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Les services de renseignement en voie de restructuration : Quel avenir pour le DRS ?

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  • Les services de renseignement en voie de restructuration : Quel avenir pour le DRS ?

    Les services de renseignement en voie de restructuration

    Quel avenir pour le DRS ?


    El Watan - le 12.05.14 | 10h00 Réagissez


    Pour vendre l’idée, confuse, de passage vers un Etat «civil», les partisans de Abdelaziz Bouteflika ne lésinent pas sur les moyens.


    A commencer par l’organisation de fuites sur certains sites médiatiques pour vendre l’option d’introduire, dans la future Constitution, un article portant sur la redéfinition des missions des Services secrets. La rumeur, qui supplante une information rarement fournie par les autorités à cause notamment de la sensibilité du sujet, prête au président de la République les velléités de restructurer «profondément» les puissants services de renseignement. D’autres sources, relayées par des médias électroniques, évoquent la «dissolution» pure et simple de la «police politique», dont l’existence légale n’a jamais été admise bien que décriée par l’opinion publique et la classe politique.
    Depuis que le chef de l’Etat a décidé, en septembre 2013, de déposséder le Département du renseignement et de la sécurité (DRS) de certains de ses services, notamment ceux de la presse et de la police judiciaire, on susurre, dans des salons feutrés de la capitale, que la prochaine «victime» de cette réorganisation d’un corps qui suscite autant de fantasmes que d’appréhensions est le général Mohamed Mediène, dit Toufik, en personne. «Une option très possible», explique l’ancien général Hocine Benhadid, contacté hier par téléphone. «Maintenant qu’il (le général Toufik) a été passif, il peut même être mis à la retraite ou renvoyé chez lui !», dit le retraité de l’ANP qui avait fait une vigoureuse incursion médiatique très commentée lors de la précampagne pour la présidentielle.
    Ce dernier confirme, à demi-mot, l’existence d’une restructuration de ce département qui relève du ministère de la Défense : «Je sais que Gaïd Salah (chef d’état-major et vice-ministre de la Défense, ndlr) s’apprête à envoyer beaucoup d’officiers à la retraite. Mais ce ne sera pas facile pour lui.»
    La police politique dépend de la Présidence
    Selon certaines indiscrétions, le chef de l’Etat s’apprêterait donc à introduire, dans la prochaine révision de la Constitution, un article qui portera sur le rôle des services secrets. Il s’agirait de la restructuration qui vise à «éloigner» de la vie politique ce service dont la mission devrait être confinée à «protéger» le pays contre toute agression. Pour opérer cette mue, un service serait particulièrement visé. Il s’agirait de la Direction centrale de la sécurité intérieure (DCSI). Ce sont les agents qui travaillent pour le compte de cette aile qui sont envoyés dans différentes entreprises et autres institutions pour s’acquitter de la mission de surveiller tout ce qui s’y passe.
    Or, cette direction dépend, depuis 1989, de la présidence de la République. Après les événements d’Octobre 1988, le président Chadli Bendjedid, qui avait nommé Mohamed Betchine chef des Services secrets, avait fait rattacher la DCSI à la Présidence. «Les prérogatives de sécurité de l’Etat relèvent aussi des politiques et ces derniers doivent assumer pleinement leurs responsabilités», rappelait, dans ce sens, le général Khaled Nezzar, lors d’une récente intervention télévisée. Cela confirme que le chef de l’Etat peut revoir la restructuration des Services sans passer par un référendum populaire.
    Evoquant les récents changements opérés dans ce corps de sécurité, un officier militaire à la retraite, qui a requis l’anonymat, affirme que «l’important fut de l’avoir éloignée de l’armée, qu’importe de qui la DCSI dépendra à l’avenir, l’essentiel est de rappeler tous les militaires se trouvant au niveau des entreprises et c’est à ce titre que nous pourrons dire que l’armée a été éloignée de la politique».Si la restructuration du DRS peut être opérée par simple décret, lier une telle opération à une révision de la Constitution relève du mystère. «Nous allons vers un Etat de droit», aime à rappeler Amar Saadani, secrétaire général du FLN, premier à lancer cette croisade contre le patron du DRS.
    Ne s’agit-il pas d’une simple opération de diversion qui vise à détourner l’attention sur une éventuelle difficulté de trouver un consensus politique pour faire passer la nouvelle Constitution ? Une option plausible. Surtout que le plan de restructuration de l’armée, et en particulier du DRS, serait fin prêt depuis plusieurs années déjà !


