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Nouria Benghebrit DENONCE UN BAC "TAIWAN

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  • Nouria Benghebrit DENONCE UN BAC "TAIWAN

    Au-delà de l’aspect technique qu’elle a revêtu et de son caractère institutionnel, la réunion, hier, de la ministre de l’Education, Mme Nouria Benghebrit, avec les cadres de son secteur ainsi que les partenaires sociaux, s’est transformée en un exercice de critique objective, sous le prisme des différentes réformes qu’a connues l’éducation et des tempêtes syndicales qu’elle a traversées ; en somme une invitation à regarder les choses en face et à réagir en conséquence et vite.



    Différentes questions ont été débattues, en premier desquelles ce qu’il est advenu de l’éducation nationale, principalement le baccalauréat au vu de l’importance qui est la sienne dans le parcours académique de l’individu. Première vérité assénée, « le baccalauréat a beaucoup perdu de sa valeur académique », regrette Mme Benghebrit, dont l’importance s’est effritée au fi l des ans, la ministre faisant référence à la période « comprise entre 2001 et 2014 », dans une sorte de bilan de ses prédécesseurs auxquels elle a reproché, sans le dire, un passage « désastreux » à la tête de l’éducation nationale. Mais, à ses yeux, 2008 reste un repère « historique », car cette date coïncide avec la mise en place du principe du « seuil », qui a fi ni d’achever ce qui restait de lustre à une épreuve censée ouvrir grandes les portes de l’université. « Le seuil adopté en 2008 était une mesure exceptionnelle, en réponse à une situation exceptionnelle née d’une série de grèves qui ont paralysé le secteur », a affirmé la ministre, laissant clairement entendre que cette mesure aurait dû garder son cachet exceptionnel. D’ailleurs, face aux différents responsables de son secteur et des syndicats de l’éducation, elle s’est engagée à « annuler cette mesure qui a porté atteinte à la valeur et à la crédibilité du baccalauréat durant sept années ». Cependant, elle ne le fera que si les syndicats entendent et respectent son appel à lui laisser le temps et la marge nécessaires pour apporter les ajustements qu’elle souhaite introduire dans sa feuille de route.

    APPEL À LA « RESPONSABILITÉ » DES SYNDICATS

    « Les syndicats doivent prendre leurs responsabilités et cesser tout mouvement de grève qui pourrait déstabiliser le secteur et créer un déséquilibre » dans la formation des apprenants. Mme Benghebrit a appelé directement les partenaires sociaux « à ne pas s’engager dans des grèves et à se consacrer pleinement à leur devoir vis-à-vis des élèves », afin qu’elle puisse elle-même se consacrer à la réévaluation des différentes réformes conduites dans l’éducation et à redonner aux examens officiels leur véritable importance. Elle ne manque pas de rassurer les syndicats sur sa disponibilité à dialoguer de toute préoccupation que pourrait soulever la corporation éducative. Pour la ministre, même si « le seuil des cours a été déterminé avec la concertation des syndicats du secteur, des associations des parents d’élèves et des inspecteurs des matières », les sujets des examens, principalement ceux du bac, « porteront sur les programmes réellement enseignés », estimant qu’« entre 85 et 95% des programmes d’enseignement ont été exécutés dans les différentes filières et matières pour les classes terminales ». Toutefois, c’est son « plan d’action », maintenant qu’elle a les destinées de l’éducation nationale entre les mains, qui a constitué le sujet phare de cette rencontre. Passé le constat empreint d’amertume quant au système actuel, elle a affirmé que « le système éducatif algérien doit s’engager dans des changements profonds pour accroître son efficacité ». Son premier grand chantier portera essentiellement sur les « programmes scolaires », en évitant de marcher sur les « pas » de ses prédécesseurs, Benbouzid et Baba Ahmed pour ne pas les nommer ! Elle compte bien imposer, dès la prochaine année scolaire, sa propre politique, qui vise la refonte pédagogique, la mise en place d’une approche par compétence de la ressource humaine et une transformation de la gouvernance. « Tout cela a été soumis au gouvernement », avec la précision que son plan d’action a été formulé en « tenant compte des ajustements et des révisions imposés par le terrain et les évolutions de la société ». Parmi les premières dispositions, le lancement d’un numéro vert, le « 10 75 », à l’adresse de tous les acteurs impliqués dans l’éducation de l’enfant, « en vue de faire part de leurs préoccupations, d’être orientés et de recevoir les informations pertinentes dont ils ont besoin ». Le plus important, c’est une « réflexion » avec l’ensemble des partenaires (syndicats, associations des parents d’élèves et pédagogues) sur de nouvelles modalités et perspectives de travail afin de corriger « les distorsions constatées ».

