre 1970 dans le village d’Ahrik, situé dans la commune de Bouzeguene à Tizi Ouzou, il fait des études de mathématiques à l’université de Bab Ezzouar où il rejoint le RCD en novembre 1989, à l’âge de 19 ans. En janvier 1996,
il crée le Syndicat algérien des étudiants démocrates à la tête duquel il est élu. Deux ans plus tard il est élu membre du conseil national puis prend les rênes du bureau régional du RCD à Alger de mars 2000 à 2004 et occupe plusieurs postes de secrétaire national à la jeunesse de 2003 à 2004 et à la communication de 2006 à 2010. En mai 2007, il obtient un siège de député d’Alger à l’APN où il préside pendant une année la commission de la culture, de la communication et du tourisme. En 2010, il devient le porte-parole du parti et deux ans plus tard, le 10 mars 2012, est élu président du RCD. Il succède à Saïd Sadi.

    Projet politique : S’inscrivant dans la ligne essentielle du parti qui défend la langue et la culture berbères, la laïcité de l’Etat et la lutte contre le courant islamiste, il s’allie à la Coordination nationale pour le boycott. Il prône la dissolution de la police politique et la destitution de l’actuel chef de l’Etat dont l’exercice est réduit à gérer la dépense publique. Il veut restituer le sigle FLN au peuple algérien, réformer le fonctionnement de l’exercice politique et celui des institutions par l’instauration d’une nouvelle Constitution. En tant que membre du Front du boycott, il participera à la conférence nationale sur le thème de la «transition démocratique», en excluant néanmoins tout compromis avec la classe politique au pouvoir.

    Le 15 avril, à Tizi Ouzou. «Ni les menaces, ni les intimidations ne nous font peur (…) Notre combat ne date pas d’aujourd’hui, il ne s’arrêtera que lorsque nous aurons réussi à donner de solides fondements à la démocratie dans ce pays que nous ne laisserons pas tomber».
    Incarne-t-il la relève politique ? OUI. «C’est un leader qui est resté trop longtemps dans l’ombre et qui peut donner, au moins, une nouvelle image du RCD, trop accolée au charisme de Saïd Sadi. En plus, il ne traîne pas de ‘‘casserole idéologique’’ : cela lui a permis de faire passer au RCD l’alliance avec les islamistes pour monter un nouveau front de l’opposition». Cadre du RCD.

    Oui, mais : «On ne peut parler d’un leader fort si son assise au sein du parti reste discutable. Saïd Sadi l’a imposé lors du dernier congrès sans que quiconque ait pu exprimer son avis parmi les cadres et élus du RCD. Il part avec un handicap de taille, donc. A lui maintenant de conforter le parti, après des années de fuite de cadres, avant de se lancer dans de nouvelles batailles politiques décisives». Ex-élu RCD.

    -Abdelaziz Belaïd : Un héritage à gérer

    Abdelaziz Belaïd est né le 16 juin 1963 à Merouana, à Batna. Son parcours militant débute dans les rangs des Scouts musulmans, dont il devriendra un des cadres nationaux. Il milite également au sein des syndicats étudiants proches du pouvoir, à l’instar de l’Union nationale de la jeunesse algérienne où il sera secrétaire général et de l’UNEA qu’il dirigera de 1986 à 2007. Titulaire d’un doctorat en médecine et d’une licence en droit, en 1986, il adhère au FLN à l’âge de 23 ans et devient le plus jeune membre élu du comité central. Élu député pour deux mandats de 1997 à 2007, il quitte le parti en 2011 suite à des désaccords et fonde le Front El Moustakbal, dont il est président, le 9 février 2012. Sa formation politique obtiendra deux sièges à l’APN en 2012 et 890 sièges dans les assemblées communales et de wilaya en 2011. Son parti compte aussi un siège au Conseil de la nation. En 2014, il se présente pour la première fois à la présidentielle et arrive en troisième position avec 3,3% derrière Abdelaziz Bouteflika et Ali Benflis.

    projet politique : Principes socialistes et démocratiques de la Déclaration du 1er novembre 1954. Le slogan du parti : «Dialogue, stabilité et développement». Ses priorités : la lutte contre la corruption, la promotion de la femme et l’élargissement du paysage médiatique. Il veut aussi libérer l’économie nationale de sa dépendance à la fiscalité pétrolière et encourager les investissements dans le secteur agroalimentaire. Il souhaite orienter en priorité les actions internationales du pays dans la «sphère maghrébine, arabe, islamique et africaine», zone de proximité géographique, culturelle et religieuse avec laquelle le parti entend développer dialogues, coopérations stratégiques et accords de partenariats économiques.