    Ali Boukhlef
    Othmane BENZAGHOU

  • #2
    Actualités : GESTION DE L’ISLAMISME POLITIQUE
    Le pouvoir perd la main

    Le soir d'Algérie du 12/05/2014

    Le pouvoir ne semble plus avoir d’emprise sur les formations politiques islamistes. Tous les partis membres de cette mouvance sont concentrés dans le camp de l’opposition.
    Tarek Hafid - Alger (Le Soir)
    Les autorités algériennes ont-elles perdu l’ascendant sur les partis islamistes ? Il semble bien que oui si l’on prend comme référence la composition du nouvel exécutif. Parmi les membres du gouvernement Sellal III, Amar Ghoul est le seul ministre à faire partie de cette mouvance. Et encore, l’ex-militant du MSP refuse, depuis la création de TAJ, d’être taxé d’islamiste. Nous sommes donc loin de la période où les islamistes avaient le statut de «partenaire», voire même «d’allié».
    Durant les années 1990, un parti comme Hamas — qui deviendra le Mouvement de la société pour la paix après l’adoption de la Constitution de 1996 — avait accepté d’accompagner politiquement les autorités dans leur lutte contre le terrorisme.
    La participation de Mahfoudh Nahnah à l’élection présidentielle de novembre 1995 puis des législatives de juin 1997 entrait dans le cadre de cet engagement. Mais le pouvoir tenait à imposer des règles strictes à ce partenariat. Ainsi, Nahnah n’avait pas réussi à se présenter à la présidentielle de 1999 faute de pouvoir justifier sa participation à la guerre de Libération. Il fut même dans l’obligation de soutenir le candidat du «consensus», Abdelaziz Bouteflika. Vient ensuite l’ère de l’entrisme, une stratégie appliquée par le MSP pour justifier l’entrée au gouvernement puis à intégrer, en février 2004, l’Alliance présidentielle. Cette stratégie a finalement provoqué l’implosion du Mouvement de la société pour la paix. Et aux yeux de la base militante des «frères musulmans» algériens, les dirigeants du MSP perdront tout crédit. A trop vouloir le contrôler, le pouvoir a perdu un partenaire «crédible» qui, aujourd’hui, s’est rangé définitivement dans le camp de l’opposition. Moins malléable, Abdallah Djaballah, autre leader de mouvance des «frères musulmans», aura droit à une tout autre forme de contrôle : l’exclusion.
    Ennahda puis El Islah, deux partis politiques qu’il avait créés et dirigés, lui échapperont totalement. Pour tenter de récupérer El Islah — formation considérée en 2002 comme la seconde force politique au sein de l’Assemblée — Djaballah avait dû mener une guerre juridique contre l’administration. Peine perdue, le ministère de l’Intérieur, alors dirigé par Nourredine Yazid Zerhouni, donnera raison à son rival Djahid Younsi. Djaballah est revenu sur la scène politique en 2012 avec une nouvelle structure : le Front de la justice et du développement. Cette formation est actuellement membre de la Coordination pour les libertés et la transition démocratique aux côtés du Mouvement de la société pour la paix, du Mouvement Ennahda, du Rassemblement pour la culture et la démocratie, de Jil Jadid et du Rassemblement pour la culture et la démocratie.
    Réunies autour d’une démarche de boycott de l’élection présidentielle, les formations politiques «islamistes et démocratiques» ont décidé de faire front commun contre le pouvoir. Jeudi dernier, les représentants de la CLDT ont rencontré Ali Djeddi et Kamel Guemazi, deux dirigeants du FIS-dissous.
    Cette réunion entrait dans le cadre du processus de consultations initié par la Coordination à l’approche de la Conférence nationale sur la transition démocratique qui doit se tenir à Alger les 16 et 17 mai. Reste qu’une telle rencontre aurait été inimaginable par le passé. Une situation qui prouve que le pouvoir a perdu le semblant d’emprise qu’il avait sur les dirigeants locaux de l’ex-FIS.
    Dix ans après l’entrée en application de la «Réconciliation nationale», les dispositions de cette loi ont certes permis de gérer certains aspects sur le plan sécuritaire, mais sont loin d’avoir réglé les problématiques d’ordre politique.
    En ce début de quatrième mandat, Abdelaziz Bouteflika et son gouvernement n’ont plus sous la main d’islamistes qui serviront de faire-valoir.
    T. H.
    La réponse du bien nommé "Soir d'Algérie"...
    Othmane BENZAGHOU

