Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Vérités amères sur les réserves pétrolières algériennes

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Vérités amères sur les réserves pétrolières algériennes

    S’agissant des définitions universelles sur les réserves pétrolières, le ratio de remplacement des réserves (RRR) est défini comme le montant des réserves additionnelles prouvées de l’année divisé par la quantité extraite durant la même année (RRR = Réserves prouvées /Production en %). Notons qu’il s’agit là de réserves et non pas de ressources (Original Oil In Place ou OOIP).

    En gros, les réserves sont égales aux ressources multipliées par le taux d’extraction attendu. Par exemple, pour Hassi Messaoud, le taux d’extraction est de l’ordre de 15%, donc les ressources sont égales à 6,66 fois les réserves. En effet, seule une partie des ressources (30% en moyenne dans le monde) peut être extraite, le reste étant prisonnier pour toujours dans le réservoir, sauf en cas de récupération assistée de pétrole tertiaire. Aussi, il importe de ne pas confondre récupération assistée secondaire (injection d’eau et/ou de gaz) et récupération assistée tertiaire. La récupération secondaire augmente la pression du gisement, mais demeure sans effet sur les réserves, alors que la récupération tertiaire augmente la production mais aussi les réserves.

    Ce ratio RRR peut être calculé pour l’ensemble des hydrocarbures ou pour chaque produit (pétrole brut, gaz naturel, condensats, GPL) ou sur plusieurs années. A long terme, le RRR doit être supérieur ou égal à 100% sinon l’entreprise pétrolière (ou le pays) risque de couler. De même, un RRR inférieur à 100% entraîne une diminution des réserves et, à l’inverse, un RRR supérieur à 100% entraîne une augmentation des réserves.L’erreur, probablement involontaire, de certaines déclarations, provient du fait que l’on confond réserves et ressources, deux valeurs totalement différentes.

    Les compagnies pétrolières, surtout celles cotées en Bourse, doivent (cf. SEC regulation, New York) faire connaître périodiquement leur RRR et leurs réserves ainsi que le nombre d’années restant à produire (réserves/production ou inverse de la déplétion). Ainsi, en 2012, le RRR était de 115% pour ExxonMobil, 112% pour Chevron, 142% pour ConocoPhillips, Anadarko 194%. BP qui, après avoir connu un RRR supérieur à 100% durant 20 ans, l’a vu baisser en 2012 à 77%.

    Ces taux sont aussi calculés pour une région ou un pays. Pour l’Algérie, le RRR a été supérieur à 100% pour la période 1962-2000, d’où une augmentation continue des réserves, et inférieure à 20% pour la période 2000-2013, ce qui se traduit par une baisse des réserves. Aussi, pour la décennie passée, le docteurMohamed Saïd Beghloul (El Watan du 25 mars 20012) écrivait : «La production cumulée durant la décennie 2001-2010 (tous hydrocarbures confondus) avoisine les 2200 millions de tep et le taux de renouvellement des réserves par le biais de ces découvertes ne dépasse guère les 14% (produire 100 et en découvrir 14).» En 2013, le ratio algérien a été de l’ordre de 20%, selon le temps de récupération espéré sur la durée de vie restante des gisements exploités ou à exploiter. Ces données contredisent des déclarations récentes, probablement imposées par le ministère. Cependant, pour des raisons compréhensibles, les pays de l’OPEP ont intérêt à gonfler artificiellement les réserves «déclarées».

    Par ailleurs, le monde pétrolier international sait parfaitement que le RRR algérien actuel est de l’ordre de 20% et non de 100%. Les sociétés pétrolières internationales engagées en Algérie le savent car ce sont elles qui exploitent plus de 50% de la production pétrolière actuelle.
    En conclusion, il ne faut pas confondre réserves et ressources, mais assumer la triste réalité. En attendant de nouvelles découvertes en Algérie, qui ne donneront du pétrole que dans 10 ou 15 ans, l’Algérie se voit confrontée à une situation dramatique : la fin du pétrole dans une quinzaine d’années, la baisse des réserves (8 milliards de barils ou 12,2 milliards de barils ?), l’inefficacité singulière de la politique pétrolière menée depuis 2000 avec un RRR de 20 à 25%, au lieu de 100%, et des dépenses faramineuses de l’entreprise pétrolière nationale.