    REPORTERS.DZ
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

  • #2
    Adopté en 2003 pour redresser le secteur de l’éducation: Un plan de réforme à… réformer

    Mme Nouria Benghebrit-Remaoun, la nouvelle ministre de l’Education, a entamé ses contacts avec les différents acteurs du secteur qu’elle dirige avec pour priorité de réussir les examens de fi n d’année et tout particulièrement l’épreuve du baccalauréat. A moyen terme, la ministre se fixe comme objectif de donner un nouveau souffle à la réforme du secteur de l’éducation lancée en 2003.



    Invitée hier de la Chaîne III, Mme Benghebrit- Remaoun a informé, au sujet du baccalauréat 2014, que la proportion des cours autour desquels les élèves seront examinés se situera entre 85 et 95%. Le fameux « seuil » applicable depuis six ans sera encore en vigueur cette année en raison des grèves des enseignants et plus récemment celle des élèves ayant retardé la finalisation du programme scolaire. Ghardaïa, où les cours ont été perturbés à cause d’un conflit intercommunautaire qui a duré près de cinq mois, ne fera pas exception au taux fixé, selon la ministre. Elle dira même que « pour certaines branches, Ghardaïa a avancé dans le programme bien mieux que certaines wilayas » touchées par les mouvements de grève. L’option dite du seuil adoptée en 2008 suite aux grèves des enseignants et qui ont fortement marqué cette année « porte atteinte à la réputation de l’examen du baccalauréat pour lequel de gros moyens financiers et humains sont engagés », regrette l’invité de la radio. Elle précisera, à ce propos, que cette mesure a eu des répercussions sur le niveau des étudiants universitaires. « Nous avons constaté un taux d’échec important à la première année d’université », ajoute-t-elle. Pour régler cette question, le ministère « est ouvert à toute proposition émanant des partenaires que sont les syndicats d’enseignants, les associations de parents d’élèves et bien évidemment les pédagogues », assure-t-elle. Outre les directeurs d’établissement que la ministre a rencontrés hier, elle est supposée se réunir la semaine avec les syndicalistes du secteur de l’enseignement pour évoquer avec eux les priorités du secteur. S’agissant du plan de réforme du secteur de l’éducation lancé en 2003, la ministre avouera que « des ajustements et des révisions imposés par la réalité du terrain et les évolutions de la société » sont désormais nécessaires. La réforme de 2003 aurait besoin d’être elle-même réformée puisqu’il s’agira pour la première responsable du secteur d’opérer « une refonte pédagogique », impliquant « une révision des programmes ». Il sera également question d’accompagner la réforme par un travail de recherche académique et enfin ouvrir le débat avec les acteurs du secteur de l’éducation, parents d’élèves compris. Mme Benghebrit-Remaoun a également estimé que la réforme de 2003 était amputée d’un élément important, celui de la communication entre les différents intervenants. «Lorsque nous avons lancé la réforme de 2003, il y a eu déficience en matière de communication, ce qui a donné lieu à une certaine peur et qui a quelque peu déstabilisé les choses », déplore-t-elle. La ministre a signalé, d’un autre côté, qu’il était nécessaire de donner plus d’autonomie aux établissements scolaires, qui « devraient s’organiser suivant leurs besoins et les particularités des régions où ils se trouvent, mais dans le cadre d’une réflexion collective». Elle notera, à ce sujet, qu’il existe 7000 classes de plus de quarante élèves, ce qui implique la réalisation de nouvelles infrastructures scolaires. Le recrutement davantage d’enseignants et l’allègement des programmes scolaires sont, selon elle, des questions actuellement à l’étude. L’observatoire de l’éducation et de la formation est, en outre, un projet à réaliser par le ministère de l’Education. Il y a lieu de signaler que Mme Nouria Benghebrit-Remaoun a siégé au conseil national de l’éducation et a participé à la réalisation du plan de réforme de l’éducation.
    reporters.dz
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    • #3
      L’école souffre de l’absence d’une politique nationale et d’un projet éducationnel