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    • #3
      saha ott...

      D’autres sources, relayées par des médias électroniques, évoquent la «dissolution» pure et simple de la «police politique», dont l’existence légale n’a jamais été admise bien que décriée par l’opinion publique et la classe politique.
      donc la solution est simple...dissoudre la police politique et faire appliquer les lois de la république sur les services de renseignements.
      There's nothing wrong with being shallow as long as you're insightful about it.

      Commentaire


      • #4
        le DRS étant également mouillé dans des affaires scabreuses ,celà étant dit il est
        partie constituante de la multipolarité du pouvoir algérien .
        il a au moins le mérité d'établir des dossiers noirs sur les grands voyous de la républiques qui sont de l'autre bord , qui même s'ils ne sont pas portés au niveau de la justice servent tout de même à neutraliser ou atténuer les visées hégémoniques d'un clan ou d'un autre

        question que l'on peut se poser très naïvement : s'il n'y'a plus de DRS , qui donnera le change à Said et ses obligés de la nouvelles oligarchie financière?qui les arrêtera quand ils dépasseront toutes les lignes rouges?
        ارحم من في الارض يرحمك من في السماء
        On se fatigue de voir la bêtise triompher sans combat.(Albert Camus)

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        • #5
          Dissolution et éloignement du DRS du champ politique
          Une vieille revendication de l’opposition ignorée par le pouvoir



          Dissolution du DRS ou son éloignement de la sphère politique.


          Ce débat remis au-devant de la scène, il y a quelques mois, par le secrétaire général du FLN, Amar Saadani, qui pourrait s’installer durablement en cette période post-présidentielle, est très vieux en réalité. Les partis politiques d’opposition, dans leur majorité, sont acquis à cette idée depuis des années. Ils ont été les premiers à avoir ouvert ce débat en insistant, à maintes reprises, sur l’utilisation de ce service de renseignement pour verrouiller le champ politique et affaiblir les partis et les organisations de la société civile. Leurs plaintes sont toujours ignorées, mais ils n’abandonnent pas.

          Suite à la sortie de Amar Saadani, de nombreux partis ont réitéré leurs positions respectives à ce sujet. En effet, le Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) rappelle souvent que «la dissolution du DRS est une condition sine qua non d’un renouveau politique dans le pays». «Qu’elle s’appelle MALG, SM ou DRS, la police politique algérienne, faisant de l’armée le levier de la répression et de la corruption, a toujours asservi la nation et met aujourd’hui son destin en péril», estime ce parti, précisant que «l’interventionnisme tentaculaire du DRS neutralise et dégrade tout combat politique régulier». «Pour le RCD, c’est tant mieux que le débat public sorte de l’opacité qui l’a caractérisé jusque-là. Cela fait bien longtemps que le RCD s’est prononcé pour la dissolution effective de la police politique et que les services de renseignement algériens se concentrent sur leur mission de contre-espionnage et de lutte contre le crime économique», rappelle le président du RCD dans une déclaration à El Watan en février dernier.

          Le Front des forces socialistes (FFS) appelle, pour sa part, à «un débat apaisé sur la question». «Pour ce qui est du DRS, il faut noter que ce n’est pas la première fois que ce service subi des restructurations. Reste à évaluer l’impact réel de ces restructurations sur la vie politique dans le pays. Les positions du FFS sur cette question sont connues depuis longtemps : le FFS est pour un débat apaisé sur cette question et pose le problème en termes d’institutions, de pouvoir et de système politique, de transition démocratique pacifique, et non en termes d’enjeu électoral ou de personnes», expliquait Saïda Ichalamen, membre de l’instance présidentielle du FFS dans une interview à El Watan en février dernier.