    Les prévisions du FMI pour l’Algérie dépendent des prévisions pétrolières qui lui sont envoyées par le ministère de l’Energie à travers le ministère des Finances.Comme le disait l’économiste Serge Christophe Kolm à propos des modèles économiques, «Garbage In, Garbage Out». Nous n’avons plus le droit d’être imprévoyants et d’accepter la méthode Coué.

    La politique pétrolière algérienne de ces 14 dernières années conduit à une impasse car on se trompe d’objectifs et l’on oublie l’importance de la variable temps ainsi que la nécessité du calcul économique dans tout processus de décision.

    D’où la nécessité d’un conseil national de l’énergie et d’un minimum de gouvernance dans le secteur de l’énergie et des mines. Si l’on veut éviter le désastre financier qui se profile à l’horizon 2015-2017, il est impératif de supprimer les objectifs actuels ou les reporter à 2025. Nous allons droit au naufrage alors que la nature a doté l’Algérie de ressources exceptionnelles, avec de nombreux gisements miniers découverts ou à découvrir et qui font d’elle un véritable «scandale géologique».Nous sommes totalement persuadés que l’Algérie pourra et devra devenir le Brésil de l’Afrique (BRICA= BRIC + A) d’ici 10 ans grâce à ses ressources naturelles et humaines. Pour ce faire, il faut un virage à 180° et transformer ce Dutch Disease en Algerian Miracle !

    Ali Kefaïfi : Ingénieur civil des mines et ex-directeur au ministère de l’Energie et des Mines- El Watan

  • #2
    Tel le commandant du Titanic le pouvoir d'Alger mène son paquebot vers désastre
    Sauf que là ,tous le monde hurle a l'iceberg depuis un bout de temps
    Je comprend vraiment rien

    Commentaire


    • #3
      La catastrophe n'est pas algérienne mais planétaire, c'est partout que les problème vont commencer à se poser

      Commentaire


      • #4
        et inférieure à 20% pour la période 2000-2013, ce qui se traduit par une baisse des réserves. Aussi, pour la décennie passée, le docteurMohamed Saïd Beghloul (El Watan du 25 mars 20012) écrivait : «La production cumulée durant la décennie 2001-2010 (tous hydrocarbures confondus) avoisine les 2200 millions de tep et le taux de renouvellement des réserves par le biais de ces découvertes ne dépasse guère les 14% (produire 100 et en découvrir 14).» En 2013, le ratio algérien a été de l’ordre de 20%, selon le temps de récupération espéré sur la durée de vie restante des gisements exploités ou à exploiter.
        Encore de la désinformation.

        Bref il faut maintenir un climat anxiogène même par le mensonge.

        Commentaire


        • #5
          Ils vont se mettre au gaz de schiste

          Commentaire


          • #6
            Encore de la désinformation.

            Bref il faut maintenir un climat anxiogène même par le mensonge.


            Et pourtant tous les experts algériens tirent la sonnette d'alarme
            La fin de la rente est pour bientôt
            Même le gaz de shiiste ne suffira pas a atténuer la chute
            L'Algérie va entrer dans une nouvelle ère

            Commentaire


            • #7
              tizout

              Même le gaz de shiiste ne suffira pas a atténuer la chute
              L'Algérie va entrer dans une nouvelle ère
              Il n'est même pas en production et tu porte un jugement

              A combien vous estimez les réserves de gaz de schiste de l'Algerie Mr l'expert es sciences shisteuses ???
              "Les petits esprits parlent des gens, les esprits moyens parlent des événements, les grands esprits parlent des idées, et les esprits supérieurs agissent en silence."

              Commentaire


              • #8
                Envoyé par tizout
                Et pourtant tous les experts algériens tirent la sonnette d'alarme
                La fin de la rente est pour bientôt
                Même le gaz de shiiste ne suffira pas a atténuer la chute
                L'Algérie va entrer dans une nouvelle ère
                Ceci est votre rêve au royaume de l'illusion

                .

