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Fatima Bedar repose en Paix maintenant. Fatima Bedar était une toute jeune collégienne qui malgré l'opposition de ses parents a voulu du haut de ses 15 ans clamer pacifiquement son opposition à la dictature de papon qui avait instauré un couvre feu à tous les algériens en ce mois d'octobre 1961. Fatima Bedar fut jeté dans la Seine et fus enterré à Stains. Le rapatriement de sa dépouille a enfin eu lieu et dorénavant elle repose dans sa terre natale au cimetière des Chouhadas à Tichy.
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La famille révolutionnaire, les autorités locales et militaires de la wilaya de Béjaïa, des citoyens anonymes, ainsi que les membres de la famille Bedar, ont vécu en ce 17 octobre 2006 des moments émouvants suite à l’enterrment au cimetière des chouhadas de Tichy, 15 km à l’est du chef-lieu de la wilaya de Béjaïa, des restes de la jeune chahida, Bedar Fatima, victime de la répression sanglante du 17 octobre 1961 à Paris.
En effet, la grande foule présente dans la ville de Tichy a commémoré ce 45e anniversaire du 17 octobre 1961, de façon particulière. Elle a rendu un hommage posthume appuyé à celle qui, contre l’avis de ses parents s’est révoltée et a décidé de répondre postivement à l’appel de la Fédération FLN de France pour manifester et dénoncer la décision du criminel Papon qui a instauré un couvre-feu contre la communauté algérienne de 20h30 à
5h30. Trois gerbes de fleurs ont été déposées à la mémoire de la courageuse lycéenne jetée dans la Seine le 17 octobre 1961 à l’âge de 15 ans, et des hommages appuyés ont été rendus, notamment par les responsables de l’ONM et de la Fédération FLN de France à cette valeureuse chahida, native de Tichy.
Les ossements post-mortem de Fatima Bedar ont été, pour rappel, rapatriés de France dimanche dernier, après avoir été exhumés deux jours avant du cimetière de Stains, en région parisienne, où elle a été inhumée après la découverte de son corps dans la Seine.
La mise en terre de la glorieuse Fatima parmi les siens a été précédée par une marche silencieuse des élus à l’APC de Tichy, de la population locale, de la famille révolutionnaire, et des autorités civiles et militaires de la wilaya. Dans un prospectus distribué par les membres de la fondation du 8 Mai 1945 grâce à qui des démarches ont été entamées poiur rechercher et rapatrier la victime du truand Papon. Il est clairement dit que la défunte Bedar a été victime d’un crime raciste.
Dans sa présentation de l’héroïne, il est mentionné que Fatima Bedar suivait ses études au collège commercial et industriel de Stains (Saint-Denis). Elle est née le 5 août 1956 à Tichy (Béjaïa) et est décédée lors de la manifestation du 17 octobre 1961. En 1951, elle rejoint, avec sa mère Djida, son père Hocine qui travaillait à Gaz de France. La famille Bedar s’est d’abord installée à Sarcelles avant d’élire domicile définitivement à Stains.
Toujours dans ledit document de la fondation du 8 Mai 1945 que dirige Boumaza, il est indiqué que Djida, la mère de Fatima, n’ a pas permis à sa fille de prendre part à la manifestation du 17 octobre 1961. «Il fallait qu’elle revienne garder ses quatre sœurs et ses deux frères», est-il précisé dans ce document qui ajoute que Fatima n’a pas accepté les remontrances de sa mère. Elle s’empare de son cartable et quitte précipitamment le domicile familial pour ne plus réapparaître.
Le 18 octobre, son père signale au commissariat de police de Stains sa disparition. Le 31 octobre de la même année, les pompiers découvrent le corps de la collégienne dans le 7e canal de Saint-Denis dans un état de décomposition avancé. Ses parents ne l’identifièrent que grâce à ses longues nattes châteain foncé. Sa dépouille sera ensuite enterrée le 4 novembre 1961 au cimetière communal de Stains. Le cartable de la victime avait été remis le 1er novembre par la police, à son père, aujourd’hui gravement malade.
Par la nouvelle république
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La famille révolutionnaire, les autorités locales et militaires de la wilaya de Béjaïa, des citoyens anonymes, ainsi que les membres de la famille Bedar, ont vécu en ce 17 octobre 2006 des moments émouvants suite à l’enterrment au cimetière des chouhadas de Tichy, 15 km à l’est du chef-lieu de la wilaya de Béjaïa, des restes de la jeune chahida, Bedar Fatima, victime de la répression sanglante du 17 octobre 1961 à Paris.
En effet, la grande foule présente dans la ville de Tichy a commémoré ce 45e anniversaire du 17 octobre 1961, de façon particulière. Elle a rendu un hommage posthume appuyé à celle qui, contre l’avis de ses parents s’est révoltée et a décidé de répondre postivement à l’appel de la Fédération FLN de France pour manifester et dénoncer la décision du criminel Papon qui a instauré un couvre-feu contre la communauté algérienne de 20h30 à
5h30. Trois gerbes de fleurs ont été déposées à la mémoire de la courageuse lycéenne jetée dans la Seine le 17 octobre 1961 à l’âge de 15 ans, et des hommages appuyés ont été rendus, notamment par les responsables de l’ONM et de la Fédération FLN de France à cette valeureuse chahida, native de Tichy.
Les ossements post-mortem de Fatima Bedar ont été, pour rappel, rapatriés de France dimanche dernier, après avoir été exhumés deux jours avant du cimetière de Stains, en région parisienne, où elle a été inhumée après la découverte de son corps dans la Seine.
La mise en terre de la glorieuse Fatima parmi les siens a été précédée par une marche silencieuse des élus à l’APC de Tichy, de la population locale, de la famille révolutionnaire, et des autorités civiles et militaires de la wilaya. Dans un prospectus distribué par les membres de la fondation du 8 Mai 1945 grâce à qui des démarches ont été entamées poiur rechercher et rapatrier la victime du truand Papon. Il est clairement dit que la défunte Bedar a été victime d’un crime raciste.
Dans sa présentation de l’héroïne, il est mentionné que Fatima Bedar suivait ses études au collège commercial et industriel de Stains (Saint-Denis). Elle est née le 5 août 1956 à Tichy (Béjaïa) et est décédée lors de la manifestation du 17 octobre 1961. En 1951, elle rejoint, avec sa mère Djida, son père Hocine qui travaillait à Gaz de France. La famille Bedar s’est d’abord installée à Sarcelles avant d’élire domicile définitivement à Stains.
Toujours dans ledit document de la fondation du 8 Mai 1945 que dirige Boumaza, il est indiqué que Djida, la mère de Fatima, n’ a pas permis à sa fille de prendre part à la manifestation du 17 octobre 1961. «Il fallait qu’elle revienne garder ses quatre sœurs et ses deux frères», est-il précisé dans ce document qui ajoute que Fatima n’a pas accepté les remontrances de sa mère. Elle s’empare de son cartable et quitte précipitamment le domicile familial pour ne plus réapparaître.
Le 18 octobre, son père signale au commissariat de police de Stains sa disparition. Le 31 octobre de la même année, les pompiers découvrent le corps de la collégienne dans le 7e canal de Saint-Denis dans un état de décomposition avancé. Ses parents ne l’identifièrent que grâce à ses longues nattes châteain foncé. Sa dépouille sera ensuite enterrée le 4 novembre 1961 au cimetière communal de Stains. Le cartable de la victime avait été remis le 1er novembre par la police, à son père, aujourd’hui gravement malade.
Par la nouvelle république
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