      L’école algérienne est otage d’une situation inextricable, et ce, depuis près de vingt ans. Les différentes réformes engagées depuis les années quatre-vingt n’ont pas produit les résultats escomptés faute de réflexions profondes, d’une vision stratégique sur la place de l’école dans le projet national et faute justement d’un projet national cohérent. Autant l’école fondamentale s’inscrivait dans le projet socialisant de Boumediene et répondait aux besoins socio-éducatifs et économiques de l’option dirigiste de l’époque, autant la rupture avec ce projet national n’a pas débouché sur l’élaboration d’une stratégie globale alternative, même libérale. En fait, à partir du milieu des années quatre- vingt, l’Algérie a été soumise d’une façon ou d’une autre au diktat du FMI, de la Banque mondiale et des clubs de Paris et de Londres qui lui ont imposé un ajustement structurel draconien qui a fi ni par détruire l’économie algérienne naissante après avoir été malmenée par le processus de restructuration des entreprises publiques sous le règne du tandem Chadli-Abdelhamid Brahimi. Une approche sociologique sur les effets collatéraux de ce processus destructeur renseignerait sur la dislocation de la société algérienne, ses valeurs, ses institutions et son idéal commun. Parallèlement à l’indigence de la politique éducative, la classe moyenne, qui était le ciment de la société, son élite, son avant garde et son intelligentsia a été laminée, ce qui a favorisé le règne de la médiocratie et de l’arrivisme prédateur et sans scrupule. C’est dans ce contexte de crise multidimensionnelle qui n’a épargné aucun secteur, et où le chômage galopant a nourri les activités informelles, que l’école algérienne a entamé sa descente aux enfers et son déclin inéluctable. Toutes les réformes engagées dans les années de vaches maigres visaient à réduire les dépenses d’un secteur jugé budgétivore par les institutions financières internationales qui imposaient au gouvernement algérien une réduction drastique des dépenses publiques et, de facto, la réduction du personnel de la Fonction publique, dont l’éducation représente une grande part. Ainsi, la réforme de l’école dans son esprit ne visait pas l’amélioration de la qualité de l’enseignement, mais la rationalisation des dépenses et de la formation. Cependant, et du fait que la gratuité de l’enseignement et sa généralisation constituent des acquis irréversibles, et du fait des menaces terroristes dans les années quatre-vingt dix, contre les enseignants et l’école, le pouvoir n’a pas pu remettre en cause la massification de l’enseignement, mais en a sacrifié la qualité et la performance. Si le système est responsable de la situation de sinistrose qui a réduit l’école algérienne à une garderie d’enfants sans dispenser les connaissances nécessaires pour la formation qualitative du citoyen, il n’en demeure pas moins que la responsabilité des enseignants, des parents d’élèves et de l’environnement socio-culturel est aussi engagée dans ce désastre. Au-delà des conditions sociales générales et de la situation socioprofessionnelle, ni les parents n’encadrent de façon méthodique et responsable leurs enfants, ni les enseignants ne reconnaissent leur faible formation pour inclure cet aspect dans leurs revendications afin d’améliorer leur niveau professionnel tant au plan cognitif que pédagogique. A l’exception du Conseil des lycées d’Alger (CLA) qui, du vivant de son fondateur et leader Redouane Osmane, avait entamé l’élaboration des Cahiers blancs de l’éducation nationale où il devait répertorier tous les problèmes et lacunes du secteur, aucun des autres syndicats n’a accordé d’importance à cet aspect stratégique autant qu’à leurs revendications salariales et sociales. La réforme de l’école algérienne n’est pas l’affaire d’un ministre quelles qu’en soient les compétences, mais l’affaire de l’Etat et de la société dans sa globalité. Tant que l’Algérie ne dispose pas d’un projet national qui fait l’unanimité, tant qu’une politique nationale de l’éducation n’est pas élaborée conformément à un projet de société clairement défini, l’école algérienne restera sinistrée et coupée des réalités socioculturelles et identitaires.
      reporters.dz
      The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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      • #4
        Ceux qui se sont attaqués à la nouvelle ministre de l'éducation par la tangeante lui ont rendu service en lui faisnat cadeau d'un capital sympathie que n'avaient pas ses prédécesseurs. De plus ils n'ont pas trop compris à qui ils avaient à faire. Je ne vais pas parler de ses compétences, meme si après tout c'est une ministre qui est diplomée dans le secteur de l'éducation et qui a plusieurs ouvrages a son actif dans ce thème.
        Je voulais parler de la personne. C'est une vindicative qui n'oublie jamais rien et préfère manger son plat froid. Plus manoeuvrier que Nouria Remaoun tu meurs. Les pseudo-syndicats qui ont l'habitude de saloper le secteur vont morfler sans s'en rendre compte. Peut-etre que ça va leur apprendre à faire des grèves pédagogiques de temps en temps. Jamais, jamais je n'ai entendu parler d'une grève syndicale dans le secteur de l'éducation qui n'avait pas trait au fric. La pédagogie ça ne les interesse pas trop. Baba Ahmed a morflé parce qu'il a osé toucher à la débandade mercantile des cours particuliers.
        Ils serait temps que les asso de parents d'élèves montent au créneau. Le secteur de l'éducation n'appartient ni aux syndicats, ni au corps enseignant ni encore moins à un quelconque ministre. Il appartient avant tout aux élèves et leurs parents doivent se sentir concernés en s'impliquant dans la forme et dans le contenu.
        Dernière modification par jagelloul, 13 mai 2014, 11h42.

