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Corruption, blanchiment d’argent… Ce que personne ne dit sur Alstom

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  • Corruption, blanchiment d’argent… Ce que personne ne dit sur Alstom

    General Electric, Siemens, Toshiba... Les offres de reprise de la branche énergie du groupe français Alstom se multiplient comme des petits pains. Mais Alstom n'est pas qu'une proie. Au Brésil, par exemple, l'entreprise spécialisée dans les transports et l'énergie a joué au prédateur.




    Alstom en est en effet un bon spécimen, au bec aussi aiguisé que son concurrent General Electric (GE) qui propose désormais de reprendre ses activités énergétiques (énergies renouvelables et solutions de transmission d'électricité) pour un montant supérieur à 10 milliards d’euros. Ou que l’allemand Siemens, « premier employeur privé » outre-Rhin qui, lui, s’engage, sur trois ans, à maintenir les emplois des 20 000 salariés en France.

    ENTENTE ILLICITE
    Siemens et Alstom se connaissent d'ailleurs très bien. Et les deux entreprises savent même parfois travailler très « étroitement » ensemble. La preuve par le Brésil où les deux rivaux n’ont pas hésité à nouer de précieuses ententes illicites lors d'appels d’offres lancés par la CFTM, gestionnaire du métro de Sao Paulo, entre 1999 et 2009, d'après les soupçons du Conseil administratif de défense économique brésilien.

    Dans le cadre de cette affaire, la justice brésilienne a bloqué les biens d’Alstom au Brésil (60 millions de reais, soit une vingtaine de millions d’euros), en novembre dernier, suite à l’ouverte d’une enquête judiciaire. Il faudra donc prévenir les éventuels repreneurs de la branche énergie d’Alstom, s’ils n’étaient toutefois pas au courant, que cette dernière se porte d’autant plus mal qu’elle est doublement menacée par les fédéraux brésiliens.

    POTS-DE-VIN ET COMPTES BANCAIRES SUISSES
    Récemment, c’est pour une affaire de corruption et de blanchiment d’argent, qu’onze prévenus — parmi eux d’anciens cadres dirigeants d’Alstom — ont été mis en examen, comme le soulevait Marianne quelques jours avant que n’éclate, cet hiver, le scandale. En cause cette fois, le versement de pots-de-vin, à la fin des années 2000, à de grands hommes politiques autant qu’à des petits fonctionnaires de l’administration publique du secteur de l’énergie de l’Etat de Sao Paulo, soudoyés par le groupe français à hauteur de 23,3 millions de reais, (7,5 millions d'euros).

    En jeu pour Alstom : un supplément de contrat d’un montant avoisinant les 181 millions de reais (58 millions d'euros) destiné à la construction de trois stations électriques fournies, entre autres, à l’EPTE, l’entreprise publique de transmission d’énergie de la mégalopole brésilienne. L’argent transitait via des sociétés écrans dont les comptes bancaires, détenus en Suisse, servaient à redistribuer l’argent.

    Coutumier du fait, et en vue de la signature de ce volet énergétique supplémentaire, Alstom avait déjà arrosé, dix ans plus tôt, l’ancien secrétaire à l’Energie de l’Etat, Joao Owaldo Leiva, selon le quotidien A Folha de Sao Paulo. Plus tard, c’est le conseiller de la Cour des comptes, Robson Marinho, à la tête de la Casa Civil (l’équivalent du ministère de l’Intérieur), entre 1995 et 1997, qui sera accusé par un cadre du groupe français d’avoir lui aussi profité des largesses d’Alstom. Chargé d’enquêter sur le groupe, il aurait favorisé Alstom dans un jugement rendu en 2001.

    Marianne

  • #2
    Bonjour tout le monde !

    Mais ou est donc passé banal+ et son satirique "petit journal" ?
    Ah j'oubliai il attendent le 5° mandat, alors bonne hibernation

    A+
    La pire chose pour l'Homme, serait qu'il meurt idiot.
    De grâce épargnez-moi la prolixe, la syntaxe et la chiffrerie à tout va
    .
    Merci.
    " TOUCHE PAS A MA NAPPE ALBIENNE "

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