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1 500 djihadistes marocains en Syrie

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  • 1 500 djihadistes marocains en Syrie

    La filière prend de l’ampleur

    La filière est bien rodée depuis deux années malgré les efforts des autorités marocaines, avec, dit-on à Rabat, l’aide de la police espagnole et le concours de la CIA américaine. Tout djihadiste suspecté d'être allé en Syrie ou de se préparer à rejoindre ses maquis djihadistes, est systématiquement arrêté et condamné à une peine de prison.

    Une loi spécifique devrait tomber incessamment. Les recruteurs arrivent en effet à embrigader facilement dans la foule des jeunes désœuvrés des villes du nord, notamment de Casablanca. Le 14 mars dernier, un réseau a été démantelé à Laroui dans l’extrême nord du Maroc, avec ses ramifications dans l’enclave espagnole de Melilla et de l’autre côté de la Méditerranée, à Malaga. C’était le deuxième coup de filet en un an contre les filières marocaines alimentant le conflit syrien en djihadistes.
    En 2013, c'est à Fnideq qu'un réseau avait été démantelé. Un réseau essentiellement constitué non pas d’inactifs mais de petits commerçants, pour la plupart mariés et pères de famille. Ce qui rend incomplète la thèse selon laquelle le terrorisme est “l’arme de désespérés”. Il n’y a pas que le désœuvrement et les endoctrinements par Internet qui poussent au djihad. La patronne du FMI vient de mettre le doigt sur ce débordement social en avertissant les autorités marocaines sur le désarroi de leurs classes moyennes frappées de plein fouet par la crise économique, en perte d’identité alors que ces franges sociales constituent le “socle” de tout État séculier.

    Le phénomène n’est pas propre au Maroc.


    Il embrasse l’ensemble des sociétés musulmanes. Cela dit, il y aurait en Syrie jusqu’à 1 500 djihadistes marocains et ils sont de plus en plus nombreux à y aller pour combattre dans les rangs des factions djihadistes. Il y a même une brigade marocaine baptisée Harakat Sham al-Islam en train de livrer combat dans le nord de la Syrie, sur le littoral, autour de la ville de Lattaquié, aux côtés du Front al-Nosra qui est la branche officielle d'Al-Qaïda, mais aussi d'autres groupes du Front islamique soutenus par des États du Golfe, notamment le Qatar.

    La brigade des Marocains en Syrie a été fondée en août 2013, par une figure du djihadisme marocain passé entre les mains d'Al-Qaïda : Ibrahim Benchekroun. Dès le début des années 2000, ce dernier a rejoint les taliban et les camps d'entraînement afghans. Arrêté au Pakistan après l'invasion américaine, il est incarcéré dans la prison de Guantanamo, avant d'être renvoyé au Maroc. Peu après sa libération, il a rejoint la Syrie pour fonder la Harakat Sham al-Islam, dont il s’est proclamé l’émir. C'est à la tête de ce groupe qu'il meurt au combat en avril 2014, à 34 ans. Outre cette brigade proprement marocaine, d’autres sujets de Mohammed VI combattent dans les rangs d’Al-Nosra et davantage dans les rangs de l’EIIL (l’État islamique en Irak et au Levant). Comme un certain Abou Hamza présenté par la presse marocaine, qui combat depuis l’année dernière dans les rangs de la franchise d’Al-Qaïda en Irak et en Syrie, avec ses quatre fils, dont deux pré-adolescents, et sa femme. Selon ce djihadiste en famille, malgré les problèmes qui se multiplient sur le terrain avec la contre-offensive victorieuse des armées de Bachar al-Assad, depuis le début de l’année avec l’échec de Genève II, la conférence onusienne devant instaurer une Syrie ouverte à toutes ses sensibilités, y compris son opposition armée, malgré aussi la guerre fratricide entre l’EIIL et Al-Nosra, les deux groupes dominant de la scène djihadiste syrienne, des Marocains continuent de venir en Syrie. Saoul de propagandes islamistes, l’ancien poissonnier d’Essaouira sur la côte atlantique du Maroc est certain qu’il va “libérer” la Syrie! Pourquoi a-t-il sauté le pas en famille ? “Trop d'injustices au Maroc”.

