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« Pour nous, le dossier de la SARL El Waad El Sadek est clos! Cette entreprise est en faillite et sa fermeture est imminente », c'est par cette déclaration qui ne souffre d'aucune ambiguïté que le directeur du Commerce de Bouira scelle d'une manière définitive le sort de cette énigmatique entreprise.
Le même responsable souligne le fait que le propriétaire de cette SARL, M. Moulay Salah, ainsi que ses associés « ne se sont pas conformés aux instructions du ministère et ils ont continué sciemment de travailler dans l'irrégularité. De ce fait, nous avons transmis plusieurs PV de constatation à la justice, laquelle devra prendre les mesures qui s'imposent », a-t-il encore indiqué. Interrogé sur les messages que M. Moulay distille à travers ses relais, disant que la SARL "El Waad Sadek" est toujours debout, le DCP de Bouira s'est montré catégorique sur le sujet. « Il peut dire ce qu'il veut, mais les faits sont là. Aux dernières nouvelles, il aurait promis de régler ses clients d'ici le mois de juin. Une fois cette échéance arrivée, il annoncera une nouvelle date. Je vous le dis, cette entreprise a touché le fond ! Sauf un miracle, rien ni personne ne peut la sauver », a-t-il conclu. Il faut dire que cette entreprise, qui a été créée en novembre 2013, était dès son lancement vouée à l'échec. Pourquoi ? Car elle a des pratiques plus que douteuses et est aux antipodes des règles fondamentales du commerce, elle fait de la vente à perte ! Le patron de cette SARL, lors de ses rares sorties médiatiques (arrangées), a beau se défendre de vendre à perte, arguant du fait que son entreprise faisait des profits colossaux, toujours est-il que la situation actuelle démontre exactement l'inverse.
Cupidité quand tu nous tiens…
Le célèbre marché de voiture de Sour El Ghozlane était devenu, en un laps de temps très court, une véritable Mecque pour les acheteurs et vendeurs. Un véhicule d'une valeur marchande de 80 millions de dinars était vendu à 120, voire 140 millions. Le vendeur cédait son véhicule à cette SARL laquelle « promettait », sans aucun document juridique ou une facture dûment établie, que le client toucherait son argent dans un délai de 45 jours. Cette « formule magique », dont à ce jour personne ne connaît la recette, a fait la gloire (éphémère) de M. Moulay. Certains pensent avoir découvert les ingrédients de ladite recette. Il s'agirait tout bonnement de l'avidité et de la cupidité et surtout de la crédulité des clients. Toujours plus, jamais rassasiés. Certains d'entre eux, que nous avons rencontrés, ont accepté de raconter leur histoire. Pour Djillali H., un citoyen de la localité d'Ouled Bouchia, son calvaire a commencé au mois de février dernier, lorsqu'il a décidé de vendre sa voiture, de marque Peugeot 301, pour une somme de 140 millions de centimes : « comme tout le monde, j'ai entendu parler d'El Waad El Sadek, alors j'ai décidé de lui vendre ma voiture. Au départ, il n'y avait aucune embrouille. J'ai emmené mon véhicule au marché, après vérification, on m'a proposé 140 millions de centimes. J'étais plus que surpris, parce que au marché de voiture d'Ain Lahdjer, on m'avait offert 90. Alors j'ai tout de suite sauté sur l'occasion. », a-t-il raconté. Au même moment, le téléphone de notre interlocuteur sonne, c'était son fils qui lui annonçait que son grand-père (le père de Djillali) venait de sortir de l'hôpital : « mon père est devenu diabétique à cause de cette histoire. », a-t-il dit, en poussant un grand soupire. Par la suite, notre vis-à-vis poursuivra ce qu'il qualifie de tragédie : « comme convenu, j'ai déposé mon véhicule chez ce monsieur. Il m'avait assuré que j'aurais mon argent le 23 mars. Une fois ce délai, je me suis déplacé au siège de l'entreprise pour réclamer mon dû. Et