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Vacances d'été : Le casse-tête des familles algériennes

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  • Vacances d'été : Le casse-tête des familles algériennes

    A chaque saison estivale, les Algériens s’offrent un petit dépaysement. Chacun selon sa bourse et ses envies d’évasion.


    Les destinations qui ont la cote sont toujours les mêmes. Il y a bien sûr la traditionnelle Tunisie, qui n’est plus une terre de sérénité, mais qui se présente comme la plus accessible des destinations. Il y a de la part des Tunisiens une volonté de mettre la clientèle algérienne comme appoint. Ils estiment qu’elle est disponible, qu’elle n’est pas exigeante, qu’elle est disparate et, par conséquent, elle peut par moments être utilisée pour venir en appoint au marché traditionnel de la Tunisie. La destination Maroc arrive progressivement.

    La Turquie, berceau des civilisations, a la cote également. Un pays qui se voudrait moderne, mais qui reste attaché à la vieille Istanbul. Il y a beaucoup de cadres moyens, notamment des enseignants, célibataires en majorité, qui fréquentent cette destination qui offre un attrait incontestable de découverte. Le renforcement des vols de la Turkish Airlines permet d’avoir de la disponibilité de sièges. Elle profite de l’immense potentiel d’Istanbul et de sa position stratégique pour en faire un hub incontournable. Une destination tente une percée : Malte, surtout après le lancement des vols sur Alger de la compagnie Air Malta, avec une fréquence de 2 vols par semaine et des possibilités de continuation sur la Sicile, Venise, Istanbul et Prague.

    Selon Alex Fezouine, directeur de l’agence XL Travel et représentant de la compagnie en Algérie, «6000 sièges sont alloués au marché algérien pour les vacances de cette année. En effet, avec la collaboration des services consulaires de Malte, la compagnie est confiante pour l’attribution des visas pour les touristes algériens désirant découvrir cette destination. Malte était une destination très prisée des Algériens de 2002 à 2009 avec des vols affrétés».

    Certains Algériens restent au pays, se contentant de faire une virée dans un des complexes touristiques du pays. Mais la destination Algérie reste très méconnue et très chère. Les structures qui relèvent du secteur public datent des années soixante-dix et il n’y a pas eu de densification concernant les capacités d’hébergement, ce sont des entreprises qui se sont maintenues depuis que le cadre législatif a été revu par un impératif de rentabilité.

    C’est-à-dire que le déficit et l’absence de bénéfice ne sont pas tolérés, d’où la nécessité pour ces entreprises d’ aller chercher une clientèle qu’ils veulent fidéliser. Mais il se trouve qu’elle est composée d’une clientèle de type institutionnel : il y a des conventions qui sont établies avec des entreprises de grande envergure (Sonatrach, Sonelgaz, compagnies d’assurances, les ports). Le peu de structures sont dans leur quasi-totalité réservées à ces grosses cylindrées qui assurent un bon chiffre d’affaires annuel, une bonne moyenne qui assure la prise en charge des dépenses.

    Le peu qui reste, réservé au public, ne suffit pas. «Concrètement, il y a un déficit en matière de capacités d’accueil. A cela, il faut ajouter un problème d’information au niveau de la communication de type institutionnel, le travail est à faire : il n’y a pas à proprement parler un travail d’information, c’est là où il y a faiblesse : quand on parle de l’hébergement chez l’habitant, c’est un travail qui est à ses débuts, c’est beaucoup plus des effets d’annonce, mais cette culture n’est pas encore très bien ancrée chez nous et bien plus que cela, il n’y a pas de facilitations ou un cadre législatif qui va booster ce type d’hébergement et encourager les habitants à louer leur demeure et résidence contrairement aux Tunisiens, c’est un axe qu’il faut travailler», déclare Mustapha Chaoui, assistant du président du directoire de la SGP Gestour, chargé de la promotion et du marketing.

    Face à cette situation, les Algériens qui ont les moyens financiers optent pour l’étranger qui leur assure la prestation et la disponibilité en matière d’hébergement. Le discours ministériel incite à inverser la tendance, mais même si on y arrive, encore faudrait-il qu’il y ait un travail d’information dans ce sens et de communication. Où va-t-on les loger ? Les conditions ne sont pas favorables. Les atouts des autres destinations sont nombreux. Ils offrent de meilleures conditions (rapport qualité/prix) et leur travail de communication est soutenu durant toute l’année. Aloisia Wörgetter, ambassadeur d’Autriche à Alger, a profité de la récente ouverture par Air Algérie d’une ligne aérienne directe entre Alger et Vienne pour faire la promotion de l’Autriche. Elle a initié une série de rencontres qui regroupent les ambassadeurs des pays d’Europe centrale et les opérateurs algériens dans le domaine du tourisme. Cette campagne, qui vise donc à mettre en valeur le produit touristique autrichien, est explicitée par «les multiples facilités qu’accorde ce pays aux touristes».

