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Eurovision : Mais si, l’Algérie peut participer

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  • Eurovision : Mais si, l’Algérie peut participer

    Ce week-end se tiendra la finale de l’Eurovision, un concours de musique ouvert aux 56 pays adhérents de l’European Broadcasting Union (EBU). Membre actif de l’organisation, l’Algérie n’y a pourtant jamais participé.


    Les amateurs de football ont la Coupe du monde. Les fans de musique pop ont l’Eurovision. La finale de la 59e édition du concours musical se tiendra ce samedi à Copenhague, au Danemark.

    Une fête snobée par l’Algérie, qui n’a jamais envoyé de candidat, alors qu’elle y a droit au titre de membre actif de l’EBU depuis 1970. Plus étonnant : dans la région, l’Algérie est l’un des rares pays à n’avoir jamais tenté sa chance. En 1977, la Tunisie s’était inscrite au concours avant de se retirer au dernier moment, sans explication.

    Le Maroc, lui, avait fini avant-dernier pour son unique participation en 1980. Régulièrement, la question d’un retour de ces deux pays est posée. L’Algérie en revanche n’est jamais évoquée. Pour quelles raisons ? Y répondre tient de la gageure. Les interlocuteurs sollicités semblent tomber de leur chaise quand la question est posée. «Vous êtes sûre qu’on a le droit d’y participer ?», demande l’un. «Ce n’est pas réservé à l’Union européenne ?», interroge l’autre. A l’ENTV, un cadre des échanges internationaux, le service chargé des relations avec l’EBU, confie s’être posé cette question «mille fois au moins» : «C’est d’autant plus étonnant qu’il n’y a aucune pré-sélection. Il suffit juste d’être membre actif de l’EBU.»

    Etre membre et se plier à quelques menues contraintes. Comme s’acquitter de droits de participation et de diffusion. L’an dernier, les droits de retransmission se négociaient entre 180 000 et 360 000 euros. Le ticket d’entrée à l’Eurovision valait pour sa part 200 000 euros. La facture serait-elle de nature à dissuader les diffuseurs publics algériens ? «Le budget de l’ENTV est un gouffre sans fin, lâche un connaisseur des médias. Ça ne peut pas être l’unique raison.» L’Agence algérienne pour le rayonnement culturel (AARC) avance pour sa part l’hypothèse d’un désintérêt du public. «C’est davantage un événement commercial que culturel. Nous favorisons pour notre part des festivals musicaux internationaux d’une autre nature», explique une source… qui reconnaît n’avoir jamais été saisie de la question. Au fil de l’enquête, il semblerait même que le sujet n’ait jamais été mis sur la table. Ni du côté des diffuseurs, ni au sein du monde culturel, ni même auprès des instances gouvernementales.

    Conchita wurst

    «Une personne m’en a parlé il y a quelques mois, corrige Mourad Ouadahi. J’en ai un peu parlé autour de moi, mais le dossier est resté en suspens. Cela dit, il ne faut pas voir le mal partout. C’est peut-être juste une question d’organisation.» Le patron de la radio Jil FM soulève un problème de prise de décision : «Qui prendrait la responsabilité de désigner un candidat pour représenter l’Algérie ?» Il est vrai que l’enjeu est de taille. L’Eurovision est l’un des programmes les plus regardés au monde. 125 millions de téléspectateurs ont suivi la finale de 2013. «Il suffirait d’un déclic pour que l’Algérie participe, poursuit Mourad Ouadahi. Si demain on nous demandait à Jil FM de prendre en charge cette organisation, on le ferait avec plaisir.»

    Pas sûr que la volonté et l’enthousiasme suffisent pour autant. Car la géopolitique pourrait – une fois de plus – gâcher la fête. La présence d’Israël au sein de l’EBU a souvent contrarié les participations de pays arabes. La dernière fois, c’était en 2005. Le Liban avait dû abandonner l’idée de s’y produire en raison du règlement de l’Eurovision qui impose de diffuser l’intégralité de la cérémonie sans coupures publicitaires ni censure. Or, les lois libanaises interdisent la promotion de produits venant d’Israël. Ce qui empêchait la télévision publique libanaise de diffuser la prestation de son voisin. «La vraie explication de l’absence de l’Algérie se trouve peut-être là», tente un ancien cadre de l’ENTV.

    Dernière hypothèse, implicitement posée : celle d’un spectacle incompatible avec notre culture religieuse. Les chorégraphies suggestives de certains pays peuvent heurter les consciences pieuses. Les messages politiques aussi. Cette année, par exemple, l’Autriche est représentée par Conchita Wurst, un transsexuel barbu qui se revendique militant homosexuel. Une pétition a été lancée en Europe qui réclame son exclusion par respect des valeurs chrétiennes.

    Neila Latrous- El WATAN

  • #2
    Nous n'avons rien à faire. Surtout quand on voit la victime de la théorie du genre érigée comme star pour cette édition. Quelle honte.
    Ya Allah, al Aziz, al Hakim. a7fadh jazair wa al maghareb al kabir

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    • #3
      L’Algérie ce n'est ni le moyen Orient mais c'est certainement pas l'Europe. L’Algérie c'est pas la France. C'est l’Afrique du Nord dans toutes ces diversités.


      Une honte que de tels journaleux existe en Algérie. Cela prouve une chose très claire, c'est que le pays n'a ni de compétences politique et ni de compétence journalistique. :22:

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