    il a dit : Meeting à Oran, le 4 avril : «Il faut un ‘‘bilan général’’ de la gestion économique de ces quinze dernières années afin de faire la lumière sur les milliards de dollars soi-disant dépensés dans les projets comme l’autoroute Est-Ouest».
    Incarne t-il la relève politique ? OUI. «Il a mûri et s’est définitivement détaché de sa première et matricielle ressource, les appareils de l’ex-parti unique. Il s’est entouré de nouvelles figures, des cadres, des universitaires opposés au système qui lui ont monté un discours de campagne de qualité». Jeune élu FLN.
    Ouis, mais : «Sa crédibilité souffrira toujours de son passé de jeune apparatchik, de golden-boy du FLN populiste. Malheureusement, là où il devrait avoir de l’appui, chez les jeunes, son passé à l’UNJA reste un handicap de taille. Même une nouvelle génération, qui n’a pas connu cette période, commence à le suivre». Ancien cadre du FLN.

    -Karim Tabbou : Éviter un FFS bis

    Karim Tabbou est né le 2 juin 1973 aux Ouadhias (Tizi Ouzou). Licencié en sciences économiques à l’université de Tizi Ouzou, où il découvre le syndicalisme et le militantisme politique, il intègre en 2000, les instances du FFS. Élu au conseil national, il se fait remarquer lors du troisième congrès, en mai 2000, en dénonçant le fonctionnement archaïque du parti et le refus des anciens d’accepter la transition générationnelle aux postes clés. En novembre 2001, il rencontre Hocine Aït-Ahmed, créateur du FFS en 1963, qui à l’âge de 75 ans envisage de passer le flambeau et voit en Karim Tabbou un successeur potentiel. Un choix sévèrement critiqué par les anciens membres du parti. Ce n’est que six ans plus tard, le 6 avril 2007, que Karim Tabbou devient, à l’âge de 35 ans, premier secrétaire du parti socialiste et le plus jeune dirigeant du plus vieux parti d’opposition. Mais il suscite l’opposition au sein du parti notamment celle des jeunes militants. En 2009, Hocine Aït Ahmed remplace Karim Tabbou par Ali Laskri. En novembre 2012, il rompt ses liens avec le FFS et annonce neuf mois plus tard, le 31 août 2013, la création de l’Union démocratique et sociale pour laquelle il n’a pas encore d’agrément.

    Projet politique : Il clame également la fin de la guerre qui oppose l’Algérie au Maroc dans la droite ligne des revendications du FFS qui prône l’ouverture de la frontière entre les deux pays. En 2014, Karim Tabbou maintient ses positions virulentes à l’égard du pouvoir et qualifiera de «mascarade politique» la présidentielle. Voulant incarner «une nouvelle façon de faire de la politique», il crée fin avril 2014, avec des anciens cadres du FIS et du FFS, l’Alliance nationale pour le changement, estimant que la diversité des luttes et des convictions doit faire l’objet d’un rassemblement «ouvert à tous les courants idéologiques», «qui œuvre pour l’édification de l’État de droit».
    Il a dit : Réunion de l’UDS à Tizi Ouzou, le 22 avril : «L’élite politique a failli, y compris moi. Cette faillite est due à la corruption et à la peur de la violence du pouvoir qui pratique le chantage social, politique et économique ».
    Incarne t-il la relève politique ? OUI. «Tabbou garde des atouts majeurs : son activisme à l’université lui a donné une réputation très positive au sein des jeunes activistes, au-delà de son propre parti. Il a défié la direction du FFS et cela peut faire de la casse ou du profit, à lui de trouver le bon chemin». Cadre du FFS.
    ouis, mais : «Le problème de Tabbou c’est qu’il n’a pas su profiter de son poste au FFS pour dynamiser le parti, ce qui est normal dans un parti où le système est plus fort que les responsables désignés. C’est son plus grand échec en tant que jeune cadre politique». Elu FFS dissident.

    -Ahmed Betatache : Sortir de l’ombre de Aït Ahmed

    Ahmed Betatache est né le 16 septembre 1974 à Bouira. Dès sa première année d’études de droit à Tizi Ouzou, il s’engage dans la vie syndicale et politique de l’université et devient membre de la coordination locale des étudiants, un syndicat autonome étudiant qui se distingue des structures satellitaires étudiantes rattachées au parti du pouvoir. Il intègre la section universitaire FFS Ali Mecili, créée en 1997. Enseignant à la faculté de Béjaïa, il entre au parti socialiste au début des années 1990, au sein duquel il occupera plusieurs postes de secrétariat national de 2005 à sa date de nomination à la tête du parti, notamment aux affaires maghrébines et aux droits de l’homme. Après les législatives de 2012, il est élu député et sera désigné président du groupe parlementaire FFS à l’Assemblée. Après le 5e congrès du parti en mai 2013, il est nommé premier secrétaire du parti le 1er juin dans un contexte sensible : celui du départ de plusieurs cadres, dont Hocine Aït Ahmed.
    Projet politique : A son arrivée à la tête du FFS, Ahmed Betatache met le cap sur le «processus de transition démocratique», qui doit être amorcé, selon lui, par «un débat sur une période de transition» réunissant la classe politique et le pouvoir «qui doit faire partie de cette transition».