    Slogans

    Les Algériens sont mieux informés des destinations étrangères que de leur propre destination. Pourtant, le touriste algérien est un bon client globalement. «Le touriste algérien est celui que toutes les destinations se disputent. Il consomme et dépense le plus, autant le laisser dépenser chez lui en lui garantissant la qualité», nous déclare-t-on du côté du ministère du Tourisme et de l’Artisanat. Chez nous, on continue à avoir des démarches de type administratif, des institutions censées inverser cette tendance n’arrivent pas à se départir de leur verbiage et d’une démarche administrative. On a l’impression que ce sont autant de formalités à accomplir : le cas est illustré par le Salon international du tourisme et des voyages (Sitev) qui est toujours à la recherche de sa vocation.

    Les observateurs se posent la question : quels sont les atouts de cette nouvelle édition qui aura lieu du 15 au 18 mai 2014, puisqu’on n’a aucune information sur son organisation et sur les nouveautés. Il n’y a même pas eu de communiqué pour dire quand il va se tenir. Et puis globalement, il y a une vision qu’il faut construire et élaborer parce qu’on a tendance à occulter la chose suivante : le monde est en train de changer et on se braque sur le tourisme international.

    En Algérie, on n’a jamais fait une étude pour dire quels sont les besoins du client algérien, quel est son comportement, on n a aucune idée, juste des slogans pour dire qu’il faut encourager le tourisme interne devenu «priorité nationale». Il faut que l’Algérien ait les moyens financiers pour programmer son congé annuel et le prendre comme un mois de vacances. Il y a un déficit d’images, on n’a pas compris dans les institutions l’importance et le rôle des médias pour présenter l’image de l’Algérie.

    La communication devrait constituer un axe stratégique, car l’information est importante pour vendre l’image de l’Algérie. «La promotion de la destination Algérie n’ont pas besoin de distinction entre les journalistes algériens et étrangers. Je dirais même que le travail du journaliste algérien est plus important que celui de l’étranger, dans le sens où le journaliste algérien est plus imprégné des réalités», commente Mustapha Chaoui. Un autre problème se pose : le choix du journaliste étranger lors des voyages presse. On a eu tendance ces dernières années à considérer qu’il faut juste la présence du «journaliste» étranger, mais on ne s’est pas préoccupé de savoir si le journaliste en question a écrit ne serait-ce qu’un article sur l’Algérie, ou s il a fait une petite production dans ce sens. A vrai dire, les journalistes ne se sont jamais impliqués pour le tourisme algérien parce qu’on n’a pas fait le bon choix ni ciblé les journalistes qu’il faut.

    La participation aux salons sont un programme officiel établi par l’ONT, en concertation avec le ministère du Tourisme : certains sont incontournables, mais d’autres n’ont pas leur raison d’être. Les participants ne se donnent pas le temps de se préparer, on ne se donne pas les moyens nécessaires dans le sens qu’il faut prendre les contacts, faire le travail de communication et ne pas se dire que c’est une formalité à accomplir.

    Kamel Benelkadi- El Watan

  • #2
    peut être bejaia le mois d’août, un petit auberge qui se situ au bord de la mer , pour ceux et surtout celles qui veulent me rejoindre je suis ici :
    Dernière modification par Phileas, 13 mai 2014, 16h15.

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    • #3
      Phileas

      est ce du coté de tighremt?

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      • #4
        Exact Universe "tighremt" sur la cote ouest de bougie ... à 35 km
        justement je n'ai pas de renseignement par rapport aux services , je suis en phase d'investigation !

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        • #5
          génial a plus d'infos merci
          perso c entre tighremt ,cap sigli et beni k'ssila que je trouve mon bonheur
          c 'est paradisiaque

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          • #6
            Ceux qui veulent passer quelques jours a jijel et ont besoin d'un appartement peuvent me contacter.
            "When I saw the Hoggar Mountains, my jaw dropped. If you think of Bryce, or Canyonlands National Park, you're close, but the Hoggar Mountains are more spectacular." David Ball, Empire of sands

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