L’usine des eaux minérales Lalla-Khedidja, faisant désormais partie du groupe agroalimentaire Cevital, entrera en production probablement vers la fin de l’année en cours.
Ce complexe basé dans la commune d’Agouni-Gueghrane, village natal de l’illustre Slimane Azem, autrefois propriété de l’ETK (Entreprise touristique de Kabylie, en compagnie d’autres structures hôtelières) avant d’être racheté par l’homme d’affaires Issad Rebrab en avril 2004 dans le cadre de la privatisation des entreprises publiques économiques en difficulté, pour la somme de 40 milliards de centimes ne sera, néanmoins, fonctionnel qu’avec une seule ligne de production sur les cinq qu’il renferme, avant d’atteindre son rythme de croisière au fur et à mesure de la levée de nombreuses contraintes, notamment celle liée au débit de la source Tinzar, qui n’est que de l’ordre de 30 litres à la seconde, ce qui ne permettra qu’un rendement de seulement 40%, selon le chef du projet, M. Boumali qui parle d’un débit de 65 à 70 litres à la seconde nécessaire à l’opitimisation de la capacité de production de l’usine qui est de l’ordre de trois millions de bouteilles par jour.
Encore faut-il noter que le débit initial de cette usine était de 10 litres à la seconde et il a fallu donc la réalisation d’un nouveau forage de 150 mètres plus haut, à la lisière du CW11 et de la montagne de Kouriet, pour le porter à sa capacité actuelle.
Ce qui justifie le retard pris dans le démarrage de la production au niveau de cette usine, un retard aussi justifié par ailleurs par le fait qu’il a fallu, dans un premier temps, reconstruire totalement l’usine, les anciens locaux étant jugés incompatibles avec les équipements prévus, avec donc l’acquisition de terrains et donc davantage d’investissements, initialement non prévus.
Aussi, selon toujours notre interlocuteur, il fallait ensuite contourner le tronçon routier du CW11 allant de l’usine jusqu’à hauteur de la limite territoriale de la commune d’Agouni- Gueghrane d’avec sa voisine des Ouadhias, inaccessible surtout en période hivernale pour les camions de gros tonnage, qui auront à s’y rendre. D’où la réalisation d’un contournement sur près de 2,5 km de longueur et de 6 m de largeur, soit un investissement de l’ordre de quinze milliards de centimes que l’on espère pouvoir récupérer un jour auprès des pouvoirs publics vu que ledit contournement était prévu du temps où l’usine était encore sous la chapelle de l’ETK.
Enfin, fallait-il lier l’usine à la ligne de haute tension pour une alimentation en énergie électrique de 60.000 volts alors, ce qui a encore nécessité un autre investissement de l’ordre de 40 milliards de centimes. Il est projeté le raccordement du complexe au réseau du gaz naturel à partir des Ouadhias avec, et c’est une précision de taille, la réservation d’une ligne à part au bénéficie des habitations des villages et hameaux avoisinants.
Cette usine produira dans un premier temps de l’eau minérale plate, c’est-à-dire de l’eau directement sortie de la source qui sera par la suite conservée sans subir aucun traitement, et mise et commercialisée dans un seul modèle, celui de la bouteille de 75 centilitres et n’engendrera, de ce fait, que près de 150 postes d’emploi entre manipulateurs de machines, techniciens et ingénieurs et autres ouvriers.
Il est attendu qu’elle fonctionne à plein régime une fois les quatre autres lignes de production, celles des modèles de 1 litre, 1,5 litre, 2 litres et 5 litres, seront opérationnelles, ce qui impliquera près de quatre cents autres postes d’emploi. Mais cet horizon ne devrait pas intervenir de sitôt comme ci-dessus cité car, tributaire de la découverte dans les parages d’autres sources capables d’atteindre le débit nécessaire de l’ordre de 25 à 70 litres à la seconde.
Dans cet ordre d’idées, notre source parle d’exploration dans les enivrons de sources qui ne relèvent pas du même bassin de Kouriet. Et indépendamment des incidences positives en termes d’embauche qu’il induira, ce complexe qui comprend aussi une unité pour la fabrication de l’emballage, est appelé dans un avenir plus ou moins proche, à abriter une imprimerie pour les besoins de l’étiquetage et produira aussi, en plus des eaux minérales dites plates, des eaux gazeuses et les CSD (carbonates soft drink). Il profitera aussi à nombre d’autres intervenants aussi bien en amont qu’en aval et engendrera une manne financière considérable au profit du Trésor public avec une assez consistante quote-part sous forme de TAP (taxe additionnelle professionnelle) qui ira directement dans les caisses de la commune d'Agouni-Gheghrane.