là, je me suis retrouvé sans le moindre interlocuteur... Je n'ai eu pour seule réponse que : votre argent n'est pas prêt! Quand il le sera, on vous appellera. Je ne vous le cache pas, c'est à partir de là que j'ai commencé à me douter qu'il y avait anguille sous roche. Mais c'était trop tard ! », s'est-il exclamé. Interrogé à propos de l'état de santé de son père et le lien avec cette affaire, Djillali dira : « mon père a été foudroyé par le diabète, le jour où il a lu dans la presse que Moulay aurait quitté le pays (information démentie par la suite, ndlr)". Avant d'ajouter : « Aujourd'hui, je suis toujours dans l'attente de mon argent. Mais à dire vrai, l'argent n'a plus aucune importance. À cause de ma naïveté et de ma cupidité, mon père est malade ! Ma vie est pratiquement gâchée. Ce monsieur, m’a arnaqué ! », nous dira Djillali d'un ton dépité. Un autre cas a été relevé au niveau de la commune d'Ain Turk, M. Smail L., un quadragénaire qui a cédé sa Renault Laguna de 3ème génération au prix de 165 millions de centimes : « J’avoue que j’étais trop gourmand ! On m’avait offert 125 à 135 millions. C’était son prix… Mais quand je suis parti à Sour El Ghozlane, on m’avait fixé un prix de 165 millions ! J’ai foncé tête baissée. », a-t-il reconnu. Avant d’ajouter : « J’avais quelques réticences au départ, mais certains de mes amis, qui avaient déjà fait des transactions avec cette entreprise, m’ont rassuré et je suis tombé dans le piège ! » Questionné sur l’éventualité d’un dépôt de plainte auprès des services concernés, notre interlocuteur s’est tu un bon moment avant de répondre : « non, c’est bien trop risqué ! Je préfère attendre, de toute façon, je n’ai pas le choix ! ». Ces témoignages ne sont qu’un infime échantillon et traduisent la détresse de plusieurs centaines, voire des milliers de personnes dans la même situation. Selon des sources proches du dossier, la SARL El Waad Sadek aurait accumulé, durant les deux derniers mois, près de 2500 milliards de centimes de dettes. C’est ce qui explique sa faillite !
Plus de 40 milliards de centimes «dans la nature » !
Mais la SARL El Waad Sadek ne se cantonne pas uniquement au marché des véhicules, elle touche également à l’immobilier et au foncier. Au niveau de la commune de Sour El Ghozlane, des dizaines d’hectares ont été achetés par cette entreprise. El Waad Sadek s’est bâti un « empire » en un temps-record. Toutefois, tout empire, aussi puissant soit-il, finit par connaître sa chute. Et cette dernière est d’autant plus rude quand l’assomption fut fulgurante. Au niveau de Bouira, un véritable scandale a éclaté ces derniers jours. Le propriétaire, trop gourmand et crédule à la fois, d’une luxueuse villa, située en plein-cœur du chef-lieu de la wilaya, s’est fait « arnaquer » par cette SARL. Comment ? De la plus légale des manières ! Oui…légale ! Selon nos informations, le dénommé A.O., propriétaire d’une grande villa, s’étendant sur plus de 250 mètres carrés, a vendu par procuration ladite villa à la SARL El Waad Sadek, pour une somme avoisinant les 40 milliards de centimes. Jusque-là, rien de bien anormal. La situation se corse quand on apprend que le désormais ex-propriétaire n’a pas touché un sou ! Pour quel motif ? Il a été aveuglé par sa cupidité et sa naïveté ! Primo, selon un expert, cette villa vaudrait entre 25 et 30 milliards de centimes à tout casser ! Secundo, au moment de la transaction, le propriétaire était absent, puisqu’il avait mandaté M. Salah Moulay. Il y a lieu de préciser que les appartements de cette villa possèdent chacun son propre livret foncier. Donc, par la suite, elle a été vendue pour ainsi dire « en vrac ». Le notaire qui avait conclu les diverses transactions, répondant aux initiales de A. N., a, au moment de la signature des actes, appliqué scrupuleusement