                Commentaire


                • #9
                  Et pourtant tous les experts algériens tirent la sonnette d'alarme
                  La fin de la rente est pour bientôt
                  Même le gaz de shiiste ne suffira pas a atténuer la chute
                  L'Algérie va entrer dans une nouvelle ère
                  De manière générale on sait que la rente pétrolière n'est pas éternelle c'est une lapalissade.

                  Ce que je critique c'est les articles pseudo sérieux qui en réalité sont construits sur des mensonges.

                  Un exemple simple
                  L'article dit:

                  «La production cumulée durant la décennie 2001-2010 (tous hydrocarbures confondus) avoisine les 2200 millions de tep et le taux de renouvellement des réserves par le biais de ces découvertes ne dépasse guère les 14% (produire 100 et en découvrir 14).»

                  1 TEP c'est 7,1 baril équivalent pétrole.

                  Donc 2200 millions TEP cela veut dire 15,620 milliards de barils de production cumulée de 2001-2010 avec un taux de renouvellement de 14%.

                  Cela veut dire environ une diminution nette des réserves 13,5 milliards de barils équivalents pétrole.

                  Ce qui veut dire une diminution des réserves hydrocarbures (pétrole et gaz) de 30%.

                  Or si c'était le cas et par effet mécanique la production aurait du chuter de cet ordre de grandeur (Baisse de pression des réservoirs) et non se maintenir comme c'était le cas durant cette période.


                  On est en 2014 et par proportionnalité on devrait être avec une baisse d'au moins 45% du niveau de production.


                  Le but de cet article est de justifier le fait de donner des conditions plus avantageuses pour attirer les compagnies étrangères et de dire que sonatrach est incapable.

                  La réalité est tout autre.

                  Commentaire


                  • #10
                    l n'est même pas en production et tu porte un jugement

                    A combien vous estimez les réserves de gaz de schiste de l'Algerie Mr l'expert es sciences shisteuses ???


                    Point de jugement .je ne fais que relayer l'avis des experts dont un ancien directeur de la sonatrach
                    Va faire un petit tour sur l'excellent site algérien Maghreb émergent, il y a là bas pleins d'analyse d'interview pour t'aider a comprendre la situation

                    Commentaire


                    • #11
                      tizout

                      Point de jugement .je ne fais que relayer l'avis des experts dont un ancien directeur de la sonatrach
                      Va faire un petit tour sur l'excellent site algérien Maghreb émergent, il y a là bas pleins d'analyse d'interview pour t'aider a comprendre la situation
                      L'expert lui ne parle pas de gaz de schiste,Mr es sciences schisteuses lui il en parle .

                      Devront on dire expert es sciences schisteuses ou es sciences tizouteuses ???
                      "Les petits esprits parlent des gens, les esprits moyens parlent des événements, les grands esprits parlent des idées, et les esprits supérieurs agissent en silence."

                      Commentaire


                      • #12
                        Le but de cet article est de justifier le fait de donner des conditions plus avantageuses pour attirer les compagnies étrangères et de dire que sonatrach est incapable.

                        Ma foi ,je ne suis pas spécialiste en hydrocarbure. Je me contente de lire tous les avis
                        Je sais aussi que c'est un secteur ou tout le monde ment sur ses chiffres ,les pays pour se donner plus d'importance géostratégique et les multinationales pour une meilleure valorisation boursiere
                        Si l'Algérie compte recourire au gaz de shiiste cela veut tout de même dire que les réserves conventionnelle plus simple et moins cher a produire commence a baisser ,sinon je vois pas l'intérêt
                        Pour exploiter les gaz de shiistes ,la sonatrach ne possède pas la technologie donc faire appel aux étrangers est incontournable
                        Voili voilà

                        Commentaire


                        • #13
                          Ma foi ,je ne suis pas spécialiste en hydrocarbure. Je me contente de lire tous les avis
                          Je sais aussi que c'est un secteur ou tout le monde ment sur ses chiffres ,les pays pour se donner plus d'importance géostratégique et les multinationales pour une meilleure valorisation boursiere
                          Si l'Algérie compte recourire au gaz de shiiste cela veut tout de même dire que les réserves conventionnelle plus simple et moins cher a produire commence a baisser ,sinon je vois pas l'intérêt
                          Pour exploiter les gaz de shiistes ,la sonatrach ne possède pas la technologie donc faire appel aux étrangers est incontournable
                          Voili voilà
                          Je te dirais que l'Algérie a tendance a minorer (Pour ne pas attirer trop les appétits).