    Il a dit : Le 9 avril 2014, à Ouacifs (Tizi Ouzou) : «Le moment est venu de réunir toute la classe politique, les partisans et les boycotteurs de l’élection. Cela, pour éviter à l’Algérie le même scénario que celui que connaissent des pays comme l’Egypte, la Syrie et la Libye».
    Incarne t-il la relève ? OUI. «Je pense qu’il peut incarner la relève et le changement car il a le niveau intellectuel pour le faire et a toujours suivi la ligne politique du parti. Il ne pourra pas néanmoins incarner cette relève tout seul, dans la conjoncture actuelle le consensus général est une nécessité». Elu FFS.
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  • #2
    ...suite

    Ouis, mais : «Sa connaissance des sciences juridiques lui permet d’être proche des réalités politiques, des questions du pouvoir et des droits de l’homme. C’est un homme modeste apprécié au niveau de la base militante. Cependant, sa timidité l’empêche d’avoir un charisme imposant. Lorsqu’il intervient au conseil national, il se laisse parfois guider par d’autres cadres du parti, n’est plus sûr de ses positions et n’arrive pas à s’imposer. Il peut dans le contexte actuel, incarner néanmoins la relève en prenant en compte la génération finissante». Cadre du FFS.

    -Sofiane Djilali : Casser l’image du «gentil»

    Soufiane Djilali est né le 16 septembre 1958 à Blida. Vétérinaire de formation, il s’engage en août 1989 au Parti du renouveau algérien au sein duquel il est nommé secrétaire général en 1990. Il se présente aux élections législatives et locales en 1991 et 1997, période au cours de laquelle il est désigné directeur de la campagne présidentielle pour le candidat du PRA. En désaccord avec lui, il démissionne en mai 1999. L’Intérieur refuse de lui accorder l’agrément pour un Mouvement pour les libertés et le développement et en 2001 pour un parti, El Badil. En 2009, il crée et anime le site internet politique Forum Démocratique. Fin 2010, il réactive son réseau de connaissances pour la fondation de son parti actuel (il en est le président) Jil Jadid, rendue publique le 13 avril 2011. Le 27 septembre 2013, il est désigné par son parti pour se porter candidat à la présidentielle. Il se retirer après la décision du président sortant de briguer un 4e mandat. Il rejoint la Coordination nationale pour le boycott de l’élection présidentielle

    Projet politique : Limiter les mandats à deux quinquennats, entamer une réforme profonde du système judiciaire pour lutter contre la corruption, donner la primauté à la production agricole, au développement des PME et à l’innovation, promouvoir le tamazight comme langue officielle.

    Il a dit : Interview à El Watan le 10 avril 2013 : «Le chef considère l’Algérie comme un bien personnel et que le reste ne doit pas concerner les Algériens. Tant qu’on ne sort pas de cet état d’esprit, tant qu’un Président n’est pas justiciable devant ses concitoyens, et qu’il n’assume aucun de ses inconvénients, on ne peut pas espérer quelque chose de bon pour ce pays».
    Incarne t-il la relève ? OUI. «Il incarne la nouvelle génération politique et ainsi la relève et l’alternance politique. On lui reproche son franc-parler, mais il a toujours su écouter et faire preuve d’ouverture. Il a également joué un rôle majeur dans l’unification des partis démocrates et islamistes». Amokrane Aghyles, membre du conseil national du parti Jil Jadid.
    Ouis, mais : «Il ne pourra pas incarner la nouvelle génération s’il ne s’appuie pas réellement sur les jeunes cadres de son propre parti. Il doit saisir la chance d’apparaître comme une figure de l’opposition pour aller plus dans les endroits où peu de jeunes sont encartés, dans les villes ou dans la ruralité». Cadre du FLN.

    -Mahmoud Rachedi : Convaincre les jeunes

    Né à Alger, le 18 avril 1961, il s’engage en politique dès le lycée Emir Abdelkader de Bab El Oued, comme animateur de la Coordination des lycéens d’Alger. C’est aussi une histoire de famille : son grand frère M’hamed, était parmi les détenus du Printemps berbère, et jeune, Mahmoud était membre du collectif des parents de détenus de la prison de Berrouaguia. Etudiant en droit, il adhère à la troupe de gauche Debza et au GCR clandestin (Groupe des communistes révolutionnaires), et a été plusieurs fois interpellé par l’ex-SM. Comme journaliste, à la fin des années 1980, il rejoint le Mouvement des journalistes algériens (MJA). Lors du dernier congrès clandestin du GCR de 1989, décision est prise de constituer un parti légal, le PST dont il sera membre fondateur. Il devient son numéro 1 après le départ de Chawki Salhi en 2012.