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        • #5
          Ils serait temps que les asso de parents d'élèves montent au créneau.
          Les assos parent d'eleves sont des corrompu , leur chef tire les benef sur le dos des eleves .

          Pour les cours particuliers ; la faute n'est pas au prof, c'est à la tutelle avant tout .

          Pour Nouria Remaoun, si vraiment elle est juive, elle ne fera de bien, ne soyons pas naifs .
          Elle va continuer la mission de benbouzid.
          De toute façon ce n'est pas une affaire de personne mais de volonté, et la volonté du pouvoir c'est de plonger encore l’éducation dans la médiocrité .
          C'est plus facile de gouverner les ignorants.
          فاستخف قومه فأطاعوه

          Premiere etape c'est rendre le peuple de faible d'esprit non cultivé , ignorant par un systeme d’éducation fais pour cet objectif
          Deuxieme etape qui est la consequence de la premiere : l’obéissance du peuple à son gouverneur .
          Dernière modification par mertaw, 13 mai 2014, 11h52.

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          • #6
            Mertaw

            En trois points, tu viens de faire une répétition générale du genre de démagogie qui ruine le secteur éducatif.
            Les assos de parents d'élèves sont des corrompus: Tu viens de décridibiliser des assos qui n'ont jamais eu la parole.
            Tu défends les enseignants commerçants et leurs pseudo-syndicats n rejetant la faute sur la tutelle mais quand la tutelle a voulu réagir ces memes enseignants beznassas et leurs syndicats ont organisé une grève généralisée aux dépends des élèves.

            Tu continues avec la rumeur de juivité. Tu es soit naif soit mal intentionné. Nouria Remaoun n'est pas juive et elle le serait qu'est-ce que ça a a voir ? William Sportisse, Fernand Iveton, Jacques Salort, Henri Alleg étaient tous juifs et je te passe les noms de personnes moins connues . Ils ont plus fait pour l'Algérie que tous les démagos réunis.