                          Dans le cas de l'Algérie il faut parler de conventionnel et non-conventionnels.

                          Et entre les deux ce n'est pas le vide, cela dépend du gisement, c'est un continuum.

                          Il y a les tight réservoir de timimoun en cours d'exploition par Total, cela ouvre une nouvelle province gazières, il y a de nouvelles couches géologiques comme les quartzite de hamra.

                          Il y a aussi le nord de l'Algérie le bassin de la hodna qui pour des raisons obscures l'exploration a été stoppé (Alors que les leads sont bien réels et un vieux gisement est encore entrain de produire).
                          cela n'a rien a voir avec le shist

                          C'est relativement complexe

                          Commentaire


                          • #14
                            Même si ce monsieur est directeur, je doute fort qu'i connaisse les réserves réelles car ça reste du domaine stratégique.
                            En Algérie, il n'y a jamais eu de pompage dit "intense", des sites qu'on croyait "fini" ont encore beaucoup à donner. Aussi, il existe tout un tas d'autres paramètres techniques qui augurent des réserves plus importantes.
                            Et si on ajoute de nombreuses zones où des tests préliminaires sont encourageants mais rien n'a encore commencé, il se peut fort bien que les réserves soient beaucoup plus importantes qu'on ne le pense.

                            Je ne suis pas très connaisseur dans le domaine, Ces informations me sont parvenues par un expert étranger qui connait bien la réalité pétrolière algérienne.
                            ...

                            Commentaire


                            • #15
                              salam

                              ALGER- Les volumes d'hydrocarbures découverts en 2013 en Algérie ont atteint 629 millions de tonnes équivalent pétrole (Tep), dont 153 millions de Tep ont été extraits, selon des chiffres de l'Agence nationale pour la valorisation des ressources en hydrocarbures (Alnaft).

                              "L'état annuel des réserves d'hydrocarbures établi au 1er janvier 2014 qui concerne la période comprise entre le 1er janvier 2013 et le 1er janvier 2014 fait ressortir d'une part, que le soutirage net durant 2013 (153 millions de Tep) a été compensé et d'autre part, le niveau des réserves d'hydrocarbures a augmenté de 476 millions de Tep, soit au total, un niveau de ressources globals de 629 millions de Tep mis en évidence durant cette période", indique Alnaft dans une note d'information sur ses activités en 2013, transmise à l'APS.

                              Pour les réserves globales, Alnaft souligne que "l'augmentation des réserves de 476 millions de Tep associée au soutirage net de 153 millions de Tep enregistré durant l'année 2013, se traduit donc par un niveau de ressources mis en évidence de 629 millions de Tep".

                              L'agence attribue cette performance à l'intensification de l'effort d'exploration en 2012 et en 2013 en termes de forage d'exploration et d'acquisition sismique qui a permis la mise en évidence de nouvelles ressources d'hydrocarbures en 2013.

                              Pour le pétrole brut, l'agence précise que l'augmentation des réserves de 81 millions de Tonnes (636 millions de barils), associée au soutirage net de 50 millions de Tonnes durant l'année 2013, s'est traduit par un niveau de ressources mis en évidence de 130 millions de Tonnes (1.022 millions de barils).

                              Les réserves de gaz naturel ont augmenté de 321 milliards de m3 en 2013, alors que les volumes extraits ont atteint 86,17 milliards de m3 en 2013. Le niveau de ressources en gaz mis en évidence durant l'année dernière s'est élevé à 407 milliards de m3, selon les mêmes chiffres.

                              Celles de condensât ont augmenté de 55 millions de tonnes (494 millions de barils) en 2013. Les ressources mis en évidence ont atteint 64 millions de Tonnes (575 millions de barils) en comptant un soutirage net de 50 millions de Tonnes.

                              Pour le GPL, les réserves ont augmenté de 20 millions de Tonnes. Ce volume associée au soutirage net enregistré durant l'année 2013 de 6,61 millions de Tonnes, s'est traduit par un niveau de ressources mis en évidence de 27 millions de Tonnes. aps

                              Commentaire

                              Chargement...
                              X