          Le MSP se dit également acquis à l’idée de mettre le DRS hors champ politique. «Au parti, nous appelons depuis des décennies à ce que les différents Services restent éloignés de la politique. C’est une position stable et constante que nous soutenions déjà au temps de la présidence du défunt cheikh Mahfoud Nahnah», soutient Abderrazak Makri, président du MSP.

          Mais pour certains responsables politiques, le fait de poser cette problématique en ce moment et par les proches du président Bouteflika suscite des interrogations. «Il est évident qu’aucun pays au monde ne peut fonctionner sans les services de renseignements. Mais cette question de restructuration est une manipulation de M. Bouteflika pour consolider son pouvoir. Le DRS est devenu un enjeu médiatique qui bénéficie au pouvoir, qui nous parle aujourd’hui d’un Etat civil. Mais le DRS a été au service de qui, ces 15 dernières années ? Certainement pas au service de l’Algérie», explique Soufiane Djilali, président deJil Jadid. Selon lui, l’unique salut pour le pays est «la mise en place d’un Etat de droit».


          El Watan
          12.05.2014
          كلّ إناءٍ بما فيه يَنضَح

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          • #6
            le DRS étant également mouillé dans des affaires scabreuses ,celà étant dit il est
            partie constituante de la multipolarité du pouvoir algérien .
            il a au moins le mérité d'établir des dossiers noirs sur les grands voyous de la républiques qui sont de l'autre bord , qui même s'ils ne sont pas portés au niveau de la justice servent tout de même à neutraliser ou atténuer les visées hégémoniques d'un clan ou d'un autre

            question que l'on peut se poser très naïvement : s'il n'y'a plus de DRS , qui donnera le change à Said et ses obligés de la nouvelles oligarchie financière?qui les arrêtera quand ils dépasseront toutes les lignes rouges?
            Des institutions régaliennes...

            Quant aux lignes rouges, il y a bien longtemps que le DRS et ses affidés ont largement dépassé toutes les lignes rouges, y compris sur les crimes économiques les plus scabreux... Un tout petit avant goût a été donné par l'affaire BRC...
            Othmane BENZAGHOU

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            • #7
              saha xenon...

              question que l'on peut se poser très naïvement : s'il n'y'a plus de DRS , qui donnera le change à Said et ses obligés de la nouvelles oligarchie financière?qui les arrêtera quand ils dépasseront toutes les lignes rouges?
              je ne vois pas ou le drs a donné le change...la seule grande affaire (sonatrach) ou le clan said est impliqué, etait devoilée par les italiens.
              There's nothing wrong with being shallow as long as you're insightful about it.

              Commentaire


              • #8
                Quant aux lignes rouges, il y a bien longtemps que le DRS et ses affidés ont largement dépassé toutes les lignes rouges, y compris sur les crimes économiques les plus scabreux... Un tout petit avant goût a été donné par l'affaire BRC...
                Oui je suis d'accord avec toi ott , mais en face c'est tout aussi corrompu et tout aussi porté sur la prédation économique .
                alors je me dis que potentiellement , cette restructuration du DRS ne vise pas à mettre plus de république dans les affaires de l'Etat , mais plutôt à neutraliser un rival et un témoin gênant afin d'assoir définitivement l'hégémonie politique et économique du clan qui a émergé depuis la venue de bouteflika .( le forcing du quatrième mandat en dépit du bon sens et des intérêts du pays est assez parlant jusqu'ou ils sont capables d'aller)

                quand il y'a deux chiens dominants dans une meute , on peut espérer qu'ils se neutralisent mutuellement , s'il y'en a plus qu'un seul ,qui l'arrêtera ?...
                ارحم من في الارض يرحمك من في السماء
                On se fatigue de voir la bêtise triompher sans combat.(Albert Camus)

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                • #9
                  Adhérer à ce débat c'est donner un semblant de crédibilité à ce gouvernement de fantoche, encore pire quand ça vient de Amar Saadani ça frôle la schizophrénie lui qui était président de l'APN à cette époque là tout va bien circuler il y a rien à signaler.