            C'est un fils d'instit qui te dit tout ça.

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            • #7
              L’arabisation forcenée, brutale non étudiée et l’arrivée de BENBOUZID ont achevé l’école algérienne
              Nos enfants en sortent tout simplement abruti
              Les programmes sont surchargés tout comme les énormes cartables qui déforment le dos des élèves
              Un élève a besoin au début de l’apprentissage scolaire : faire des calculs et lire
              C’est un vrai chamboulement cette école
              La logique dit commencer par l’alphabet, former un mot et puis arriver a la phrase, mon étonnement fut que ce soit le contraire
              Le signe <et> alors je n’ai jamais pu cerner la donne avec les profs
              Bref tout est fait pour l’abrutissement
              Les cours privés ou particuliers restent un débat à ouvrir mais quand ce sont de nouveaux bacheliers qui on demande surtout pour les langues étrangères parce que arrivés fraichement la FAC, ils s’y perdent
              Après une douzaine d’années d’étude primaire, moyenne et secondaire, ils se retrouvent a ne maitriser aucune langue correctement
              Comment pourront ils utiliser tous les moyens de recherches (livres, communications, thèses, internet etc ) s’ils ne peuvent maitriser aucune langue ;
              Pour les grèves cycliques des enseignants, à part" le droit syndical" qu’ils expriment(revendications salariales), je n’ai jamais entendu un enseignant parler de l’avenir de l’école c.à.d. des programmes, la méthode, l’orientation, le manque d’activités culturelles et sportives ,la pédagogie et la psychologie de l’enseignement, comment diminuer les échecs scolaires etc
              Sérieux, j’ai posé à maintes reprises la question à des enseignants de ma famille ; pourquoi la grève ; je n’ai jamais entendu une réponse claire et cohérente

              Entendre une maman dire ; j’espère que mon enfant sera surveillé par des enseignants gentils càd: qui le laissent copier, veut tout dire !
              Tout le monde est démissionnaire ,l’état ,les enseignants ,nous les parents d’élèves et les élèves eux même
              Ou va-t-on comme ça, cette génération à venir est appelée a diriger le pays, une foi toutes les buches pétrifiées disparaitront de la circulation
              Donc cette dame, elle en aura du travail ; il faut d’abord qu’elle trouve par ou commencer ??????????
              je ne peut lui souhaiter du du COURAGE

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              • #8
                Apparemment, une ancienne du régime qui revient sur ses propres décisions.
                Selon El khabar, Francisation et école privée à l'ordre ... en attendant la fin de la gratuité scolaire.

                كانت من بين مهندسيها في لجنة بن زاغو
                بن غبريط تنقلب على إصلاحاتها


