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L'annonce a été faite par l'économiste principal de la Banque africaine de développement, Mthuli Ncube, en marge du Forum économique mondial sur l'Afrique (WEFA) qui se tient à Abuja actuellement.
Le Pr Mthuli Ncube a indiqué que ce nouveau calcul, sur la base duquel le Nigeria a supplanté l'Afrique du Sud en devenant la première économie d'Afrique de par son produit intérieur brut (PIB), était une bonne chose pour l'ensemble du développement économique du continent africain. Selon la Pana, il a exprimé le souhait que les pays africains recalculent également leurs économies puisque cela devrait changer certains des indices et permettre à la région de trouver des solutions à la pauvreté extrême sur le continent. Voilà donc qui éclaire sous un nouveau jour la question posée par Le Point Afrique : "Le PIB de l'Afrique est-il sous-évalué ?"
M. Ncube a ainsi déclaré "qu'en tout 37 pays africains vont recalculer leur PIB cette année" après sa communication au Forum économique mondial sur l'Afrique autour du thème "Stimuler la compétitivité par la coopération, l'intégration et la croissance économique".
Des appels insistants ont été faits dans le sens d'une intégration d'un maximum d'économies
En invitant le Nigeria, le Kenya et l'Afrique du Sud à conjuguer leurs efforts pour renforcer l'économie africaine et engendrer une plus forte croissance, M. Ncube a ajouté : "Si ces trois pays pouvaient unir leurs efforts, cela contribuerait à réduire le taux de pauvreté moyen de 48 % actuellement dans la région." "Ces trois économies - le Nigeria, le Kenya et l'Afrique du Sud, ainsi que l'Égypte -, quand elles vont se rencontrer, doivent oeuvrer ensemble pour stimuler l'économie africaine", a-t-il poursuivi.
Dans le même sens, le président de KPMG pour le Nigeria, Seyi Bickersteth, a déclaré : "Pour avoir une croissance positive, il faut nous intégrer, nous débarrasser de ceux qui gardent les frontières pour réduire le coût et le temps consacré aux activités et à la circulation." M. Bickersteth a ainsi expliqué comment les frontières pouvaient représenter d'énormes obstacles à la libre circulation des biens. "Nos dirigeants politiques doivent mettre de côté leur ego et créer un environnement favorable permettant au secteur privé de jouer un rôle majeur", a-t-il poursuivi.
Ce à quoi un officiel sud-africain, Cas Coovadia, a ajouté sa voix pour encourager une intégration entre le Nigeria, l'Afrique du Sud et le Kenya. M. Coovadia, qui est le directeur général de Business Unity South Africa, a insisté sur le fait que l'union de ces trois économies serait dans l'intérêt du continent. "L'organisation du WEF au Nigeria est une occasion pour voir la plus grande économie de la région. Il nous faut la participation d'un secteur privé efficace, un renforcement des infrastructures et plus de responsabilités. L'opportunité est là, le Nigeria a un énorme secteur d'entreprises, nous devons nous unir et voir comment orienter l'économie africaine pour créer des emplois", a-t-il dit en conclusion.
En tout cas, pour le Nigeria et le Kenya, il semble avoir déjà été entendu. En début de semaine, les deux pays ont renouvelé leurs accords bilatéraux et protocoles d'entente dans le cadre des efforts visant à promouvoir le développement économique et la coopération Sud-Sud. De bon augure.
le point
Le Pr Mthuli Ncube a indiqué que ce nouveau calcul, sur la base duquel le Nigeria a supplanté l'Afrique du Sud en devenant la première économie d'Afrique de par son produit intérieur brut (PIB), était une bonne chose pour l'ensemble du développement économique du continent africain. Selon la Pana, il a exprimé le souhait que les pays africains recalculent également leurs économies puisque cela devrait changer certains des indices et permettre à la région de trouver des solutions à la pauvreté extrême sur le continent. Voilà donc qui éclaire sous un nouveau jour la question posée par Le Point Afrique : "Le PIB de l'Afrique est-il sous-évalué ?"
M. Ncube a ainsi déclaré "qu'en tout 37 pays africains vont recalculer leur PIB cette année" après sa communication au Forum économique mondial sur l'Afrique autour du thème "Stimuler la compétitivité par la coopération, l'intégration et la croissance économique".
Des appels insistants ont été faits dans le sens d'une intégration d'un maximum d'économies
En invitant le Nigeria, le Kenya et l'Afrique du Sud à conjuguer leurs efforts pour renforcer l'économie africaine et engendrer une plus forte croissance, M. Ncube a ajouté : "Si ces trois pays pouvaient unir leurs efforts, cela contribuerait à réduire le taux de pauvreté moyen de 48 % actuellement dans la région." "Ces trois économies - le Nigeria, le Kenya et l'Afrique du Sud, ainsi que l'Égypte -, quand elles vont se rencontrer, doivent oeuvrer ensemble pour stimuler l'économie africaine", a-t-il poursuivi.
Dans le même sens, le président de KPMG pour le Nigeria, Seyi Bickersteth, a déclaré : "Pour avoir une croissance positive, il faut nous intégrer, nous débarrasser de ceux qui gardent les frontières pour réduire le coût et le temps consacré aux activités et à la circulation." M. Bickersteth a ainsi expliqué comment les frontières pouvaient représenter d'énormes obstacles à la libre circulation des biens. "Nos dirigeants politiques doivent mettre de côté leur ego et créer un environnement favorable permettant au secteur privé de jouer un rôle majeur", a-t-il poursuivi.
Ce à quoi un officiel sud-africain, Cas Coovadia, a ajouté sa voix pour encourager une intégration entre le Nigeria, l'Afrique du Sud et le Kenya. M. Coovadia, qui est le directeur général de Business Unity South Africa, a insisté sur le fait que l'union de ces trois économies serait dans l'intérêt du continent. "L'organisation du WEF au Nigeria est une occasion pour voir la plus grande économie de la région. Il nous faut la participation d'un secteur privé efficace, un renforcement des infrastructures et plus de responsabilités. L'opportunité est là, le Nigeria a un énorme secteur d'entreprises, nous devons nous unir et voir comment orienter l'économie africaine pour créer des emplois", a-t-il dit en conclusion.
En tout cas, pour le Nigeria et le Kenya, il semble avoir déjà été entendu. En début de semaine, les deux pays ont renouvelé leurs accords bilatéraux et protocoles d'entente dans le cadre des efforts visant à promouvoir le développement économique et la coopération Sud-Sud. De bon augure.
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