                  Ce n'est en rien une défense de la DRS qui est aussi corrumpus que l'ensemble des institutions algériens , juste que elle , elle possèdes des dossiers ....
                  شبابنا ساهي متزنك في المقاهي مبنك

                  Commentaire


                  • #10
                    je ne vois pas ou le drs a donné le change...la seule grande affaire (sonatrach) ou le clan said est impliqué, etait devoilée par les italiens.
                    saha Born ,

                    je ne dis pas que le DRS c'est l'équivalent des "incorruptibles" du FBI années 30, loiin de là

                    non j'me pose des questions , par exemple on sait que Chakib khelil a tout fait pour vendre sonatrach aux américains , au final il n'y est pas arrivé ? quelqu'un a donc bloqué ses manœuvres , ce n'est certainement pas said bouteflika et ses sbires , qui vendraient l'algérie en entier s'ils le pouvaient .
                    il y'a donc un contre pouvoir (maléfique certes ) au sein du pouvoir ,
                    si l'opposition n'a pas le droit de manifester , que les télévisions d'oppsitions sont fermés , que l'oligarchie d'affaires contrôle les médias et l'économie , que le DRS est déstructuré et que l'ANP se prend des coups de soleil dans le sahara , ben trés sincérement j'me dis qu'il n'ya plus personne pour déranger un tant soit peu la camorra au pouvoir ..
                    ارحم من في الارض يرحمك من في السماء
                    On se fatigue de voir la bêtise triompher sans combat.(Albert Camus)

                    Commentaire


                    • #11
                      Ce n'est en rien une défense de la DRS qui est aussi corrumpus que l'ensemble des institutions algériens , juste que elle , elle possèdes des dossiers ....
                      c'est mon opinion également..
                      ارحم من في الارض يرحمك من في السماء
                      On se fatigue de voir la bêtise triompher sans combat.(Albert Camus)

                      Commentaire


                      • #12
                        @histo

                        Ce n'est en rien une défense de la DRS qui est aussi corrumpus que l'ensemble des institutions algériens , juste que elle , elle possèdes des dossiers ....
                        @xenon

                        je ne dis pas que le DRS c'est l'équivalent des "incorruptibles" du FBI années 30, loiin de là

                        non j'me pose des questions , par exemple on sait que Chakib khelil a tout fait pour vendre sonatrach aux américains , au final il n'y est pas arrivé ? quelqu'un a donc bloqué ses manœuvres , ce n'est certainement pas said bouteflika et ses sbires , qui vendraient l'algérie en entier s'ils le pouvaient
                        je crois que vous avez la memoire courte...les rares fois que le drs a frappé fort c'etait contre ses enfants...betchine et surtout beloucif.

                        Beloucif avait tout gardé en tête, au détail près, tout ce qu'il avait enduré à partir de cette période. C'était toujours autour d'une table agrémentée d'un bon thé et d'excellents gâteaux «faits maison», comme il se plaisait à nous préciser, qu'il nous racontait sa descente aux enfers. «Quand j'étais chef d'état-major au MDN, j'avais refusé de cautionner l'achat de radars français, des systèmes clef en main, pour la sécurisation du ciel aérien algérien, parce que j'estimais qu'étant un lourd marché d'Etat à Etat, nous nous devions en tant qu'armée, responsable de la sécurité du pays, de mettre entre les mains de l'ANP une grande maîtrise de cette sécurité en faisant en sorte que l'achat des radars ne se fasse pas auprès d'un seul pays, la France, mais de plusieurs fournisseurs, comme par exemple la Grande-Bretagne et les Etats-Unis», nous raconte-t-il. S'en suit comme autre événement relevant de la «sécurité de l'Etat», la demande de la France de faire passer ces avions militaires par l'Algérie pour les faire actionner au Tchad. «J'ai refusé le survol du ciel algérien par les avions militaires français, je ne voyais pas pourquoi l'Algérie devait cautionner aussi gracieusement des frappes militaires françaises au Tchad», se demandait-il encore en 2000, pour convaincre de sa bonne foi.