Par Le Soir
Ce complexe basé dans la commune d’Agouni-Gueghrane, village natal de l’illustre Slimane Azem, autrefois propriété de l’ETK (Entreprise touristique de Kabylie, en compagnie d’autres structures hôtelières) avant d’être racheté par l’homme d’affaires Issad Rebrab en avril 2004 dans le cadre de la privatisation des entreprises publiques économiques en difficulté, pour la somme de 40 milliards de centimes ne sera, néanmoins, fonctionnel qu’avec une seule ligne de production sur les cinq qu’il renferme, avant d’atteindre son rythme de croisière au fur et à mesure de la levée de nombreuses contraintes, notamment celle liée au débit de la source Tinzar, qui n’est que de l’ordre de 30 litres à la seconde, ce qui ne permettra qu’un rendement de seulement 40%, selon le chef du projet, M. Boumali qui parle d’un débit de 65 à 70 litres à la seconde nécessaire à l’opitimisation de la capacité de production de l’usine qui est de l’ordre de trois millions de bouteilles par jour.
Encore faut-il noter que le débit initial de cette usine était de 10 litres à la seconde et il a fallu donc la réalisation d’un nouveau forage de 150 mètres plus haut, à la lisière du CW11 et de la montagne de Kouriet, pour le porter à sa capacité actuelle.
Ce qui justifie le retard pris dans le démarrage de la production au niveau de cette usine, un retard aussi justifié par ailleurs par le fait qu’il a fallu, dans un premier temps, reconstruire totalement l’usine, les anciens locaux étant jugés incompatibles avec les équipements prévus, avec donc l’acquisition de terrains et donc davantage d’investissements, initialement non prévus.
Aussi, selon toujours notre interlocuteur, il fallait ensuite contourner le tronçon routier du CW11 allant de l’usine jusqu’à hauteur de la limite territoriale de la commune d’Agouni- Gueghrane d’avec sa voisine des Ouadhias, inaccessible surtout en période hivernale pour les camions de gros tonnage, qui auront à s’y rendre. D’où la réalisation d’un contournement sur près de 2,5 km de longueur et de 6 m de largeur, soit un investissement de l’ordre de quinze milliards de centimes que l’on espère pouvoir récupérer un jour auprès des pouvoirs publics vu que ledit contournement était prévu du temps où l’usine était encore sous la chapelle de l’ETK.
Enfin, fallait-il lier l’usine à la ligne de haute tension pour une alimentation en énergie électrique de 60.000 volts alors, ce qui a encore nécessité un autre investissement de l’ordre de 40 milliards de centimes. Il est projeté le raccordement du complexe au réseau du gaz naturel à partir des Ouadhias avec, et c’est une précision de taille, la réservation d’une ligne à part au bénéficie des habitations des villages et hameaux avoisinants.
Cette usine produira dans un premier temps de l’eau minérale plate, c’est-à-dire de l’eau directement sortie de la source qui sera par la suite conservée sans subir aucun traitement, et mise et commercialisée dans un seul modèle, celui de la bouteille de 75 centilitres et n’engendrera, de ce fait, que près de 150 postes d’emploi entre manipulateurs de machines, techniciens et ingénieurs et autres ouvriers.
Il est attendu qu’elle fonctionne à plein régime une fois les quatre autres lignes de production, celles des modèles de 1 litre, 1,5 litre, 2 litres et 5 litres, seront opérationnelles, ce qui impliquera près de quatre cents autres postes d’emploi. Mais cet horizon ne devrait pas intervenir de sitôt comme ci-dessus cité car, tributaire de la découverte dans les parages d’autres sources capables d’atteindre le débit nécessaire de l’ordre de 25 à 70 litres à la seconde.
Dans cet ordre d’idées, notre source parle d’exploration dans les enivrons de sources qui ne relèvent pas du même bassin de Kouriet. Et indépendamment des incidences positives en termes d’embauche qu’il induira, ce complexe qui comprend aussi une unité pour la fabrication de l’emballage, est appelé dans un avenir plus ou moins proche, à abriter une imprimerie pour les besoins de l’étiquetage et produira aussi, en plus des eaux minérales dites plates, des eaux gazeuses et les CSD (carbonates soft drink). Il profitera aussi à nombre d’autres intervenants aussi bien en amont qu’en aval et engendrera une manne financière considérable au profit du Trésor public avec une assez consistante quote-part sous forme de TAP (taxe additionnelle professionnelle) qui ira directement dans les caisses de la commune d'Agouni-Gheghrane.
Par Le Soir
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