    À Rabat, on assure que ce n’est plus le rush vers la Syrie depuis que ce pays est le théâtre également de combats violents entre factions djihadistes.il reste à vérifier si c’est de la propagande pour tarir un phénomène dangereux surtout si les survivants du djihad venaient à revenir en masse au Maroc, certainement pas pour prendre leur retraite.

    Djamel Bouatta -Liberté

  • #2
    C'est dommage qu'il n y ait pas une loi qui condamne ces islamistes à des travaux d'intérêt général à vie dans le désert marocain.

    ça sent l'exagération cet article mais rien d'étonnant de la part de ce journaliste.

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    • #3
      Sur le papier, oui le djihadiste sera condamné.
      Mais dans la réalité, les sionistes avec leurs bouches menteuses, font le contraire !
      Ne jamais croire un sioniste, il suffit de voir ce qu'ils font subir aux Palestiniens :22:

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      • #4
        ce qui est bizzare, c est que le pays est hermetiquement baricadé envers les groupes islamistes, oú personne ne bouge, mais on arrive tout de même de recenser des centaines de djihadistes marocaines á destination de la Syrie???
        بارد وسخون
        M.Alhayani

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        • #5
          ce qui est bizzare, c est que le pays est hermetiquement baricadé envers les groupes islamistes, oú personne ne bouge, mais on arrive tout de même de recenser des centaines de djihadistes marocaines á destination de la Syrie???
          il y a rien de bizarre, beaucoup qui y vont ne sont pas fichés par la police, c'est des gens normaux (religieux certes) qui veulent bien faire...j'ai connu un gars on ne peut plus normal qui voulait y aller à tout prix (pour défendre les sunnites comme il disait) mais qui a laissé tomber...cette affaire est problematique.

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          • #6
            ... c'est parce que Mohamed essadess qui je te rappelle est "amir el mouminin" n'a pas expliqué à ces jeunes égarés que tuer un musulman est "haram" dans notre religion !
            Donc, c'était voulu par le Makhzen !

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            • #7
              rodmaroc, l option de la sous-traitance marocaine officieuse pour le compte des Saoudis et Qatarai n est pas á écarter!
              بارد وسخون
              M.Alhayani

              Commentaire


              • #8
                rodmaroc, l option de la sous-traitance marocaine officieuse pour le compte des Saoudis et Qatarai n est pas á écarter!
                .

                Sans penser au retour du manivelle ..

                Alors quoi faire ???
                A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

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                • #9
                  Les services secrets Marocains et turcs sont dans le coup, pas mal de jihadistes Marocains qui sont fichés chez la police marocaine sont parti en syrie via la turquie, un simple coup de file entre la turquie et le maroc aurait suffit pour arrêter ceux la ou au moins les surveiller, mais ca fait deux ans qu'ils les laissent passer sans aucun problème. Ça prouve ce que ça prouve ...

                  Commentaire


                  • #10
                    ... c'est parce que Mohamed essadess qui je te rappelle est "amir el mouminin" n'a pas expliqué à ces jeunes égarés que tuer un musulman est "haram" dans notre religion !
                    Donc, c'était voulu par le Makhzen !
                    Mdrrr pourquoi Mohamed 6 c'est un guide michelin? Faut arreter votre pathétique complexe d'inferiorité.

                    Commentaire


                    • #11
                      posté par soufiane-oujda

                      Les services secrets Marocains et turcs sont dans le coup, pas mal de jihadistes Marocains qui sont fichés chez la police marocaine...

                      un simple coup de file entre la turquie et le maroc aurait suffit pour arrêter ceux la ou au moins les surveiller,
                      .