                        Ces deux gros «couacs» avaient été consignés dans le «dossier Beloucif» au temps où la France était gouvernée par les socialistes. Au temps où François Mitterrand dirigeait à partir de l'Elysée. Un pouvoir français auquel particulièrement l'indépendance de l'Algérie est restée en travers de la gorge. Une France qui n'avait jamais accepté que les services secrets algériens des années 80, un prolongement de l'OS (Organisation spéciale) de bien avant et de bien plus tard du Ministère algérien des Liaisons générales (MALG), institution du Gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA), étaient comparables de par leur efficacité, notamment en matière de sécurité et de protection du pays, aux services spéciaux israéliens, le célèbre Mossad. A l époque, les services étaient dirigés par Kasdi Merbah. Le président Chadli l'avait remplacé peu de temps plus tard par Nouredine Yazid Zerhouni, à qui il a donné «deux ans pour réformer ce qu'on appelait la sécurité militaire». Zerhouni fut relevé de ses fonctions pour n'avoir pas réussi à «bien casser la SM». Il a été remplacé par Lakhal Ayat (El-Medjdoub). La suite est connue.
                        There's nothing wrong with being shallow as long as you're insightful about it.

                        Commentaire


                        • #13
                          Les services de renseignement en voie de restructuration : Quel avenir pour le DRS ?
                          Quel avenir ? celui qui doit être le leur. C'est à dire protéger la société au lieu de protéger le pouvoir.

                          Commentaire


                          • #14
                            je crois que vous avez la memoire courte...les rares fois que le drs a frappé fort c'etait contre ses enfants...betchine et surtout beloucif.
                            le plus important pour le pays est à mon humble les dessous de cette destructuration et les buts inavoués ...plus de républqiue et d'etat de droit ou moins de témoins et rivaux prédateurs.?

                            je ne crois pas à la bonne vertu de bouteflika et encore moins à son frére et son clan en général , je crois sincèrement que ces personnes sont les moins nationalistes de tous les gens qui ont eu à gerer les affaires du pays depuis l'indépendance .

                            je me dis que si le DRS est attaqué , c'est qu'il gêne ou est susceptibles de gêner leurs petites et grandes affaires , ne serait ce en les obligeant à partager le gâteau avec lui .


                            nous voulons tous la fin de la police politique , mais certainement pas pour les mêmes raisons , celles du FFS ne sont pas celles de bouteflika .
                            je crois que ce dernier fera tout pour pérenniser le pouvoir entre les mains de sa famille et ce même après sa mort .
                            ارحم من في الارض يرحمك من في السماء
                            On se fatigue de voir la bêtise triompher sans combat.(Albert Camus)

                            Commentaire


                            • #15
                              @Xenon

                              Le propre d'un pouvoir, c'est de concevoir un contre pouvoir. Si on considère que le DRS est un pouvoir, c'est qui son contre pouvoir... Si on considère que la présidence est un pouvoir, on peut concevoir comme contre pouvoir des institutions élues, car il y a le suffrage universel qui passe par là tout les 5 ans, malgré toutes les insuffisances...

                              Quant à tes affirmations concernant la lois sur les hydrocarbures, elle n'a pu passer que grace à l'appuis effectif du DRS... et je te laisse deviner pourquoi...

                              Un système institutionnel est construit sur un dosage minutieux du rôle des institutions, des équilibres inter institutionnels, dont l'objectif est de garantir avant tout la bonne gouvernance. On est très loin de tout ça. J'avais publié un article sur El Watan en 2006, à l'époque où on parlait déjà d'une nouvelle constitution :

                              Constitution, pierre angulaire d'un régime politique

                              Othmane Benzaghou
                              Publié dans El Watan le 10 - 07 - 2006