la réglementation. Sur ce plan, il n’y a rien à redire. Mais dans ce cas, où se situe « la faille » qui n’a pas permis, du point de vue légal, au propriétaire de la villa de révoquer le mandat ? Car conformément à l’article 587 du Code civil, « Le mandant peut à tout à moment, et nonobstant toute convention contraire, révoquer ou restreindre le mandat. Toutefois, si le mandat est rémunéré, le mandant doit indemniser le mandataire, pour le préjudice qu’il a éprouvé du fait de sa révocation ou pour son juste motif. » Selon des sources bien informées, la notaire a introduit « une clause spéciale » dans le contrat, qui indique en substance que cette procuration ne peut être révoquée que par la présence du mandant et du mandataire. Chose impossible à l’heure actuelle, puisque le mandataire, à savoir M. Moulay est introuvable. D’ailleurs et selon nos informations, le dénommé A.O., a carrément lancé un avis de recherche sur la personne de M. Moulay et campe depuis la semaine dernière au niveau du siège d’El Waad Sadek, sis à la commune de Sour El Ghozlane. Pour une autre de ses " victimes", aveuglées par la cupidité, il s'agit d’une perte sèche de plus d'un milliard de centimes ! « J'ai vendu mon appartement à 1.3 milliard de centimes. La transaction devait se faire en trois tranches et pour l'heure, je n'ai pas perçu le moindre centime! C'est clair, je me suis faite escroquer ! », nous a-t-elle confié d'un air paniqué. Mais pour cette victime, le responsable n'est pas M. Moulay, mais plutôt son entourage : « Je ne sais pas où il est, comme tout le monde! Mais une chose est sure, je suis décidée à récupérer mon argent ou mon appartement, coûte que coûte! », a-t-elle dit d'un ton décidé. A la question de savoir si elle allait porter plainte, notre interlocutrice préfère pour l'heure " calmer le jeu", en essayant de joindre M. Moulay : « Je suis persuadée que cet homme n'est pas au courant de ce qui se passe ! C'est son proche entourage qui est à l'origine de cette dérive », a-t-elle affirmé. Quoi qu'il en soit et à travers tout ce qui a été relaté, il est plus qu'évident que la SARL El Waad Sadek vit ses dernières heures. Mais la question qui se pose d'elle-même est : que vont devenir les milliers de clients lésés dans cette sombre affaire ? Qui va les rembourser ? La justice va-t-elle s'autosaisir à défaut des plaignants ? Affaire à suivre...
La dépêche de Kabylie
Le même responsable souligne le fait que le propriétaire de cette SARL, M. Moulay Salah, ainsi que ses associés « ne se sont pas conformés aux instructions du ministère et ils ont continué sciemment de travailler dans l'irrégularité. De ce fait, nous avons transmis plusieurs PV de constatation à la justice, laquelle devra prendre les mesures qui s'imposent », a-t-il encore indiqué. Interrogé sur les messages que M. Moulay distille à travers ses relais, disant que la SARL "El Waad Sadek" est toujours debout, le DCP de Bouira s'est montré catégorique sur le sujet. « Il peut dire ce qu'il veut, mais les faits sont là. Aux dernières nouvelles, il aurait promis de régler ses clients d'ici le mois de juin. Une fois cette échéance arrivée, il annoncera une nouvelle date. Je vous le dis, cette entreprise a touché le fond ! Sauf un miracle, rien ni personne ne peut la sauver », a-t-il conclu. Il faut dire que cette entreprise, qui a été créée en novembre 2013, était dès son lancement vouée à l'échec. Pourquoi ? Car elle a des pratiques plus que douteuses et est aux antipodes des règles fondamentales du commerce, elle fait de la vente à perte ! Le patron de cette SARL, lors de ses rares sorties médiatiques (arrangées), a beau se défendre de vendre à perte, arguant du fait que son entreprise faisait des profits colossaux, toujours est-il que la situation actuelle démontre exactement l'inverse.
