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Nouveau bain de sang à Benghazi

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  • Nouveau bain de sang à Benghazi

    Quatre soldats libyens ont été assassinés dimanche 11 mai lors des dernières violences contre les forces de sécurité, largement imputées aux milices islamistes.

    L'officier commandant la 204ème brigade de blindés, Salah al-Shaafi, a été tué lorsque des assaillants ont ouvert le feu sur son véhicule, dans le quartier d'al-Hadek de Benghazi, alors qu'il conduisait son fils à l'école.

    Deux autres membres des opérations spéciales ont également été abattus dimanche dans le quartier d'al-Salam. Le corps d'un quatrième, Osama Salah Salama, a été emmené peu après à l'hôpital d'al-Jalaa, a indiqué le Libya Herald.


    Par ailleurs, le colonel Ibrahim Senussi, directeur des renseignements dans la région de l'est, a été assassiné jeudi dernier à Benghazi. Il a reçu deux balles dans la poitrine et dans le cou. Des témoins oculaires ont indiqué que ses tueurs l'avaient poursuivi et tué de plusieurs balles.

    Cet assassinat intervient deux jours après que Senussi soit apparu sur la chaîne de télévision Libya Awalan et ait accusé Ansar al-Sharia d'être à l'origine de ces violences à Benghazi.

    Les habitants de la ville ont également retrouvé un corps sur la plage Ras Al Mongar à Benghazi. Ce corps non identifié a été emmené au centre médical de Benghazi, où une source a indiqué au site web d'informations al-Wasat que la victime était morte sous la torture.

    Cette nouvelle flambée de violence survient après que quatre citoyens aient été abattus alors qu'ils manifestaient vendredi contre une milice islamiste, a fait savoir l'AFP. Vingt autres ont été blessés lorsque des hommes armés ont tiré sur les manifestants rassemblés devant le siège de la Brigade du 17 Février.

    Les habitants de Benghazi s'étaient réunis devant l'hôtel Tibetsi après les prières de l'Asr pour exiger la réactivation de l'armée et de la police. Le premier manifestant a été tué dès le début de ce rassemblement.

    Les manifestants se sont alors dirigés vers le quartier général de la Brigade du 17 Février, et ont demandé son démantèlement, la tenant pour responsable des assassinats à Benghazi.

    "La Brigade du 17 Février est un cancer qui doit être retiré", a déclaré Amina al-Berki, une enseignante. "Si cette tumeur n'est pas retirée à temps, elle se propagera et finira par tuer tous les Libyens ; nous deviendrons comme l'Irak, la Somalie, l'Afghanistan et le Pakistan."

    Samedi, le ministre de la Justice Salah Marghani a annoncé aux journalistes que cette brigade avait reçu l'ordre de quitter la ville dans les soixante-douze heures.

    "Nous avons organisé une manifestation pacifique durant laquelle nous avons demandé l'arrêt du bain de sang à Benghazi et à Derna. Plusieurs personnes ont été blessées lors des coups de feu devant le quartier général de la Brigade du 17 Février, situé dans la rue de Venise", a expliqué Fatima Hassan, journaliste de 28 ans.

    Pour sa part, Hawa Said, une enseignante de 54 ans, a déclaré : "En tant que parents des victimes des assassinats dans la ville, nous avons manifesté pour demander qu'Ansar al-Sharia soit combattue et traduite en justice."

    "Lorsque nous avons commencé à nous rassembler devant l'hôtel Tibesti, des hommes armés ont ouvert le feu contre les manifestants, et la manifestation a commencé à se diriger vers le siège de la Brigade du 17 Février, entraînant des heurts entre manifestants et membres de cette brigade", a-t-elle ajouté.

    Faraj Ali, ingénieur en informatique, a confirmé que "le camp de la Brigade du 17 Février est l'un des plus grands camps militaires en Libye avec toutes ses armes, dont la plupart sont cachées dans des fermes de Gwarsha et dans la région de Sidi Faraj."

    "Le colonel Wanis Bukhamada a lancé des opérations contre ces fermes à plusieurs reprises, et a même attaqué le site d'al-Nayrouz ; très peu de temps après, ils ont enlevé son fils", a-t-il ajouté.

    Abu Omar al-Manfi, électricien automobile, a expliqué quant à lui que "cette soi-disante Brigade du 17 Février pratique les formes de torture les plus horribles et soutient les terroristes et ceux qui exploitent la religion sous les auspices de Fawzi Bouketf, Moustafa al-Sagizli, Ibrahim al-Barghathy et Ismail al-Salabi. Ils doivent être arrêtés et traduits en justice."

    "Nous sommes seulement descendus dans la rue aujourd'hui lors de cette manifestation pour demander le retour de l'armée, de la police et de la sécurité dans la ville", a-t-il indiqué à Magharebia.

    Pour sa part, Seif al-Nasr se demande : "Pourquoi entendons-nous parler de l'assassinat de tous ceux qui s'élèvent contre le Congrès général national (CGN), Ansar al-Sharia ou les Boucliers un jour seulement après leurs déclarations ?"

    "Je jure par Dieu que nous avons affaire à des gens qui sont plus atroces et mauvais que Kadhafi", a commenté Emad Nasser

    Magharebia

  • #2
    Nouveau bain de sang à Benghazi
    Quatre soldats libyens ont été assassinés

    C'est même pas une courte douche ça ......'
    " Je me rend souvent dans les Mosquées, Ou l'ombre est propice au sommeil " O.Khayaâm

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    • #3
      Comme si le sang des pauvres soldats algeriens n'a pas coulé..il y a juste deux petites semaines ,et pourtant personne n'a parlé d'un bain de sang,c'est malheureux voilà tout...
      Coucher du soleil à Agadir

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      • #4
        @ Keazy

        deux Marrakech, deux fois Casa ( hein , le sang n avait pas coulé ??? )

        Pense déjà au retour de 1500 djihadistes marocains qui sont en Syrie ..
        A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

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        • #5
          y'avait plein de topique qui disait que les FAR qui forme l'armée libyenne??!!
          les firanes qui forment les jourdanes???? c'est logique je trouve
          المجد والخلود للرفيق والمناضل المغربي ابراهام سرفاتي

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