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Obésité : les critiques de l'entourage sont contre-productives

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  • Obésité : les critiques de l'entourage sont contre-productives

    Une étude récente montre que les remarques relatives aux kilos en trop, pendant l'enfance, pourrait mener à des comportements débouchant sur l'obésité à l'âge adulte. Stigmatiser les enfants en surpoids les encourage à manger plus.


    "Fais attention !", "Tu manges trop"... Ces avertissements de parents soucieux à l'égard de leurs enfants gourmands ne sont pas bons à entendre, encore moins à digérer.

    D'après une étude américaine réalisée par l'université de Los Angeles en Californie (UCLA), le fait d'avoir reçu des remarques concernant son poids pendant l'enfance multiplierait par 1,66 le risque d'être obèse à l'âge adulte.

    L'université a réalisé l'expérience sur 2.000 fillettes, pesées et mesurées à l'âge de 10 ans. Pendant neuf ans, ces jeunes Américaines ont ainsi grandi avec un problème de poids apparent. Adultes, ces filles décrétées "grosses" par la société ne s'étaient que davantage engraissées.

    Stigmatiser les personnes en surpoids ne ferait qu'aggraver leur cas

    "A mesure que le nombre de personnes traitant une fille de 'grosse' grandissait, la probabilité de la retrouver obèse neuf ans plus tard se concrétisait", explique Janet Tomiyama, professeur en psychologie à l'UCLA et à l'origine de l'étude. Pour contrer le phénomène, l'idée serait que l'enfant adopte une "alimentation plus saine" au lieu de se "bloquer en regardant son propre poids". De la même manière, stigmatiser les individus déjà obèses ne les aide en rien à régler leur problème.

    Culpabilité et perte de motivation

    A noter qu'un indice de masse corporelle (IMC) élevé à 10 ans ne présage pas nécessairement un surpoids futur. Mais faire naître une "culpabilité chez les personnes vis-à-vis de leur poids" feraient augmenter le taux de cortisol dans le corps, ce qui "mène généralement à une prise de poids", justifie Tomiyama. Et "quand les personnes se sentent mal, elles ont tendance à manger plus ; pas vraiment à commencer un régime ou aller faire un footing", explique le professeur en psychologie

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