Cupidité quand tu nous tiens…
Le célèbre marché de voiture de Sour El Ghozlane était devenu, en un laps de temps très court, une véritable Mecque pour les acheteurs et vendeurs. Un véhicule d'une valeur marchande de 80 millions de dinars était vendu à 120, voire 140 millions. Le vendeur cédait son véhicule à cette SARL laquelle « promettait », sans aucun document juridique ou une facture dûment établie, que le client toucherait son argent dans un délai de 45 jours. Cette « formule magique », dont à ce jour personne ne connaît la recette, a fait la gloire (éphémère) de M. Moulay. Certains pensent avoir découvert les ingrédients de ladite recette. Il s'agirait tout bonnement de l'avidité et de la cupidité et surtout de la crédulité des clients. Toujours plus, jamais rassasiés. Certains d'entre eux, que nous avons rencontrés, ont accepté de raconter leur histoire. Pour Djillali H., un citoyen de la localité d'Ouled Bouchia, son calvaire a commencé au mois de février dernier, lorsqu'il a décidé de vendre sa voiture, de marque Peugeot 301, pour une somme de 140 millions de centimes : « comme tout le monde, j'ai entendu parler d'El Waad El Sadek, alors j'ai décidé de lui vendre ma voiture. Au départ, il n'y avait aucune embrouille. J'ai emmené mon véhicule au marché, après vérification, on m'a proposé 140 millions de centimes. J'étais plus que surpris, parce que au marché de voiture d'Ain Lahdjer, on m'avait offert 90. Alors j'ai tout de suite sauté sur l'occasion. », a-t-il raconté. Au même moment, le téléphone de notre interlocuteur sonne, c'était son fils qui lui annonçait que son grand-père (le père de Djillali) venait de sortir de l'hôpital : « mon père est devenu diabétique à cause de cette histoire. », a-t-il dit, en poussant un grand soupire. Par la suite, notre vis-à-vis poursuivra ce qu'il qualifie de tragédie : « comme convenu, j'ai déposé mon véhicule chez ce monsieur. Il m'avait assuré que j'aurais mon argent le 23 mars. Une fois ce délai, je me suis déplacé au siège de l'entreprise pour réclamer mon dû. Et là, je me suis retrouvé sans le moindre interlocuteur... Je n'ai eu pour seule réponse que : votre argent n'est pas prêt! Quand il le sera, on vous appellera. Je ne vous le cache pas, c'est à partir de là que j'ai commencé à me douter qu'il y avait anguille sous roche. Mais c'était trop tard ! », s'est-il exclamé. Interrogé à propos de l'état de santé de son père et le lien avec cette affaire, Djillali dira : « mon père a été foudroyé par le diabète, le jour où il a lu dans la presse que Moulay aurait quitté le pays (information démentie par la suite, ndlr)". Avant d'ajouter : « Aujourd'hui, je suis toujours dans l'attente de mon argent. Mais à dire vrai, l'argent n'a plus aucune importance. À cause de ma naïveté et de ma cupidité, mon père est malade ! Ma vie est pratiquement gâchée. Ce monsieur, m’a arnaqué ! », nous dira Djillali d'un ton dépité. Un autre cas a été relevé au niveau de la commune d'Ain Turk, M. Smail L., un quadragénaire qui a cédé sa Renault Laguna de 3ème génération au prix de 165 millions de centimes : « J’avoue que j’étais trop gourmand ! On m’avait offert 125 à 135 millions. C’était son prix… Mais quand je suis parti à Sour El Ghozlane, on m’avait fixé un prix de 165 millions ! J’ai foncé tête baissée. », a-t-il reconnu. Avant d’ajouter : « J’avais quelques réticences au départ, mais certains de mes amis, qui avaient déjà fait des transactions avec cette entreprise, m’ont rassuré et je suis tombé dans le piège ! » Questionné sur l’éventualité d’un dépôt de plainte auprès des services concernés, notre interlocuteur s’est tu un bon moment avant de répondre : « non, c’est bien trop risqué ! Je préfère attendre, de toute façon, je n’ai pas le choix ! ». Ces témoignages ne sont qu’un infime échantillon et traduisent la détresse de plusieurs centaines, voire des milliers de personnes dans la même situation. Selon des sources proches du dossier, la SARL El Waad Sadek aurait accumulé, durant les deux derniers mois, près de 2500 milliards de centimes de dettes. C’est ce qui explique sa faillite !
Plus de 40 milliards de centimes «dans la nature » !