                              Une nouvelle Constitution est annoncée par les plus hautes autorités du pays. Le projet n'est pas nouveau, puisqu'on annonçait cette Constitution depuis l'arrivée de l'actuel locataire d'El Mouradia. Cette fois-ci, il semble que les équilibres stratosphériques sont tels que le projet voulu par le président puisse passer au suffrage universel.
                              La classe politique est comme à son habitude totalement absente des grandes étapes de ce pays, tétanisée par une représentativité quasi-nulle et neutralisée par une nature malsaine qui fait de la majorité des partis d'opposition, non des organes où se construisent des idées, des démarches, mais seulement des appareils politiciens au service d'ambition, de groupements d'intérêt, de tribalisme, de corporatisme… A quoi sert une Constitution, si ce n'est à définir les règles de fonctionnement des institutions du pays. A quoi servent ces règles si ne sont pas définis les rôles de ces institutions, dans un environnement politique en pleine mutation, à la réalité des structures sociopolitique prédominantes dans le monde actuel et aux réalités sociopolitiques d'une Algérie qui n'a que 44 ans d'indépendance. De par le monde, le modèle prédominant, aujourd'hui, est celui qui consacre la démocratie, cette démocratie qui permet l'émergence de consensus, d'équilibres salvateurs. Qu'en est-il des consensus et des équilibres en Algérie. Ils ne sont quasi jamais issus de la volonté populaire, même pas issus de modèles de développement qui s'affrontent pour produire un consensus nécessaire à la bonne marche du pays. Les équilibres chez nous sont plutôt constitués sur des bases médiévales, de clans, de tribus, de lutte de pouvoir. Ils sont reconstitués et en constante mutation dans les stratosphères, loin des peuples, loin des élites intellectuelles, loin des idées et des modèles de développement. L'Algérie des années 1970 est celle qui a consacré un régime et des institutions taillées sur mesure pour des « dictatures éclairées », ayant fait pour le développement de l'Algérie d'énormes progrès, mais ayant engendré des erreurs fatales pour le fonctionnement de l'« après-dictature éclairée ». Il est impératif d'éviter les même travers aujourd'hui et de redessiner sur des bases modernes le rôle des institutions, leur place et leurs règles de fonctionnement. Le régime présidentiel est une quasi-exception américaine, mu par une histoire politique spécifique, de fédéralisme, de bipolarisme, de post-monarchisme… Le fonctionnement politique des institutions dans ce modèle est celui qui permet de faire tendre les décisions vers le centre, le consensus, l'équilibre, entre forces politiques bipolaires qui ne semblent pas fondamentalement différentes. Les Etats-Unis d'Amérique ont cette particularité de pouvoir recentrer les décisions. Seuls de grands chocs ont déstabilisé ce recentrage systématique, mais c'est le fonctionnement propre du système politique américain. L'Algérie doit trouver son propre modèle, adapté à son histoire, à sa réalité sociopolitique, d'aujourd'hui, mais surtout de demain. Une Constitution est censée être pérenne et survivre au-delà des personnes qui la consacrent. Des vicissitudes d'une vie politique à la recherche d'équilibres perpétuels dans l'intérêt collectif. Elle a comme devoir de fonder les équilibres salvateurs d'aujourd'hui mais surtout de demain, des équilibres permettant des choix éclairés et partagés consacrant le développement du pays. Elle doit être garante d'un paysage politique réaliste, permettant de produire ces équilibres et ce consensus, qui survivent au degré de convictions, de force et l'abnégation des personnes censées l'incarner par le temps, garantissant un recentrage vers les voies jugées les plus adaptées aux défis du moment. Les institutions, produit de la Constitution, doivent consacrer ces principes salvateurs et pérennes, que cela soit la basse ou la haute chambre, elle doit permettre une représentativité des aspirations d'une nation, capable de recentrer les décisions. Qu'une chambre consacre le modèle majoritaire, l'autre proportionnelle, qu'une chambre consacre le suffrage direct, l'autre indirect, il est impératif de réfléchir à un fonctionnement qui garantisse la stabilité des institutions, au-delà des personnalités qui pourront l'incarner, dans l'intérêt général. La classe politique actuelle n'est pas celle qui garantit la stabilité future de ce pays. Il est impératif que la Constitution soit calquée sur un dosage politique visionnaire, permettant d'asseoir ce pays dans une ère de stabilité et de progrès. Pour une Algérie meilleure.
                              Othmane BENZAGHOU

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