                      Tu crois que c est simple ??

                      dans tous les cas ...1 500 marocains ???

                      les problemes vont commencer au royaume dés leur retour , s ils sont arrétés ( ne se reste que leurs familles vont agir ...)

                      d autres , la plus part vont passer à la clandestinité , là ça sera une autre histoire ..
                      A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

                      Commentaire


                      • #12
                        soufiane
                        Les services secrets Marocains et turcs sont dans le coup, pas mal de jihadistes Marocains qui sont fichés chez la police marocaine sont parti en syrie via la turquie, un simple coup de file entre la turquie et le maroc aurait suffit pour arrêter ceux la ou au moins les surveiller, mais ca fait deux ans qu'ils les laissent passer sans aucun problème. Ça prouve ce que ça prouve ...


                        bravo oujdi nta3na, faut le dire a ses gheraybo qui ne cesse de raconter des salades,, deja rien que savoir qu'il ya jihad nikah soit sur que le nom de maroc doit etre cité et le regime gheraybo est derriere cela

                        ce sont entrain de les entrainé aussi pour d'autre guerre et ainsi etre apte a adherer dans les armée privé americaine formé de mercenaire comme blackwater
                        المجد والخلود للرفيق والمناضل المغربي ابراهام سرفاتي

                        Commentaire


                        • #13
                          De Guantanamo au jihad en Syrie, vie et mort du marocain Brahim Benchekroun

                          Le chef du groupe jihadiste marocain affilé à Al Qaida, Sham-al-Islam, Brahim Benchekroun, est mort lors des affrontements entre rebelles et les partisans de Bachar Al Assad dans la province de Lattaquié. L’ancien détenu de Guantanamo avait été arrêté au Pakistan après les attentats du 11 septembre 2001 puis libéré en 2005. Retour sur le parcours d’un combattant qui a séjourné de prison en prison.