                الثلاثاء 13 ماي 2014 الجزائر: خيرة لعروسي


                انتقدت وزيرة التربية، نورية بن غبريط رمعون، أمس، “تركة” الوزير الأسبق أبو بكر بن بوزيد فيما يتعلق بشهادة البكالوريا، باعتبارها أكبر تحد ينتظرها هذا الموسم، حيث أكدت بأن “العتبة” تسيء لسمعة الامتحان، ولم تستبعد إعادة النظر في الامتحانات المدرسية، بعد أن وصفت الإصلاحات التي شهدها القطاع بـ”غير المنسقة”، رغم أنها كانت أحد الذين وقّعوا عليها في إطار لجنة علي بن زاغو.
                يأتي تعيين نورية بن غبريط رمعون، على رأس وزارة التربية، عشية امتحانات نهاية السنة، ليضعها أمام مسؤولية ستبين مدى قدرتها على تسيير التحديات التي يواجهها القطاع، مادامت الفترة نفسها من السنة الماضية عرفت احتجاجات كادت تقضي على استقرار القطاع، لتأتي قضية الغش الجماعي التي شهدها امتحان البكالوريا، وما نتج عنه من فوضى تسبب فيها التلاميذ المقصون، وهو أهم امتحان لابد عليها أن تتجاوزه من خلال إقرار إجراءات أكثر صرامة من تلك التي تنتقدها اليوم.
                ولم تنتظر الوافدة الجديدة على القطاع، كثيرا للكشف عن موقفها من الإصلاحات التي شهدها قطاع التربية منذ أكثر من عشرين سنة، وإن كانت قد حرصت على تحديد سنة 2003 كمرجع انتقدت فيه الإصلاح الشامل الذي بدأ معها، إلا أن كل التغييرات التي شهدتها المنظومة التربوية منذ أكثر من 11 سنة، ما هي إلا امتداد أو محاولة إصلاح لتلك التي عششت قبل هذا التاريخ.
                فحديث الوزيرة الجديدة عن تغيير شامل في القطاع، لابد أن يكون امتدادا لمضمون تقرير أعدته لجنة كانت هي عضوا نشطا فيها، برئاسة علي بن زاغو، حيث كان التشريح الذي قام به هذا الأخير للمنظومة التربوية وسبب فشلها، محل انتقاد كبير إلى حد وصفه بالتقرير “العار”، لأنه اعتبر المدرسة الجزائرية مصدرا لتخريج الإرهابيين الذين شكلوا الجماعات المسلحة التي تمارس العنف والتقتيل، لأن مناهجها ذات طابع عتيق وديني وكتبت باللغة العربية، بينما الفرنسية مصدر للحداثة والتنوير، حسبما جاء على لسان المتتبعين آنذاك.
                وتعطي التصريحات التي أدلت بها المسؤولة الجديدة عن القطاع، أمس للإذاعة الوطنية، انطباعا بأن المدرسة الجزائرية لا يجب بالضرورة أن تستوعب جميع المتمدرسين، ولا لامتصاص أكبر عدد منهم، لغلق الباب أمام ظاهرة التسرب التي أثبتت تحقيقات أجهزة الأمن بأنها تقف وراء انتشار ظاهرتي العنف والمخدرات في أوساط الشباب.
                وتحمل بن غبريط تصورا جديدا لمواجهة ظاهرة الاكتظاظ في الأقسام، وبلوغ مستوى تعليمي نوعي، باعتبارها ستركز على “الكفاءة” داخل الأقسام. فبالنسبة إليها، فإن تراجع عدد التلاميذ في القسم الواحد مؤشر على أنهم تلاميذ “امتياز”، وهو أمر معمول به، حسبها، في جميع الدول المتطورة. وتكون الوزيرة الجديدة، قد أعلنت الحرب على مجانية التعليم التي تعتبر ركيزة المنظومة التربوية، ولا تحتمل أي مزايدات أو حتى مجرد مساومة، لأن إحداث أقطاب “امتياز” في الطور الابتدائي، ليس سوى مجرد تمهيد للاستغناء نهائيا عن مدرسة “الزوالية” وتعزيز المدرسة الخاصة. ويبدو أن المسؤولة الأولى عن القطاع، قد ضربت عرض الحائط الآثار السلبية التي ستترتب عن هذا “الإصلاح”، من تسرب مدرسي وانحراف وعنف ولّدته سنوات الإصلاح التي سبقتها.

                El khabar
                Dernière modification par okba30, 13 mai 2014, 17h10.
                وإن هذه أمتكم أمة واحدة

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                • #9
                  @Jagelloul

                  En trois points, tu viens de faire une répétition générale du genre de démagogie qui ruine le secteur éducatif.
                  Non, je suis realiste.
                  tu mets la faute sur les prof , alors que la faute se trouve au niveau des superieurs (presidents et ministres) .les prof sont en bas d'echelle; pourquoi pas c'est la fautes des éleves.
                  Un programme surchargé , non adapté aux ages, surcharges des classes, absences totales de l'autorité du directeur, de l'academie.

                  Trouve tu normale que quand un prof veut sanctionner un éleve parce qu'il a copié au bac, tout le monde (directeur de l'etablissement, le directeur de l'academie font tout pour qu'il se taise???!!! .