    Projet politique : Le PST reste sur une ligne trotskiste et anti libérale «sans crispation idéologique», pour épouser les revendications socio-économiques de larges couches sociales. Il appelle aussi à constituer une plateforme politique consensuelle, cadre de concertation pour combattre le libéralisme. Le parti veut aller aussi vers une assemblée constituante «représentative du peuple» mais qui ne sera possible qu’après «un rapport de forces politique.»

    Il a dit : Communiqué du PST le 3 mars dernier : «Le droit de grève des travailleurs est systématiquement remis en cause par les décisions de justice, l’intimidation et le licenciement des syndicalistes. Les libertés d’expression, d’organisation, de manifestation et de faire grève, sont muselées quotidiennement».

    Incarne t-il la relève ?
    Oui : «Avec lui, le parti a beaucoup misé sur les ‘‘nouvelles luttes’’ : les mouvements des chômeurs, les syndicats autonomes, les dynamiques de la jeunesses à travers le pays… Les militants de ce partis sont très chevronnés, encadrent et forment les jeunes pour une meilleure efficacité dans la lutte sociale». Syndicaliste.
    Ouis, mais : «Le parti n’est pas obnubilé par le «jeunisme» ni par l’effet «alternance» : il y a bien des partis qui affichent de nouvelles-anciennes têtes et ça ne dupe personne. Le plus important n’est pas, pour un parti comme le PST, d’afficher un jeune leader, mais de travailler réellement avec la jeunesse et l’amener à revenir à la politique qui a si mauvaise image chez la nouvelle génération».
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    • #3
      ...suite

      Djamel Benabdesslam : S’assumer comme islamiste

      Ahmed «Djamel» Benabdeslam est né le 3 janvier 1965 à Mansourah, (Bordj Bou Arréridj). Licencié en sciences économiques, management, et ressources humaines, il travaille comme journaliste (El Wafa, Annahda, Assabil, etc.). Il fait ses premiers pas de militants dans la Djamaâ el islamiya à l’université de Tizi Ouzou dans les années 1980. En 1990, il devient membre du bureau national chargé des activités en milieu étudiant pour la région Est d’Alger. A partir de 1993, il est nommé responsable régional des wilayas centre et ouest du mouvement Ennahda avant de siéger, une année plus tard, au majliss echourra au poste de responsable des wilayas de Kabylie. Elu député de Bouira, il suivra Djaballah dans la création d’El Islah dont il sera un des membres fondateurs, avant de se ranger derrière Djahid Younsi qui reprend El Islah et devient son directeur de campagne en 2009. Après deux ans de présidence, il quitte ses fonctions en septembre 2011 et annonce la création d’un nouveau parti avec d’anciens membres d’El Islah : le FAN. Élu à la présidence du parti à l’unanimité le 11 février 2012, il participe à la présidentielle en se ralliant à Ali Benflis et critique ceux qui appellent au boycott.

      Projet politique : Prendre en considération toutes les constantes nationales : l’islam, l’arabité, l’amazighité ainsi que «le patriotisme et la spécificité civilisationnelle de l’Algérie». Il dit vouloir s’inspirer des «expériences des autres nations et civilisations».

      Il a dit : Le 8 avril, lors d’un meeting au profit de Benflis : «Bouteflika n’a réglé aucun dossier, disparus, des victimes du terrorisme, des gardes communaux. C’est sous son règne que les gardes communaux se faisaient humilier et tabasser par des policiers, alors qu’auparavant ils ont constitué un front uni contre le terrorisme».
      Incarne t-il la relève ? OUI. «Ce n’est pas un apparatchik, même s’il a pratiqué longtemps dans les coulisses des organisations islamistes (souvent clandestines) depuis les années 1980. Il fait partie de la nouvelle génération de militants qui ne s’attache pas au carcan idéologique, même avec ses convictions islamistes.». Ex-cadre d’El Islah.
      Ouis, mais : . «Il est jeune et ‘‘correct’’ mais il a quand même participé au putsch contre son leader, Djaballah : c’est un malin qui sait où aller mais paradoxalement, ce n’est pas un opportuniste dans l’âme, car il a construit sa carrière petit à petit en démarrant de la base».Journaliste spécialiste des mouvements islamistes.

      elwatan

      Adlène Meddi
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