On l’appelle parfois à tort « hypocrisie », ce masque que l’on porte pour se cacher lorsque le Temps et les Hommes nous ont nuit fort et fort longtemps, lorsque nous avons été défigurés par les épreuves, lorsqu’on entérine nos émotions, notre fragilité, notre désarroi. Ce masque qui sourit alors que son porteur pleure, ce masque qui reste placide alors que son porteur bouillonne, ce masque qui chante alors que son porteur crie, ce masque qui danse et se mêle à la foule alors que son porteur se recroqueville dans un coin de sa propre conscience.
Tu l’auras compris, ce masque ne se nomme pas « hypocrisie », ce masque n’a pas de nom ou alors on pourrait l’appeler « caméléon trompeur ». Un tel nom lui conviendrait car, tout en étant le même masque, il change selon le porteur et parfois même il change chez le même porteur selon la cicatrice qu’il souhaite éclipser. On l’appellerait trompeur car il est si bien fait qu’il ne laisse rien transparaitre, tellement réaliste que, sans le réaliser, on en vient à porter au porteur les mêmes sentiments de sympathie ou d’antipathie que ceux qu’on porte au masque.
Alors que, généralement, lorsqu’on porte ce masque on le porte avec allégresse, mon masque à moi me pèse et bien souvent je le tombe le temps d’un soir ou d’une heure. Si tu te demandais quelle est l’origine de sa lourdeur, sache que cela vient certainement du nombre de cicatrices que je porte et que je tente d’occulter toutes à la fois, on pourrait dire que je porte plusieurs de ces masques à la fois. Quand épuisé je tombe le masque mon visage ravagé par les profondes cicatrices, par sa laideur, disperse les foules, fait fuir les compagnons que le masque m’attire, et fait peur aux amis si bien qu’ils craignent de m’approcher.
Ce que j’aime avec toi, c’est l’absence de ce besoin… que dis-je ? De cette nécessité de porter mon masque. Tu m’as aimé avec mes cicatrices, avec ma laideur, avec les trophées que le Temps et les Hommes ont dessiné sur mon corps. En voyant mon visage, tu ne ressens pas de la peur mais de la peine. En voyant mon visage, tu ne fuis pas, tu me prends dans tes bras. Avec toi je n’ai pas besoin de porter ce masque, avec toi je suis léger, avec toi petit à petit je guéris. Vois-tu, ton amour se greffe à ma peau, à mon corps, comme pour combler le vide, comme pour remplacer le manque, et moi égoïste que je suis-je me dis « en réalité, il n’y a pas lieu d’être que son amour aille ailleurs que vers moi. ». Ne m’en veux pas c’est parce que, moi aussi, je t’aime.
Tu l’auras compris, ce masque ne se nomme pas « hypocrisie », ce masque n’a pas de nom ou alors on pourrait l’appeler « caméléon trompeur ». Un tel nom lui conviendrait car, tout en étant le même masque, il change selon le porteur et parfois même il change chez le même porteur selon la cicatrice qu’il souhaite éclipser. On l’appellerait trompeur car il est si bien fait qu’il ne laisse rien transparaitre, tellement réaliste que, sans le réaliser, on en vient à porter au porteur les mêmes sentiments de sympathie ou d’antipathie que ceux qu’on porte au masque.
Alors que, généralement, lorsqu’on porte ce masque on le porte avec allégresse, mon masque à moi me pèse et bien souvent je le tombe le temps d’un soir ou d’une heure. Si tu te demandais quelle est l’origine de sa lourdeur, sache que cela vient certainement du nombre de cicatrices que je porte et que je tente d’occulter toutes à la fois, on pourrait dire que je porte plusieurs de ces masques à la fois. Quand épuisé je tombe le masque mon visage ravagé par les profondes cicatrices, par sa laideur, disperse les foules, fait fuir les compagnons que le masque m’attire, et fait peur aux amis si bien qu’ils craignent de m’approcher.
Ce que j’aime avec toi, c’est l’absence de ce besoin… que dis-je ? De cette nécessité de porter mon masque. Tu m’as aimé avec mes cicatrices, avec ma laideur, avec les trophées que le Temps et les Hommes ont dessiné sur mon corps. En voyant mon visage, tu ne ressens pas de la peur mais de la peine. En voyant mon visage, tu ne fuis pas, tu me prends dans tes bras. Avec toi je n’ai pas besoin de porter ce masque, avec toi je suis léger, avec toi petit à petit je guéris. Vois-tu, ton amour se greffe à ma peau, à mon corps, comme pour combler le vide, comme pour remplacer le manque, et moi égoïste que je suis-je me dis « en réalité, il n’y a pas lieu d’être que son amour aille ailleurs que vers moi. ». Ne m’en veux pas c’est parce que, moi aussi, je t’aime.
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