Mais la SARL El Waad Sadek ne se cantonne pas uniquement au marché des véhicules, elle touche également à l’immobilier et au foncier. Au niveau de la commune de Sour El Ghozlane, des dizaines d’hectares ont été achetés par cette entreprise. El Waad Sadek s’est bâti un « empire » en un temps-record. Toutefois, tout empire, aussi puissant soit-il, finit par connaître sa chute. Et cette dernière est d’autant plus rude quand l’assomption fut fulgurante. Au niveau de Bouira, un véritable scandale a éclaté ces derniers jours. Le propriétaire, trop gourmand et crédule à la fois, d’une luxueuse villa, située en plein-cœur du chef-lieu de la wilaya, s’est fait « arnaquer » par cette SARL. Comment ? De la plus légale des manières ! Oui…légale ! Selon nos informations, le dénommé A.O., propriétaire d’une grande villa, s’étendant sur plus de 250 mètres carrés, a vendu par procuration ladite villa à la SARL El Waad Sadek, pour une somme avoisinant les 40 milliards de centimes. Jusque-là, rien de bien anormal. La situation se corse quand on apprend que le désormais ex-propriétaire n’a pas touché un sou ! Pour quel motif ? Il a été aveuglé par sa cupidité et sa naïveté ! Primo, selon un expert, cette villa vaudrait entre 25 et 30 milliards de centimes à tout casser ! Secundo, au moment de la transaction, le propriétaire était absent, puisqu’il avait mandaté M. Salah Moulay. Il y a lieu de préciser que les appartements de cette villa possèdent chacun son propre livret foncier. Donc, par la suite, elle a été vendue pour ainsi dire « en vrac ». Le notaire qui avait conclu les diverses transactions, répondant aux initiales de A. N., a, au moment de la signature des actes, appliqué scrupuleusement la réglementation. Sur ce plan, il n’y a rien à redire. Mais dans ce cas, où se situe « la faille » qui n’a pas permis, du point de vue légal, au propriétaire de la villa de révoquer le mandat ? Car conformément à l’article 587 du Code civil, « Le mandant peut à tout à moment, et nonobstant toute convention contraire, révoquer ou restreindre le mandat. Toutefois, si le mandat est rémunéré, le mandant doit indemniser le mandataire, pour le préjudice qu’il a éprouvé du fait de sa révocation ou pour son juste motif. » Selon des sources bien informées, la notaire a introduit « une clause spéciale » dans le contrat, qui indique en substance que cette procuration ne peut être révoquée que par la présence du mandant et du mandataire. Chose impossible à l’heure actuelle, puisque le mandataire, à savoir M. Moulay est introuvable. D’ailleurs et selon nos informations, le dénommé A.O., a carrément lancé un avis de recherche sur la personne de M. Moulay et campe depuis la semaine dernière au niveau du siège d’El Waad Sadek, sis à la commune de Sour El Ghozlane. Pour une autre de ses " victimes", aveuglées par la cupidité, il s'agit d’une perte sèche de plus d'un milliard de centimes ! « J'ai vendu mon appartement à 1.3 milliard de centimes. La transaction devait se faire en trois tranches et pour l'heure, je n'ai pas perçu le moindre centime! C'est clair, je me suis faite escroquer ! », nous a-t-elle confié d'un air paniqué. Mais pour cette victime, le responsable n'est pas M. Moulay, mais plutôt son entourage : « Je ne sais pas où il est, comme tout le monde! Mais une chose est sure, je suis décidée à récupérer mon argent ou mon appartement, coûte que coûte! », a-t-elle dit d'un ton décidé. A la question de savoir si elle allait porter plainte, notre interlocutrice préfère pour l'heure " calmer le jeu", en essayant de joindre M. Moulay : « Je suis persuadée que cet homme n'est pas au courant de ce qui se passe ! C'est son proche entourage qui est à l'origine de cette dérive », a-t-elle affirmé. Quoi qu'il en soit et à travers tout ce qui a été relaté, il est plus qu'évident que la SARL El Waad Sadek vit ses dernières heures. Mais la question qui se pose d'elle-même est : que vont devenir les milliers de clients lésés dans cette sombre affaire ? Qui va les rembourser ? La justice va-t-elle s'autosaisir à défaut des plaignants ? Affaire à suivre...
La dépêche de Kabylie
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