                  Les assos de parents d'élèves sont des corrompus: Tu viens de décridibiliser des assos qui n'ont jamais eu la parole.
                  je me suis penché sur le problème du silence assourdissant des assos des parents, et j'ai demandé aux concerné où est ce genre d'assos: reponse ils profite de leur statut ,en fait comme notre syndicat des travailleur, elle n'a jamais defendu les travailleurs, elle défend ses interets


                  Tu défends les enseignants commerçants et leurs pseudo-syndicats n rejetant la faute sur la tutelle mais quand la tutelle a voulu réagir ces memes enseignants beznassas et leurs syndicats ont organisé une grève généralisée aux dépends des élèves.
                  je n'ai jamais defendu les enseignants commerçants , mais ce n'est pas leur faute , c'est la fautes de l'Etat.
                  L'absence totale de l'Etat a permis ce genre de commerce.


                  Tu continues avec la rumeur de juivité. Tu es soit naif soit mal intentionné. Nouria Remaoun n'est pas juive et elle le serait qu'est-ce que ça a a voir ? William Sportisse, Fernand Iveton, Jacques Salort, Henri Alleg étaient tous juifs et je te passe les noms de personnes moins connues . Ils ont plus fait pour l'Algérie que tous les démagos réunis.
                  pour les nom que tu me cite je te repond: il y a la règle et il y a l'exception, et je vais pas oublier la regle et m'attacher à l'exception

                  J'ai appris de ne pas être naif,
                  j’attends de voir .
                  La règle est :
                  لتجدن أشد الناس عداوة للذين آمنوا اليهود والذين أشركوا
                  et c'est pas moi qui le dit
                  C'est un fils d'instit qui te dit tout ça.
                  et moi j'ai plusieurs prof dans ma famille, et rassure toi , ils ne font pas de cours particuliers par principes
                  Dernière modification par mertaw, 13 mai 2014, 15h27.

                  Commentaire


                  • #10
                    Selon El fadjr
                    Euh... moi, j'ai lu cet article plutôt dans El Khabar. Article que je trouve un brin tendancieux, essayant de coller à la dame toutes les reproches qu'on avait faits à la défunte Commission Benzaghou dont plus personne ne parle aujourd'hui...
                    كلّ إناءٍ بما فيه يَنضَح

                    Commentaire


                    • #11
                      Ca ne marchera pas car il faut réformer tout le système à commencer par l'abolition de la république démocratique.

                      Il n'y a même pas de langue clairement défini. Donc, si vous pouvez avoir une éducation performante sans une langue d'enseignement claire, vous me dites comment vous faites.

                      Et puis, le mode d'enseignement éducatif change. Il faut anticiper les choses et ne pas suivre le train après 10 ou 20 ans de retard.

                      Commentaire


                      • #12
                        un bac taiwan ?
                        comme si c'est le taiwan est republique en plastique..
                        acer htc benq asus trend micro gigabyte ciberlink johnsson transcend etc.. etc..
                        ils ont plus fiable que la chine qui est un sous traitant..

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                        • #13
                          Euh... moi, j'ai lu cet article plutôt dans El Khabar. Article que je trouve un brin tendancieux, essayant de coller à la dame toutes les reproches qu'on avait faits à la défunte Commission Benzaghou dont plus personne ne parle aujourd'hui...
                          Merci Lombardia, effectivement c'est un article d'el khabar.

                          L'essence du problème réside dans le fait qu'on prend toujours les mêmes, on puise dans le même chapeau. Sinon, l'auteur de l'article porte la responsabilité de son analyse ... wait and see.
                          وإن هذه أمتكم أمة واحدة

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                          • #14
                            un bac taiwan ?
                            C'est une expression. On ne parle pas du bac taïwanais qui doit être d'un haut niveau s'il existe.

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                            • #15
                              elle a raison de dénoncer un bac Taiwan au vu de "l'inflation" des moyennes.Mais bon ça fait un peu bizarre quand on appartient soi-même à un gouvernement Taiwan...

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