                          Ses photos circulent actuellement sur les réseaux sociaux. Brahim Benchekroun a été tué le 2 avril lors des affrontements entre les rebelles et les partisans de Bachar Al Assad dans la région de Lattaquié en Syrie. Cet ancien détenu de Guantanamo dirigeait Sham-al-Islam, un groupe djihadiste composé principalement de combattants marocains affilié à Al-Qaida. Il a été tué dans la province où la secte alaouite du président Bashar Al Assad est dominante.
                          Depuis plus de deux semaines, l’armée syrienne affronte dans cette ville plusieurs autres groupes jihadistes opposés à Assad dans ce qu’ils appellent la « Bataille de la Guêtre », rapporte ABC. Les combats opposent la branche syrienne d’Al-Qaida, Al Nusra, à l’armée régulière syrienne.
                          Benchekroun est un homme au parcours atypique. Il avait été arrêté au Pakistan en 2001 après les attentats du 11 septembre 2001 contre le World trade center. Après avoir été emprisonné par les Etats-Unis à Bagram et Kandahar en Afghanistan, il a séjourné pendant deux ans et demi dans la prison américaine de Guantanamo avant d’être remis en août 2004 aux autorités marocaines. En mars 2005, Benchekroun bénéficiera de la liberté conditionnelle après une rencontre tenue à Casablanca. Mais en novembre de la même année, il sera à nouveau emprisonné pour avoir tenté de créer une cellule jihadiste au Maroc.
                          De Guantanamo au jihad en Syrie
                          Celui qui avait voyagé dans plusieurs pays notamment la Mauritanie, l’Arabie Saoudite, le Pakistan avait clamé son innocence lors des séjours passés dans les trois prisons – Bagram, Kandahar et Guantanamo. «…jamais, les Américains n'ont dit de façon précise ce qui m'était reproché », expliquai-t-il sur le monde. Même s’il jugeait que la prison de Guantanamo « était plus dans le temps », il estimait par contre que les prisons afghanes ont été « bien pires ».
                          Le détenteur du matricule 587 à Guatanamo ne pardonnait pas également aux Américains d’avoir profané le Saint Coran. Selon le désormais ex-chef de Sham-al-Islam, les soldats américains profanaient le livre saint pour humilier les prisonniers musulmans. « On nous empêchait de prier. Ils prenaient le Coran et le jetaient dans les toilettes », avait-t-il déclaré sur ABC. « Nous leur avions expliqué que ce livre sacré n’était pas celui des terroristes mais appartient à tous les musulmans », se plaignait-il.
                          L’homme va rejoindre la Syrie quelques années après sa libération au Maroc pour combattre aux côtés des opposants de Bachar Al Assad. Il a été tué aux côtés du chef militaire du groupe jihadiste, l’égyptien Abu Safiya al Masri. Ses photos ont été partagées par le salafiste marocain Mohammed Kettani sur sa page Facebook en guise de condoléances. Plusieurs vidéos de Benchekroun ont également circulé sur Youtube ces derniers mois. Le jihadiste avait même été filmé au front en septembre dernier le jour où l’ancien chef militaire de Sham-al-Islam, Abu Hamza al Maghribi, avait été tué. L’homme dirigeait l’enterrement et lisait le sermon devant ses frères jihadistes.
                          Même sort pour Anas Alaoui
                          Selon EFE, l’ancien porte-parole du mouvement de défense des prisonniers salafistes marocain, Anas Halaoui, a également trouvé la mort aux environs de Lattaquié dans ces affrontements entre l’armée syrienne et les djihadistes opposés à Bachar Al Assad. Ce djihadiste, marié et père de deux enfants, avait rejoint le terrain en décembre dernier. Il avait également passé trois ans en prison, de 2004 à 2007 avant de devenir le porte-parole du mouvement salafiste le plus connu au Maroc.
                          Mohamed Mazouz prend le relais de Sham-al-Islam
                          Selon alyoum24, le groupe Sham-al-Islam est actuellement dirigé par l’ami et ancien compagnon de Benchekroun en prison Mohamed Mazouz. Ce dernier avait été arrêté après les attentats de septembre 2001 avant d’être remis aux autorités marocaines en 2004. Il avait apparu dans une vidéo en guise de réponse à certains chefs salafistes qui demandaient aux jeunes Marocains de ne pas aller combattre en Syrie.
                          Même s’il est difficile d’avoir des chiffres exacts, les médias parlent de 200 combattants marocains qui ont rejoint la Syrie. Ce chiffre pourrait être trois voire quatre fois plus important si l’on prend en compte les combattants marocains qui rejoignent la Syrie depuis l’Europe. Selon Vish Sakthivel, chercheur à l'Institut de Washington pour la politique au Proche-Orient, plus de 700 marocains ont rejoint la Syrie pour les combats. Rabat envisagerait même de voter un projet de loi pour criminaliser « le voyager à l'étranger pour participer à des conflits armés », faisant allusion au jihad en Syrie.
                          El Hadji Mamadou Gueye
                          Dernière modification par oudjda, 11 mai 2014, 19h07.
                          المجد والخلود للرفيق والمناضل المغربي ابراهام سرفاتي

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                          • #14
                            Inzgane,
                            tu n'as qu'à le demander à ton "amir el mouminin" qui prétend descendre de notre prophète Mohamad saws oeilfermé

                            Commentaire


                            • #15
                              manque d'éducation

                              cher Ali, si tu as un problème d'éducation, c pas au chef de l'état de venir te faire la morale, c à tes parents de t'éduquer d'abord, et à ta petite tête de faire le bon choix et la part des choses. tu n'as qu 'a toi aussi qu'à aller expliquer ça à ces assassins qui ont sévi durant la décénnie noire en algérie, peut etre que ça fera effet sur leurs consciences

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