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Suite à la tenue du référendum sur l’autodétermination de l’Est ukrainien le 11 mai, l’Occident a étendu, le 12 mai, ses sanctions économiques à l’encontre de la Russie. La république populaire de Donetsk y a répondu ce mardi 13 mai par une liste de sanctions visant à leur tour les États-Unis et l’Union européenne.
Manifestement inspirée par l’élargissement des sanctions européennes ce lundi 12 mai, la république populaire de Donetsk (RPD) a annoncé par communiqué la mise en oeuvre de sanctions envers les États-Unis et l’Union européenne. Ce document, daté du 7 mai, et signé par Denis Pouchiline, co-président de la RPD, a été publié aujourd’hui dans le journal local Novosti Donbassa. En ligne de mire : Barack Obama, Angela Merkel, Catherine Ashton et David Cameron.
Pas de mesure concrète à l’intention de ce dernier : le document invite simplement le Premier ministre britannique « à reconsidérer ses relations avec la junte de Kiev, à la lumière de l’excellence traditionnelle des relations entre la Grande-Bretagne et le Donbass ». Pas de pitié en revanche pour mesdames Merkel et Ashton : la chancelière allemande et la haute représentante de l’Union européenne sont interdites de séjour sur le territoire de la RPD jusqu’à septembre 2014. Barack Obama, lui aussi déclaré persona non grata, ne pourra pas mettre le pied dans la région avant novembre 2014. D’après le document, la raison de ces sanctions est « l’indulgence dont ont fait preuve ces dirigeants lorsque le président ukrainien par intérim Olexandre Tourtchinov a qualifié d’anti-terroriste la loi anti-populaire du 14 avril 2014 », autorisant les opérations militaires dans le Sud-Est de l’Ukraine.
Ces sanctions à l’encontre des dirigeants occidentaux interviennent juste au lendemain de l’ajout de treize individus et deux sociétés à la liste noire de l’Union européenne, qui compte désormais 61 noms. Y figurent par exemple Viatcheslav Volodine, chef de l’administration présidentielle russe, Vladimir Chamanov, responsable des forces aéroportées russes déployées à la frontière, Viatcheslav Ponomarev, maire autoproclamé de Slaviansk, ou encore Natalia Poklonskaya, procureur générale de Crimée. Tous font désormais l’objet d’interdictions de séjour et de gel d’avoirs financiers en Union européenne. Le Canada a également élargi sa propre liste noire, y ajoutant six Russes et six Ukrainiens « pour avoir aidé la Russie à violer la souveraineté de l’Ukraine ».
L’élargissement des sanctions européennes et canadiennes fait suite au référendum d’autodétermination qui s’est tenu le 11 mai dans l’Est de l’Ukraine, et qui a abouti le 12 mai à une déclaration de souveraineté des régions de Donetsk et de Lougansk, qui ont par ailleurs affirmé leur intention de s’unir administrativement. Le ministre des Affaires étrangères russe Sergueï Lavrov a réagi à ces sanctions en les qualifiant de « déconnectées de toute réalité », découlant d’une « vicieuse mentalité russophobe ».
Le Courrier de Russie 13/05/2014
Manifestement inspirée par l’élargissement des sanctions européennes ce lundi 12 mai, la république populaire de Donetsk (RPD) a annoncé par communiqué la mise en oeuvre de sanctions envers les États-Unis et l’Union européenne. Ce document, daté du 7 mai, et signé par Denis Pouchiline, co-président de la RPD, a été publié aujourd’hui dans le journal local Novosti Donbassa. En ligne de mire : Barack Obama, Angela Merkel, Catherine Ashton et David Cameron.
Pas de mesure concrète à l’intention de ce dernier : le document invite simplement le Premier ministre britannique « à reconsidérer ses relations avec la junte de Kiev, à la lumière de l’excellence traditionnelle des relations entre la Grande-Bretagne et le Donbass ». Pas de pitié en revanche pour mesdames Merkel et Ashton : la chancelière allemande et la haute représentante de l’Union européenne sont interdites de séjour sur le territoire de la RPD jusqu’à septembre 2014. Barack Obama, lui aussi déclaré persona non grata, ne pourra pas mettre le pied dans la région avant novembre 2014. D’après le document, la raison de ces sanctions est « l’indulgence dont ont fait preuve ces dirigeants lorsque le président ukrainien par intérim Olexandre Tourtchinov a qualifié d’anti-terroriste la loi anti-populaire du 14 avril 2014 », autorisant les opérations militaires dans le Sud-Est de l’Ukraine.
Ces sanctions à l’encontre des dirigeants occidentaux interviennent juste au lendemain de l’ajout de treize individus et deux sociétés à la liste noire de l’Union européenne, qui compte désormais 61 noms. Y figurent par exemple Viatcheslav Volodine, chef de l’administration présidentielle russe, Vladimir Chamanov, responsable des forces aéroportées russes déployées à la frontière, Viatcheslav Ponomarev, maire autoproclamé de Slaviansk, ou encore Natalia Poklonskaya, procureur générale de Crimée. Tous font désormais l’objet d’interdictions de séjour et de gel d’avoirs financiers en Union européenne. Le Canada a également élargi sa propre liste noire, y ajoutant six Russes et six Ukrainiens « pour avoir aidé la Russie à violer la souveraineté de l’Ukraine ».
L’élargissement des sanctions européennes et canadiennes fait suite au référendum d’autodétermination qui s’est tenu le 11 mai dans l’Est de l’Ukraine, et qui a abouti le 12 mai à une déclaration de souveraineté des régions de Donetsk et de Lougansk, qui ont par ailleurs affirmé leur intention de s’unir administrativement. Le ministre des Affaires étrangères russe Sergueï Lavrov a réagi à ces sanctions en les qualifiant de « déconnectées de toute réalité », découlant d’une « vicieuse mentalité russophobe ».
Le Courrier de Russie 13/05/2014
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